Les marchés de fruits et légumes dominés par le marché parallèle connaissent une flambée des prix de certains légumes de saison à la veille de l'Aïd el-Adha, due, selon les spécialistes, à la corrélation de nombreux facteurs. Les marchés de fruits et légumes dominés par le marché parallèle connaissent une flambée des prix de certains légumes de saison à la veille de l'Aïd el-Adha, due, selon les spécialistes, à la corrélation de nombreux facteurs. C'est ce qu'a indiqué le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes (FNMGFL), Mustapha Achour. Dans sa déclaration le responsable a imputé la flambée des prix de certains légumes, notamment la courgette et la laitue, à plusieurs facteurs, notamment la faible production, la spéculation, l'absence de transparence du fait de la non facturation et le monopole du marché parallèle, estimant que "la stabilité des prix de ces produits est tributaire de l'organisation de la production agricole, de la maîtrise des marchés de gros et de l'imposition rigoureuse de la facturation. Les quantités de légumes produites cette saison ont dépassé la demande, faisant sensiblement baisser les prix en juin, ce qui a amené les agriculteurs à se débarrasser de leur production de légumes pour éviter les frais engagées dans le processus de récolte sans pouvoir les écouler". "Nous avons assisté à une véritable catastrophe : les agriculteurs se sont mis à cultiver de la laitue et de la courgette sans se soucier de la possibilité de leur commercialisation (...) mais en raison du surplus, ils n'ont pas été en mesure d'écouler leurs récoltes, ce qui les a amenés à labourer de nouveau la terre pour cultiver d'autres légumes, entraînant la flambée du prix des légumes abandonnés, tels que la courgette qui est passé de 5 DA au moins de Ramadhan à 250 DA actuellement", a déplorél'intervenant. La "raréfaction de l'eau, la baisse duniveau des barrages et les incendiesenregistrés cet été sont autant de facteursqui ont compliqué davantage leschoses", a-t-il dit, estimant que "laresponsabilité incombe au ministèrede l'Agriculture qui doit maîtriser lesprogrammes agricoles, la plupart desterres agricoles relevant de l'Etat". Selon lui, la flambée des prix deslégumes à l'approche des fêtes est due à la spéculation, à l'absence de transparenceet à la progression du marchéparallèle. "Il appartient aux ministèresdu Commerce et de l'Intérieurde mettre fin à ces phénomènes", a-tilsoutenu. Les marchés de grosdoivent être organisés, a insisté l'intervenant,estimant "inconcevable"que 70 % de la production agricolesoit vendue sur le marché parallèle. "Les marchés de gros relèvent descommunes et des wilayas qui sedoivent de bien les gérer pour mettre fin à l'anarchie ambiante", a-t-ilajouté.S'agissant de la lutte contre la spéculation,le même responsable a affirmé que celle-ci "demeure tributaire d'une application rigoureuse de la facturation, relevant que la non facturation entrave le suivi des prix et ne permet pas aux autorités de contrôle de mettre le doigt sur les augmentationsarbitraires". Et d'ajouter qu'"entre lapériode de la récolte et de la commercialisation,plusieurs spéculateurs et intermédiaires interviennent pouracheminer les produits vers lesmarchés parallèles. Il arrive que lemême produit soit vendu deux à trois fois entre les spéculateurs avec unemarge bénéficiaire pour chacun, etc'est de cette manière que le produit arrive aux marchés de gros et de détail au double prix". Le comportement d'une grande partiedes consommateurs qui "continuentd'acheter les légumes et les autresproduits agricoles au prix fort nourritcette situation et encourage les commerçantsà persister dans leurs pratiques spéculatives", déplore M.Achour.Le même responsable a prévu unebaisse relative des prix de ceslégumes après l'Aïd el- Adha, précisant que "nous prévoyons unebaisse des prix avec l'arrivée deslégumes cultivés dans les serres. Leprix de la courgette par exemple se stabilisera autour des 100-120 DA durant l'automne".A une question sur l'importance del'acquisition de chambres froides, M.Achour a estimé que les prix deslégumes ne seront pas impactés par"l'acquisition de ces chambres,celles-ci étant destinées à la conservation de certains fruits et produits, outre l'absence d'une culture de consommationdes produits réfrigérés" chez les Algériens, a-t-il dit. M. Achour avait appelé récemment leministère du Commerce "à élaborer un code rigoureux qui oblige les producteurs locaux et les importateurs à introduire leurs produits dans les marchés de gros", soulignant lanécessité d'imposer des sanctionssévères contre toute violation de l'itinéraire du produit.Il a précisé que "les commerçants engros sont innocents de toutes lesaccusations dont ils font l'objet",affirmant que ces commerçants sont en règle, payent leurs impôts et leurs cotisations à la Casnos. Il a critiqué les "pseudos agriculteurs"ayant bénéficié de terres agricolesdans le cadre des politique de soutienet "ont préféré les donner en locationà des prix exorbitants au lieu de lesexploiter", appelant le ministère del'Agriculture à ouvrir des enquêtes àce propos.Le même responsable avait égalementcritiqué les offices publics créésrécemment pour réguler les marchés de légumes et de fruits affirmant que "ces derniers assistent passivement à cette anarchie qui a gagné les marchés de gros et de détail". C'est ce qu'a indiqué le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes (FNMGFL), Mustapha Achour. Dans sa déclaration le responsable a imputé la flambée des prix de certains légumes, notamment la courgette et la laitue, à plusieurs facteurs, notamment la faible production, la spéculation, l'absence de transparence du fait de la non facturation et le monopole du marché parallèle, estimant que "la stabilité des prix de ces produits est tributaire de l'organisation de la production agricole, de la maîtrise des marchés de gros et de l'imposition rigoureuse de la facturation. Les quantités de légumes produites cette saison ont dépassé la demande, faisant sensiblement baisser les prix en juin, ce qui a amené les agriculteurs à se débarrasser de leur production de légumes pour éviter les frais engagées dans le processus de récolte sans pouvoir les écouler". "Nous avons assisté à une véritable catastrophe : les agriculteurs se sont mis à cultiver de la laitue et de la courgette sans se soucier de la possibilité de leur commercialisation (...) mais en raison du surplus, ils n'ont pas été en mesure d'écouler leurs récoltes, ce qui les a amenés à labourer de nouveau la terre pour cultiver d'autres légumes, entraînant la flambée du prix des légumes abandonnés, tels que la courgette qui est passé de 5 DA au moins de Ramadhan à 250 DA actuellement", a déplorél'intervenant. La "raréfaction de l'eau, la baisse duniveau des barrages et les incendiesenregistrés cet été sont autant de facteursqui ont compliqué davantage leschoses", a-t-il dit, estimant que "laresponsabilité incombe au ministèrede l'Agriculture qui doit maîtriser lesprogrammes agricoles, la plupart desterres agricoles relevant de l'Etat". Selon lui, la flambée des prix deslégumes à l'approche des fêtes est due à la spéculation, à l'absence de transparenceet à la progression du marchéparallèle. "Il appartient aux ministèresdu Commerce et de l'Intérieurde mettre fin à ces phénomènes", a-tilsoutenu. Les marchés de grosdoivent être organisés, a insisté l'intervenant,estimant "inconcevable"que 70 % de la production agricolesoit vendue sur le marché parallèle. "Les marchés de gros relèvent descommunes et des wilayas qui sedoivent de bien les gérer pour mettre fin à l'anarchie ambiante", a-t-ilajouté.S'agissant de la lutte contre la spéculation,le même responsable a affirmé que celle-ci "demeure tributaire d'une application rigoureuse de la facturation, relevant que la non facturation entrave le suivi des prix et ne permet pas aux autorités de contrôle de mettre le doigt sur les augmentationsarbitraires". Et d'ajouter qu'"entre lapériode de la récolte et de la commercialisation,plusieurs spéculateurs et intermédiaires interviennent pouracheminer les produits vers lesmarchés parallèles. Il arrive que lemême produit soit vendu deux à trois fois entre les spéculateurs avec unemarge bénéficiaire pour chacun, etc'est de cette manière que le produit arrive aux marchés de gros et de détail au double prix". Le comportement d'une grande partiedes consommateurs qui "continuentd'acheter les légumes et les autresproduits agricoles au prix fort nourritcette situation et encourage les commerçantsà persister dans leurs pratiques spéculatives", déplore M.Achour.Le même responsable a prévu unebaisse relative des prix de ceslégumes après l'Aïd el- Adha, précisant que "nous prévoyons unebaisse des prix avec l'arrivée deslégumes cultivés dans les serres. Leprix de la courgette par exemple se stabilisera autour des 100-120 DA durant l'automne".A une question sur l'importance del'acquisition de chambres froides, M.Achour a estimé que les prix deslégumes ne seront pas impactés par"l'acquisition de ces chambres,celles-ci étant destinées à la conservation de certains fruits et produits, outre l'absence d'une culture de consommationdes produits réfrigérés" chez les Algériens, a-t-il dit. M. Achour avait appelé récemment leministère du Commerce "à élaborer un code rigoureux qui oblige les producteurs locaux et les importateurs à introduire leurs produits dans les marchés de gros", soulignant lanécessité d'imposer des sanctionssévères contre toute violation de l'itinéraire du produit.Il a précisé que "les commerçants engros sont innocents de toutes lesaccusations dont ils font l'objet",affirmant que ces commerçants sont en règle, payent leurs impôts et leurs cotisations à la Casnos. Il a critiqué les "pseudos agriculteurs"ayant bénéficié de terres agricolesdans le cadre des politique de soutienet "ont préféré les donner en locationà des prix exorbitants au lieu de lesexploiter", appelant le ministère del'Agriculture à ouvrir des enquêtes àce propos.Le même responsable avait égalementcritiqué les offices publics créésrécemment pour réguler les marchés de légumes et de fruits affirmant que "ces derniers assistent passivement à cette anarchie qui a gagné les marchés de gros et de détail".