Dix personnes ont été interpellées mardi matin dans les Alpes-Maritimes, en banlieue parisienne et en Suisse, lors de plusieurs opérations antiterroristes conduites simultanément. Dix personnes ont été interpellées mardi matin dans les Alpes-Maritimes, en banlieue parisienne et en Suisse, lors de plusieurs opérations antiterroristes conduites simultanément. Ces derniers pourraient avoir eu pour projet de frapper à Nice. Dix personnes, âgées de 18 à 65 ans, ont été interpellées mardi matin en région parisienne, dans le sud de la France et en Suisse, dans le cadre d'une opération antiterroriste, selon des sources proches de l'enquête, confirmant partiellement une information du Parisien. Le RAID, les policiers de la Sous direction antiterroriste (SDAT) et de la Direction interrégionale de la police judiciaire de Marseille et de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont été mobilisés pour cette opération conduite simultanément dans les Bouches-du-Rhône, les Alpes- Maritimes, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. Des interpellations ont été suivies de perquisitions. Le Parisien révèle en outre, qu'"un projet d'attentat pourrait avoir été déjoué à Nice car l'intention semblait matérialisée." Certains des interpellés, dont plusieurs convertis à l'islam, étaient connus des services de renseignement pour radicalisation, ajoute le quotidien. Selon Var Matin, cinq de ces suspects, interpellés à Menton et actuellement en garde à vue à Nice, projetaient de tuer un policier et des civils. Ces personnes participaient à un groupe de discussion de la messagerie cryptéeTelegram, fréquemment utilisée par lesdjihadistes, dans lequel elles "tenaientdes propos inquiétants", ont indiqué dessources policières. Cette opérationantiterroriste "vise à permettre de préciser les contours des projets qu'ils nourrissaient".Une information judiciaire avait été ouverte le 19 juillet pour des faits susceptiblesd'être qualifiés d'"associationde malfaiteurs terroriste criminelle etprovocation directe à la commissiond'un acte de terrorisme par un moyen decommunication au public en ligne", selon ces sources.Parmi les dix personnes interpellées, l'un l'a été en Suisse. "Les investigationsont permis d'identifier un individuen Suisse qui avait une activité particulièrementsoutenue sur les réseauxsociaux (Telegram). Elles ont par ailleurs mis en évidence qu'il avait dansce cadre des contacts avec des individusdemeurant en France avec qui il évoquait notamment des projets d'actions violentesaux contours mal définis à cestade", a expliqué une source judiciaire. Cet homme arrêté était aussi en lien sur les réseaux sociaux avec un adolescentde 13 ans, soupçonné de préparer uneattaque djihadiste au couteau. Ce jeune Français avait été arrêté en région parisienne la nuit précédant la Fête de lamusique le 21 juin, ont précisé dessources proches du dossier, et il avait étémis en examen par un juge antiterroristeet écroué.Né en septembre 2003 et originaire deVitry-sur-Seine (Val-de-Marne), il "étaitsur le point de passer à l'acte", a indiqué l'une des sources. "Une photo de luiavait été trouvée sur les réseaux sociaux,tenant une feuille proclamant sonallégeance" au groupe Etat islamique(EI), ont-elles précisé. Ces derniers pourraient avoir eu pour projet de frapper à Nice. Dix personnes, âgées de 18 à 65 ans, ont été interpellées mardi matin en région parisienne, dans le sud de la France et en Suisse, dans le cadre d'une opération antiterroriste, selon des sources proches de l'enquête, confirmant partiellement une information du Parisien. Le RAID, les policiers de la Sous direction antiterroriste (SDAT) et de la Direction interrégionale de la police judiciaire de Marseille et de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont été mobilisés pour cette opération conduite simultanément dans les Bouches-du-Rhône, les Alpes- Maritimes, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. Des interpellations ont été suivies de perquisitions. Le Parisien révèle en outre, qu'"un projet d'attentat pourrait avoir été déjoué à Nice car l'intention semblait matérialisée." Certains des interpellés, dont plusieurs convertis à l'islam, étaient connus des services de renseignement pour radicalisation, ajoute le quotidien. Selon Var Matin, cinq de ces suspects, interpellés à Menton et actuellement en garde à vue à Nice, projetaient de tuer un policier et des civils. Ces personnes participaient à un groupe de discussion de la messagerie cryptéeTelegram, fréquemment utilisée par lesdjihadistes, dans lequel elles "tenaientdes propos inquiétants", ont indiqué dessources policières. Cette opérationantiterroriste "vise à permettre de préciser les contours des projets qu'ils nourrissaient".Une information judiciaire avait été ouverte le 19 juillet pour des faits susceptiblesd'être qualifiés d'"associationde malfaiteurs terroriste criminelle etprovocation directe à la commissiond'un acte de terrorisme par un moyen decommunication au public en ligne", selon ces sources.Parmi les dix personnes interpellées, l'un l'a été en Suisse. "Les investigationsont permis d'identifier un individuen Suisse qui avait une activité particulièrementsoutenue sur les réseauxsociaux (Telegram). Elles ont par ailleurs mis en évidence qu'il avait dansce cadre des contacts avec des individusdemeurant en France avec qui il évoquait notamment des projets d'actions violentesaux contours mal définis à cestade", a expliqué une source judiciaire. Cet homme arrêté était aussi en lien sur les réseaux sociaux avec un adolescentde 13 ans, soupçonné de préparer uneattaque djihadiste au couteau. Ce jeune Français avait été arrêté en région parisienne la nuit précédant la Fête de lamusique le 21 juin, ont précisé dessources proches du dossier, et il avait étémis en examen par un juge antiterroristeet écroué.Né en septembre 2003 et originaire deVitry-sur-Seine (Val-de-Marne), il "étaitsur le point de passer à l'acte", a indiqué l'une des sources. "Une photo de luiavait été trouvée sur les réseaux sociaux,tenant une feuille proclamant sonallégeance" au groupe Etat islamique(EI), ont-elles précisé.