Les principaux pays exportateurs de pétrole, réunis hier, ont affiché leur volonté d'accentuer la réduction de leur offre en l'appliquant plus strictement et en l'étendant au Nigeria, l'Arabie saoudite montrant l'exemple avec une limitation drastique de ses exportations. Les principaux pays exportateurs de pétrole, réunis hier, ont affiché leur volonté d'accentuer la réduction de leur offre en l'appliquant plus strictement et en l'étendant au Nigeria, l'Arabie saoudite montrant l'exemple avec une limitation drastique de ses exportations. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont l'Arabie saoudite est le chef de file, et d'autres gros producteurs non membres du cartel, Russie en tête, se sont retrouvés à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie) pour faire le point sur l'accord de novembre prévoyant des baisses de production pour enrayer l'effondrement des prix. Après un rebond initial, les cours du baril sont repartis à la baisse ces dernières semaines, sous 50 dollars. Dans un communiqué diffusé par l'Opep après la réunion, les pays participant au comité de suivi ont constaté "des progrès progressifs importants en vue d'un rééquilibrage" du marché du pétrole, qui a été marqué ces dernières années par une offre surabondante. Ils ont cependant reconnu qu'il existait "de la marge de progrès de la part de certains producteurs et exigé que tous les pays producteurs participant se mettent rapidement en pleine conformité" avec les engagements de baisse de production. Actuellement, l'accord est appliqué à 98 %, ce qui a permis de réduire l'offre au total de plus de 350 millions de barils de pétrole, ont souligné les ministres russe et saoudien de l'Energie lors d'une conférence de presse. Outre cet appel à un respect plus strict des objectifs fixés, la réunion de lundi a permis d'obtenir l'accord du Nigeria pour se joindre aux baisses de l'offre une fois que sa production remontera à 1,8 million de barils par jour, selon le communiqué. La première puissance pétrolière africaineet la Libye, deux membres del'Opep, avaient été exemptées de participerà ces mesures jusqu'à présent enraison des troubles affectant leur industrie. Le ministre saoudien de l'Energie, KhaledAl-Faleh, a dit vouloir s'attaquer"de front" à la tendance baissière desprix et souligné que l'Arabie saoudite aréduit son offre au-delà de ses engagements. Ces déclarations ont poussé lesprix du pétrole à la hausse, le baril prenant environ 1 % à Londres à plus de48,50 dollars dans l'après-midi.Ces efforts de baisse de l'offre sont appliqués sans la participation des Etats-Unis, qui ont émergé comme un producteur majeur ces dernières années grâce au pétrole de schiste.De son côté, le ministre de l'Energie,Mustapha Guitouni, a réitéré le fait que l'Algérie continue à oeuvrer à larecherche de solutions qui soient satisfaisantes pour tous. "C'est pour moi une réelle satisfactionque de constater que la mise en oeuvre del'accord de coopération est globalementexcellente, affichant un taux de conformité historiquement élevé. C'est indéniablement un signe de réussite dontnous devons être fiers", a déclaré Guitouni lors de la 4e réunion duComité ministériel de Monitoringconjoint Opep et non Opep (JMMC),indique un communiqué du ministère del'Energie. Il a, en outre, témoigné de lavolonté de l'Algérie de coopérer avec lespays Opep et non Opep "dans un espritde continuité et dans le but commun de stabiliser le marché pétrolier et préserver ainsi les intérêts mutuels de nos pays",soulignant que l'Algérie "continuera àoeuvrer à la recherche de solutions qui soient satisfaisantes pour tous". Pourrappel, l'Opep et onze pays producteurs non Opep se sont engagés dans uneréduction de leur production devant durer jusqu'en mars 2018 afin de réduirel'excès d'offre qui pèse sur les cours de l'or noir. Cette rencontre du JMMC permettrad'évaluer le niveau d'applicationde l'accord de réduction de la productionet d'élaborer éventuellement des recommandations en vue d'apporter des ajustementspour mieux stabiliser le marchépétrolier. Ces recommandations seront ensuite soumises à la prochaine réunionde l'Opep. Le JMMC a été créé à la suite de la 171e Conférence ministérielle de l'Opeptenue en novembre 2016 et de laDéclaration de coopération ultérieurefaite lors de la réunion ministérielleconjointe Opep-non Opep tenue endécembre 2016 à Vienne. Le JMMC estcomposé de trois pays membres del'Opep (Algérie, Koweït et Venezuela) et de deux pays non membres de l'Opep (Russie et Oman). L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont l'Arabie saoudite est le chef de file, et d'autres gros producteurs non membres du cartel, Russie en tête, se sont retrouvés à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie) pour faire le point sur l'accord de novembre prévoyant des baisses de production pour enrayer l'effondrement des prix. Après un rebond initial, les cours du baril sont repartis à la baisse ces dernières semaines, sous 50 dollars. Dans un communiqué diffusé par l'Opep après la réunion, les pays participant au comité de suivi ont constaté "des progrès progressifs importants en vue d'un rééquilibrage" du marché du pétrole, qui a été marqué ces dernières années par une offre surabondante. Ils ont cependant reconnu qu'il existait "de la marge de progrès de la part de certains producteurs et exigé que tous les pays producteurs participant se mettent rapidement en pleine conformité" avec les engagements de baisse de production. Actuellement, l'accord est appliqué à 98 %, ce qui a permis de réduire l'offre au total de plus de 350 millions de barils de pétrole, ont souligné les ministres russe et saoudien de l'Energie lors d'une conférence de presse. Outre cet appel à un respect plus strict des objectifs fixés, la réunion de lundi a permis d'obtenir l'accord du Nigeria pour se joindre aux baisses de l'offre une fois que sa production remontera à 1,8 million de barils par jour, selon le communiqué. La première puissance pétrolière africaineet la Libye, deux membres del'Opep, avaient été exemptées de participerà ces mesures jusqu'à présent enraison des troubles affectant leur industrie. Le ministre saoudien de l'Energie, KhaledAl-Faleh, a dit vouloir s'attaquer"de front" à la tendance baissière desprix et souligné que l'Arabie saoudite aréduit son offre au-delà de ses engagements. Ces déclarations ont poussé lesprix du pétrole à la hausse, le baril prenant environ 1 % à Londres à plus de48,50 dollars dans l'après-midi.Ces efforts de baisse de l'offre sont appliqués sans la participation des Etats-Unis, qui ont émergé comme un producteur majeur ces dernières années grâce au pétrole de schiste.De son côté, le ministre de l'Energie,Mustapha Guitouni, a réitéré le fait que l'Algérie continue à oeuvrer à larecherche de solutions qui soient satisfaisantes pour tous. "C'est pour moi une réelle satisfactionque de constater que la mise en oeuvre del'accord de coopération est globalementexcellente, affichant un taux de conformité historiquement élevé. C'est indéniablement un signe de réussite dontnous devons être fiers", a déclaré Guitouni lors de la 4e réunion duComité ministériel de Monitoringconjoint Opep et non Opep (JMMC),indique un communiqué du ministère del'Energie. Il a, en outre, témoigné de lavolonté de l'Algérie de coopérer avec lespays Opep et non Opep "dans un espritde continuité et dans le but commun de stabiliser le marché pétrolier et préserver ainsi les intérêts mutuels de nos pays",soulignant que l'Algérie "continuera àoeuvrer à la recherche de solutions qui soient satisfaisantes pour tous". Pourrappel, l'Opep et onze pays producteurs non Opep se sont engagés dans uneréduction de leur production devant durer jusqu'en mars 2018 afin de réduirel'excès d'offre qui pèse sur les cours de l'or noir. Cette rencontre du JMMC permettrad'évaluer le niveau d'applicationde l'accord de réduction de la productionet d'élaborer éventuellement des recommandations en vue d'apporter des ajustementspour mieux stabiliser le marchépétrolier. Ces recommandations seront ensuite soumises à la prochaine réunionde l'Opep. Le JMMC a été créé à la suite de la 171e Conférence ministérielle de l'Opeptenue en novembre 2016 et de laDéclaration de coopération ultérieurefaite lors de la réunion ministérielleconjointe Opep-non Opep tenue endécembre 2016 à Vienne. Le JMMC estcomposé de trois pays membres del'Opep (Algérie, Koweït et Venezuela) et de deux pays non membres de l'Opep (Russie et Oman).