Les commerçants se frottent les mains à chaque saison et occasion de grande consommation, à mettre leur fameuse règle à flamber les prix et mettre à rude épreuve les ménages à revenus faibles ou moyens. À une quinzaine de jours seulement de l'Aïd el- Adha, les prix de la viande en général et de la viande blanche en particulier connaissent une flambée inexpliquée. Les commerçants se frottent les mains à chaque saison et occasion de grande consommation, à mettre leur fameuse règle à flamber les prix et mettre à rude épreuve les ménages à revenus faibles ou moyens. À une quinzaine de jours seulement de l'Aïd el- Adha, les prix de la viande en général et de la viande blanche en particulier connaissent une flambée inexpliquée. En pareille période de crise, le prix de la viande constitue pour certains Algériens un frein important à sa consommation. Les citoyens commencent déjà à avoir le tournis en constatant les prix des produits avicoles affichés sur les étals. Dans cette spirale, les viandes blanches, connaissent depuis quelques jours des hausses des prix. Le prix du poulet dépasse désormais la barre des 350 DA/kg après avoir connu une stabilité relative autour des 220 à 250 DA/kg. Les ménages appréhendent cette nouvelle tendance, craignant que les hausses s'accentuent avec l'arrivée de l'Aïd, comme cela a été le cas l'an dernier où le kilogramme du poulet a atteint les 420 DA. Conscient que cette situation reflète les effets tangibles de la crise que nous traversons. Cette dernière se fait déjà ressentir sur le terrain. Ces dernières années, la part de la viande de boucherie, a diminué au sein de la consommation globale de viande, tandis que celle de la volaille a augmenté. Les Algériens ont également de plus en plus tendance à réduire leur consommation de viande fraîche pour acheter plutôt de la viande surgelée et des produits transformés contenant de la viande. Si une partie de ces évolutions s'explique par le changement des modes de consommation, l'offre n'honore pas la demande ! A justetitre, la volaille est très demandée en cettepériode estivale, connue de tout le mondequ'elle est privilégiée par les algériens pour les mariages ou les fêtes de circoncision. La majorité des consommateurs trouvent la viande rouge trop chère, préparantainsi leurs repas à base de viandeblanche. Ce qui ne peut que se répercuter sur les prix d'un côté. Mais de l'autre, les éleveurs justifient cette flambée par larareté de l' aliments dont les tarifs ont aussi augmenté. Ainsi les prix du poulet ne font que suivre cette tendance. Cela laisse aussi la porte ouverte aux spéculateursdu poulet qui imposent leurs prix sur le marché. Pourtant, officiellement, on neparle ni de crise ni d'arrêt de l'importation.Mais le paradoxe, est qu'à chaque fois que les fluctuations conjoncturelles menacent les prix des produits alimentaires, l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) tente à chaque fois derassurer les consommateurs, à travers les communiqués ou les plateaux télévisés etradiophoniques, faisant admettre que lesprix demeureront stables, compte tenu de la mobilisation des services publics etorganisations de défense des consommateurspour prévenir et endiguer la spéculation sur le marché. Mais la réalité est tout autre car le poulet s'est envolé... En pareille période de crise, le prix de la viande constitue pour certains Algériens un frein important à sa consommation. Les citoyens commencent déjà à avoir le tournis en constatant les prix des produits avicoles affichés sur les étals. Dans cette spirale, les viandes blanches, connaissent depuis quelques jours des hausses des prix. Le prix du poulet dépasse désormais la barre des 350 DA/kg après avoir connu une stabilité relative autour des 220 à 250 DA/kg. Les ménages appréhendent cette nouvelle tendance, craignant que les hausses s'accentuent avec l'arrivée de l'Aïd, comme cela a été le cas l'an dernier où le kilogramme du poulet a atteint les 420 DA. Conscient que cette situation reflète les effets tangibles de la crise que nous traversons. Cette dernière se fait déjà ressentir sur le terrain. Ces dernières années, la part de la viande de boucherie, a diminué au sein de la consommation globale de viande, tandis que celle de la volaille a augmenté. Les Algériens ont également de plus en plus tendance à réduire leur consommation de viande fraîche pour acheter plutôt de la viande surgelée et des produits transformés contenant de la viande. Si une partie de ces évolutions s'explique par le changement des modes de consommation, l'offre n'honore pas la demande ! A justetitre, la volaille est très demandée en cettepériode estivale, connue de tout le mondequ'elle est privilégiée par les algériens pour les mariages ou les fêtes de circoncision. La majorité des consommateurs trouvent la viande rouge trop chère, préparantainsi leurs repas à base de viandeblanche. Ce qui ne peut que se répercuter sur les prix d'un côté. Mais de l'autre, les éleveurs justifient cette flambée par larareté de l' aliments dont les tarifs ont aussi augmenté. Ainsi les prix du poulet ne font que suivre cette tendance. Cela laisse aussi la porte ouverte aux spéculateursdu poulet qui imposent leurs prix sur le marché. Pourtant, officiellement, on neparle ni de crise ni d'arrêt de l'importation.Mais le paradoxe, est qu'à chaque fois que les fluctuations conjoncturelles menacent les prix des produits alimentaires, l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) tente à chaque fois derassurer les consommateurs, à travers les communiqués ou les plateaux télévisés etradiophoniques, faisant admettre que lesprix demeureront stables, compte tenu de la mobilisation des services publics etorganisations de défense des consommateurspour prévenir et endiguer la spéculation sur le marché. Mais la réalité est tout autre car le poulet s'est envolé...