Louisa Hanoune a également battu en brèche les arguments avancés par le Premier ministre pour justifier le recours au financement interne non-conventionnel. Louisa Hanoune a également battu en brèche les arguments avancés par le Premier ministre pour justifier le recours au financement interne non-conventionnel. L'annonce de la révision de la loi sur les hydrocarbures continue de susciter des réactions des partis politiques. Cette annonce, faite par le Premier ministre Ahmed Ouyahia lors de sa visite à Arzew samedi dernier, et confirmée le lendemain par le ministre de l'Energie a, en effet, provoqué moult inquiétudes de la classe politique. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) n'est pas en reste et vient de joindre sa voix à celle d'autres acteurs politiques. "Le Premier ministre annonce la révision de la loi sur les hydrocarbures. Nous sommes très inquiets", a déclaré hier la secrétaire générale du PT dans son intervention avant le début de la réunion du bureau politique du parti. "L'Algérie n'est pas seulement ouverte. Elle s'est même inclinée", a-t-elle ajouté en faisant allusion aux investisseurs étrangers. Pour elle la révision concerne notamment la disposition relative à la taxe des superprofits. "Pourquoi réviser la loi sur les hydrocarbures ? Pour supprimer les nationalisations ? Pour supprimer la règle du 51/49 ?", s'interroge Louisa Hanoune qui rappelle la mobilisation de son parti contre la loi sur les hydrocarbures de 2005 portée à l'époque par Chakib Khelil. "La majorité ne permettra pas la destruction ou l'abandon de la nationalisation du secteur des hydrocarbures", a-t-elle prévenu. Qu'en est-il de l'exploitation du gaz de schiste qui a été également annoncée par Ahmed Ouyahia ? La patronne du PT commence par préciser qu'il s'agit d'une richesse nationale. "Mais si nous le lions à la révision de la loi sur les hydrocarbures, nos appréhensions augmentent", a-t-elle indiqué. La secrétaire générale du PT est revenue sur le plan d'action du gouvernement adopté en septembre par le Parlement. Elle a estimé que le texte approfondi la politique d'austérité. "La parenthèse qui a été ouverte après le 4 mai a été fermée définitivement (après l'adoption du plan d'action). Tous les espoirs ont été détruits surtout en ce qui concerne la séparation entre l'argent et l'Etat, la récupération de l'argent public, le contrôle (...)", a-t-elle assuré. Au cours de son intervention, Louisa Hanoune a battu en brèche les arguments avancés par le Premier ministre pour justifier le recours au financement interne non-conventionnel. La secrétaire générale du PT a aussi critiqué les mesures de l'avant-projet de loi de finances pour 2018 dont l'augmentation du prix du carburant. Elle a dit soutenir par contre l'impôt sur la fortune. L'annonce de la révision de la loi sur les hydrocarbures continue de susciter des réactions des partis politiques. Cette annonce, faite par le Premier ministre Ahmed Ouyahia lors de sa visite à Arzew samedi dernier, et confirmée le lendemain par le ministre de l'Energie a, en effet, provoqué moult inquiétudes de la classe politique. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) n'est pas en reste et vient de joindre sa voix à celle d'autres acteurs politiques. "Le Premier ministre annonce la révision de la loi sur les hydrocarbures. Nous sommes très inquiets", a déclaré hier la secrétaire générale du PT dans son intervention avant le début de la réunion du bureau politique du parti. "L'Algérie n'est pas seulement ouverte. Elle s'est même inclinée", a-t-elle ajouté en faisant allusion aux investisseurs étrangers. Pour elle la révision concerne notamment la disposition relative à la taxe des superprofits. "Pourquoi réviser la loi sur les hydrocarbures ? Pour supprimer les nationalisations ? Pour supprimer la règle du 51/49 ?", s'interroge Louisa Hanoune qui rappelle la mobilisation de son parti contre la loi sur les hydrocarbures de 2005 portée à l'époque par Chakib Khelil. "La majorité ne permettra pas la destruction ou l'abandon de la nationalisation du secteur des hydrocarbures", a-t-elle prévenu. Qu'en est-il de l'exploitation du gaz de schiste qui a été également annoncée par Ahmed Ouyahia ? La patronne du PT commence par préciser qu'il s'agit d'une richesse nationale. "Mais si nous le lions à la révision de la loi sur les hydrocarbures, nos appréhensions augmentent", a-t-elle indiqué. La secrétaire générale du PT est revenue sur le plan d'action du gouvernement adopté en septembre par le Parlement. Elle a estimé que le texte approfondi la politique d'austérité. "La parenthèse qui a été ouverte après le 4 mai a été fermée définitivement (après l'adoption du plan d'action). Tous les espoirs ont été détruits surtout en ce qui concerne la séparation entre l'argent et l'Etat, la récupération de l'argent public, le contrôle (...)", a-t-elle assuré. Au cours de son intervention, Louisa Hanoune a battu en brèche les arguments avancés par le Premier ministre pour justifier le recours au financement interne non-conventionnel. La secrétaire générale du PT a aussi critiqué les mesures de l'avant-projet de loi de finances pour 2018 dont l'augmentation du prix du carburant. Elle a dit soutenir par contre l'impôt sur la fortune.