Le vice-président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, considéré comme l'un des successeurs potentiels du président Robert Mugabe, a été limogé, a annoncé lundi le ministre de l'Information Simon Khaya Moyo. Le vice-président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, considéré comme l'un des successeurs potentiels du président Robert Mugabe, a été limogé, a annoncé lundi le ministre de l'Information Simon Khaya Moyo. "Son Excellence le président camarade Mugabe a exercé son pouvoir de relever, avec effet immédiat, l'honorable vice-président Mnangagwa de ses fonctions de vice-président de la République du Zimbabwe", a déclaré Simon Khaya Moyo à la presse à Harare. Emmerson Mnangagwa, 75 ans, surnommé "le crocodile", essuyait depuis des semaines les vives critiques de proches du président, dont la première dame Grace Mugabe, qui lui ont reproché de prétendre avoir été victime en août d'une tentative d'empoisonnement. Ses partisans avaient suggéré que cette tentative avait été ourdie par Mme Mugabe, qui l'a très vigoureusementdémenti. "Il est devenu évident que le comportement" d'EmmersonMnangagwa dans l'exercice de sesfonctions est devenu incohérent avec ses responsabilités officielles", aajouté lundi le ministre del'Information. "Le vice-président a systématiquement et constamment fait preuve demanque de loyauté, de manque derespect, de malhonnêteté et de manque de sérieux", a-t-il expliqué.Emmerson Mnangagwa avait déjàperdu début octobre son portefeuillede ministre de la Justice. Mais il avaitalors été maintenu à la vice-présidence,dont il occupait un des deux postes depuis 2014. Son départ forcé intervient aumoment où la guerre pour la succession du président, âgé de 93 ans, faitrage au sein du parti au pouvoir, laZanu-PF, même si Robert Mugabe adéjà annoncé qu'il briguerait un nouveaumandat en 2018. Grace Mugabe est considérée comme l'un desdauphins potentiels de son mari, aupouvoir depuis l'indépendance duZimbabwe en 1980. Dimanche, elleavait annoncé qu'elle était rête à luisuccéder. "Son Excellence le président camarade Mugabe a exercé son pouvoir de relever, avec effet immédiat, l'honorable vice-président Mnangagwa de ses fonctions de vice-président de la République du Zimbabwe", a déclaré Simon Khaya Moyo à la presse à Harare. Emmerson Mnangagwa, 75 ans, surnommé "le crocodile", essuyait depuis des semaines les vives critiques de proches du président, dont la première dame Grace Mugabe, qui lui ont reproché de prétendre avoir été victime en août d'une tentative d'empoisonnement. Ses partisans avaient suggéré que cette tentative avait été ourdie par Mme Mugabe, qui l'a très vigoureusementdémenti. "Il est devenu évident que le comportement" d'EmmersonMnangagwa dans l'exercice de sesfonctions est devenu incohérent avec ses responsabilités officielles", aajouté lundi le ministre del'Information. "Le vice-président a systématiquement et constamment fait preuve demanque de loyauté, de manque derespect, de malhonnêteté et de manque de sérieux", a-t-il expliqué.Emmerson Mnangagwa avait déjàperdu début octobre son portefeuillede ministre de la Justice. Mais il avaitalors été maintenu à la vice-présidence,dont il occupait un des deux postes depuis 2014. Son départ forcé intervient aumoment où la guerre pour la succession du président, âgé de 93 ans, faitrage au sein du parti au pouvoir, laZanu-PF, même si Robert Mugabe adéjà annoncé qu'il briguerait un nouveaumandat en 2018. Grace Mugabe est considérée comme l'un desdauphins potentiels de son mari, aupouvoir depuis l'indépendance duZimbabwe en 1980. Dimanche, elleavait annoncé qu'elle était rête à luisuccéder.