Des syndicats autonomes se préparent à riposter sur les projets de loi sur la retraite et le code du travail. Ils émettent déjà des réserves sur ces deux projets de loi qui contiennent des lacunes, selon eux. Des syndicats autonomes se préparent à riposter sur les projets de loi sur la retraite et le code du travail. Ils émettent déjà des réserves sur ces deux projets de loi qui contiennent des lacunes, selon eux. L a trêve n'a été que de courte durée. Pour les syndicats, pas question de lâcher sur les deux lois importantes que sont celles de la retraite et du travail. Reportées sine die par l'APN jusqu'à la session de septembre, les deux moutures de ces projets ne bénéficient pas de l'unanimité des syndicats. Le Snapap, par l'aile de Belkacem Felfoul, vient de signifier sa désapprobation sur ces deux lois. "Il était judicieux d'associer à ces dossiers sensibles, outre les syndicats, des spécialistes pour aller dans la profondeur de leur traitement" a fait savoir le SG du syndicat qui estime que "l'empressement dans l'élaboration de ces lois n'a fait que de déceler des lacunes". Pour les syndicats de l'Education et de la Santé, c'est le même ton. Ils considèrent selon le comité de l'Intersyndicale que "les projets de retraite et du code de travail contiennent des anomalies » du fait que « les textes ont été expéditifs et ne tenant pas compte de l'évolution du monde du travail". Ce que reprochent notamment les syndicats au texte régissant la loi sur la retraite est le point relatif sur la suppression de la retraite sans condition d'âge et d'avoir maintenu un départ à l'âge de 60 ans alors que qu'il aurait fallu maintenir le texte de 1997 et l'amender dans le sens d'une ouverture aux autres catégories. Le deuxième point comprend le maintien de la retraite après 32 ans de services par les employés sans tenir compte de leur âge. Il est constaté actuellement que lesb départs massifs à la retraite ont laissé un vide incommensurable faute de relève sur de nombreux secteurs. Pour ce qui concerne le code du travail tel que le texte le retient, c'est l'insatisfaction totale des syndicats. Pour eux, il s'agit d'un projet de loi quiconsacre "le néo-libéralisme" dans sonapproche et remet en cause certainsacquis tels que le droit de grève et la libertésyndicale.Bien que le gouvernement promette deremédier aux insuffisances constatées, il n'en demeure pas moins que les correctifs attendus doivent se faire sur la base d'un dialogue avec toutes les parties. Dans son invitation à un dialogue avectous les partenaires politiques et sociaux, le Premier ministre Tebboune tente dedésamorcer la bombe dès la prochaine rentrée sociale.Il n'a pas caché son sentiment sur cesdossiers qui revêtent une priorité dans lesens de préserver les équilibres sociauxdans le monde du travail. Mais la partierisque encore une fois d'être serrée sur d'éventuels compromis entre le gouvernement et le partenaire social. L a trêve n'a été que de courte durée. Pour les syndicats, pas question de lâcher sur les deux lois importantes que sont celles de la retraite et du travail. Reportées sine die par l'APN jusqu'à la session de septembre, les deux moutures de ces projets ne bénéficient pas de l'unanimité des syndicats. Le Snapap, par l'aile de Belkacem Felfoul, vient de signifier sa désapprobation sur ces deux lois. "Il était judicieux d'associer à ces dossiers sensibles, outre les syndicats, des spécialistes pour aller dans la profondeur de leur traitement" a fait savoir le SG du syndicat qui estime que "l'empressement dans l'élaboration de ces lois n'a fait que de déceler des lacunes". Pour les syndicats de l'Education et de la Santé, c'est le même ton. Ils considèrent selon le comité de l'Intersyndicale que "les projets de retraite et du code de travail contiennent des anomalies » du fait que « les textes ont été expéditifs et ne tenant pas compte de l'évolution du monde du travail". Ce que reprochent notamment les syndicats au texte régissant la loi sur la retraite est le point relatif sur la suppression de la retraite sans condition d'âge et d'avoir maintenu un départ à l'âge de 60 ans alors que qu'il aurait fallu maintenir le texte de 1997 et l'amender dans le sens d'une ouverture aux autres catégories. Le deuxième point comprend le maintien de la retraite après 32 ans de services par les employés sans tenir compte de leur âge. Il est constaté actuellement que lesb départs massifs à la retraite ont laissé un vide incommensurable faute de relève sur de nombreux secteurs. Pour ce qui concerne le code du travail tel que le texte le retient, c'est l'insatisfaction totale des syndicats. Pour eux, il s'agit d'un projet de loi quiconsacre "le néo-libéralisme" dans sonapproche et remet en cause certainsacquis tels que le droit de grève et la libertésyndicale.Bien que le gouvernement promette deremédier aux insuffisances constatées, il n'en demeure pas moins que les correctifs attendus doivent se faire sur la base d'un dialogue avec toutes les parties. Dans son invitation à un dialogue avectous les partenaires politiques et sociaux, le Premier ministre Tebboune tente dedésamorcer la bombe dès la prochaine rentrée sociale.Il n'a pas caché son sentiment sur cesdossiers qui revêtent une priorité dans lesens de préserver les équilibres sociauxdans le monde du travail. Mais la partierisque encore une fois d'être serrée sur d'éventuels compromis entre le gouvernement et le partenaire social.