L'université d'été du SNAPEST (Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) qui s'est déroulée à Oran au lycée Colonel-Lotfi a fermé ses portes, samedi dernier, au terme de six jours de travaux ayant abouti à une flopée de revendications visant à améliorer les conditions socioprofessionnelles des enseignants. Les principales suggestions émises lors des travaux de l'université d'été sont la retraite après 25 ans de service, l'attribution de quotas de logements sociaux, la rémunération des heures supplémentaires, la redéfinition du calcul de la prime de rendement et la classification des maladies professionnelles de l'enseignant, a indiqué le coordinateur national du SNAPEST, M. Meziane Meriane. Les travaux de cette première rencontre du genre après l'agrément obtenu le 14 juillet dernier ont porté sur le règlement intérieur du syndicat, la structuration et les modalités d'adhésion, la stratégie et les perspectives ou encore les problèmes de l'enseignement technique. En outre, le syndicat autonome des enseignants a également planché sur des recommandations subsidiaires mais non moins intéressantes inhérentes à la formation des enseignants, l'orientation des élèves et à la distribution des manuels scolaires. Pour revenir à la proposition d'accéder à la retraite à partir de 25 années de service, M. Meziane Meriane affirme que ce n'est que «justice rendue aux enseignants», proportionnellement aux efforts fournis. S'agissant des heures supplémentaires, M. Meriane suggère qu'elles soient rémunérées conformément au salaire du PES (professeur d'enseignement secondaire), à savoir 600 DA/H contre 50 DA/H actuellement. A ce sujet, il dit suivre la proposition du ministre de l'Education nationale mais qui est finalement restée lettre morte. Le conférencier poursuit sa lecture des revendications en évoquant l'injustice que subit l'enseignant quant à la prime de rendement. En effet, celle-ci est calculée d'après le salaire brut, alors que toute la Fonction publique obéit à un autre mode de calcul, basé sur le salaire net. Le SNAPEST dénonce cette injustice vis-à-vis de l'enseignant comme pour diminuer ses avantages socioprofessionnels par rapport aux autres fonctions. Autre revendication de taille, celle relative au logement. A ce propos, le SNAPEST revendique «un quota pour les enseignants à chaque livraison de nouvelle cité» soutient Meziane Meriane qui poursuit, en mettant en garde contre le spectre de la pénurie de manuels scolaires, problème qui refait surface à chaque début d'année scolaire. A vrai dire, le SNAPEST se considère de fait comme un partenaire social parfaitement en mesure d'apporter de l'eau au moulin du débat social en tant que partenaire social de référence, surtout après avoir obtenu son agrément auprès du ministère du Travail et des Affaires sociales, non sans difficultés. A telle enseigne qu'il ne ménage pas l'UGTA et décide d'ester carrément la Centrale syndicale en justice pour gabegie et dilapidation de l'argent des travailleurs du secondaire suite à son placement dans les caisses de Khalifa Bank, de l'ordre de pas moins 50 milliards de centimes. Il propose dans le même sens d'installer une commission indépendante qui saisira la Cour des comptes. Cependant, il n'est pas acquis que toutes ces revendications pour le moins élémentaires soient satisfaites par le ministère de tutelle, et ce, à quelques semaines de la rentrée scolaire. L'université d'été du SNAPEST (Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) qui s'est déroulée à Oran au lycée Colonel-Lotfi a fermé ses portes, samedi dernier, au terme de six jours de travaux ayant abouti à une flopée de revendications visant à améliorer les conditions socioprofessionnelles des enseignants. Les principales suggestions émises lors des travaux de l'université d'été sont la retraite après 25 ans de service, l'attribution de quotas de logements sociaux, la rémunération des heures supplémentaires, la redéfinition du calcul de la prime de rendement et la classification des maladies professionnelles de l'enseignant, a indiqué le coordinateur national du SNAPEST, M. Meziane Meriane. Les travaux de cette première rencontre du genre après l'agrément obtenu le 14 juillet dernier ont porté sur le règlement intérieur du syndicat, la structuration et les modalités d'adhésion, la stratégie et les perspectives ou encore les problèmes de l'enseignement technique. En outre, le syndicat autonome des enseignants a également planché sur des recommandations subsidiaires mais non moins intéressantes inhérentes à la formation des enseignants, l'orientation des élèves et à la distribution des manuels scolaires. Pour revenir à la proposition d'accéder à la retraite à partir de 25 années de service, M. Meziane Meriane affirme que ce n'est que «justice rendue aux enseignants», proportionnellement aux efforts fournis. S'agissant des heures supplémentaires, M. Meriane suggère qu'elles soient rémunérées conformément au salaire du PES (professeur d'enseignement secondaire), à savoir 600 DA/H contre 50 DA/H actuellement. A ce sujet, il dit suivre la proposition du ministre de l'Education nationale mais qui est finalement restée lettre morte. Le conférencier poursuit sa lecture des revendications en évoquant l'injustice que subit l'enseignant quant à la prime de rendement. En effet, celle-ci est calculée d'après le salaire brut, alors que toute la Fonction publique obéit à un autre mode de calcul, basé sur le salaire net. Le SNAPEST dénonce cette injustice vis-à-vis de l'enseignant comme pour diminuer ses avantages socioprofessionnels par rapport aux autres fonctions. Autre revendication de taille, celle relative au logement. A ce propos, le SNAPEST revendique «un quota pour les enseignants à chaque livraison de nouvelle cité» soutient Meziane Meriane qui poursuit, en mettant en garde contre le spectre de la pénurie de manuels scolaires, problème qui refait surface à chaque début d'année scolaire. A vrai dire, le SNAPEST se considère de fait comme un partenaire social parfaitement en mesure d'apporter de l'eau au moulin du débat social en tant que partenaire social de référence, surtout après avoir obtenu son agrément auprès du ministère du Travail et des Affaires sociales, non sans difficultés. A telle enseigne qu'il ne ménage pas l'UGTA et décide d'ester carrément la Centrale syndicale en justice pour gabegie et dilapidation de l'argent des travailleurs du secondaire suite à son placement dans les caisses de Khalifa Bank, de l'ordre de pas moins 50 milliards de centimes. Il propose dans le même sens d'installer une commission indépendante qui saisira la Cour des comptes. Cependant, il n'est pas acquis que toutes ces revendications pour le moins élémentaires soient satisfaites par le ministère de tutelle, et ce, à quelques semaines de la rentrée scolaire.