L'Algérie attendra des réponses fermes de la part des autorités françaises sur le dossier des « crânes » des résistants et des archives. Le ministre des Moudjahidine Tayeb Zitouni estime que ces deux dossiers peuvent régler le contentieux de la mémoire. L'Algérie attendra des réponses fermes de la part des autorités françaises sur le dossier des « crânes » des résistants et des archives. Le ministre des Moudjahidine Tayeb Zitouni estime que ces deux dossiers peuvent régler le contentieux de la mémoire. Dans une récente déclaration publique, le ministre a indiqué que « les ministères des Moudjahiddine et des Affaires étrangères travaillent en coordination pour relancer la commission de suivi relatif à la récupération des crânes des résistants exposés au musée de l'Homme à Paris ». Une commission qui, rappelons-le, a été créée il y a quelques années pour permettre aux deux Etats de reconsidérer les négociations autour de ce dossier. La France qui depuis l'arrivée de Macron à la tête du pouvoir, tente de minimiser l'importance de la question et n'a pas fourni de réponses sur la demande algérienne quant à l'éventuel rapatriement de ces crânes. Tayeb Zitouni estime que « les négociations sur ce dossier ont été suspendues depuis l'élection présidentielle de Macron ». Mais, l'Algérie ne baisse pas pour autant les bras sur les « dossiers mémoriels ». Il est à rappeler que les crânes des Algériens exposés dans le musée parisien concernent les résistants tués lors de la campagne expéditionnaire de 1840 à 1850. Plusieurs pétitions d'intellectuels algériens et français ont été lancées à la faveur de la récupération de ces restes mortuaires. « Ces crânes n'ont à rien à faire dans le musée de l'Homme » s'est insurgé un historien algérien qui milite aussi pour la récupération de ces ossements. Dans une tribune publiée par le journal Le Monde, des historiens algériens et français considèrent que « soutenir les appels pou rapatrier ces dépouilles dans leur pays (...) ne revient aucunement à céder à un quelconque tropisme de « repentance » ou de supposée « guerre des mémoires », ce qui n'aurait strictement aucun sens ». ` De leur côté, les autorités algériennes vont saisir l'arrivée de Macron en Algérie le 6 décembre prochain pour réactiver l'autre dossier qui est celui des « archives » dont l'Algérie demande instamment leur récupération. Une bataille estimée difficile au regard du report des négociations sur un dossier qui résiste depuis des années. Selon le ministre des Moudjahidine « il s'agit de réaffirmer encore une fois la volonté des deux pays à régler ce dossier épineux ». Il faut dire que jusqu'à maintenant, la partie française n'a pas consenti de compromis à ce sujet. Seules quelques archives constituées de documents et de photos ont été remises à l'Algérie durant le mandat de François Hollande. Le reste est bel et bien conservé dans des musées et sites officiels de l'histoire. Dans une récente déclaration publique, le ministre a indiqué que « les ministères des Moudjahiddine et des Affaires étrangères travaillent en coordination pour relancer la commission de suivi relatif à la récupération des crânes des résistants exposés au musée de l'Homme à Paris ». Une commission qui, rappelons-le, a été créée il y a quelques années pour permettre aux deux Etats de reconsidérer les négociations autour de ce dossier. La France qui depuis l'arrivée de Macron à la tête du pouvoir, tente de minimiser l'importance de la question et n'a pas fourni de réponses sur la demande algérienne quant à l'éventuel rapatriement de ces crânes. Tayeb Zitouni estime que « les négociations sur ce dossier ont été suspendues depuis l'élection présidentielle de Macron ». Mais, l'Algérie ne baisse pas pour autant les bras sur les « dossiers mémoriels ». Il est à rappeler que les crânes des Algériens exposés dans le musée parisien concernent les résistants tués lors de la campagne expéditionnaire de 1840 à 1850. Plusieurs pétitions d'intellectuels algériens et français ont été lancées à la faveur de la récupération de ces restes mortuaires. « Ces crânes n'ont à rien à faire dans le musée de l'Homme » s'est insurgé un historien algérien qui milite aussi pour la récupération de ces ossements. Dans une tribune publiée par le journal Le Monde, des historiens algériens et français considèrent que « soutenir les appels pou rapatrier ces dépouilles dans leur pays (...) ne revient aucunement à céder à un quelconque tropisme de « repentance » ou de supposée « guerre des mémoires », ce qui n'aurait strictement aucun sens ». ` De leur côté, les autorités algériennes vont saisir l'arrivée de Macron en Algérie le 6 décembre prochain pour réactiver l'autre dossier qui est celui des « archives » dont l'Algérie demande instamment leur récupération. Une bataille estimée difficile au regard du report des négociations sur un dossier qui résiste depuis des années. Selon le ministre des Moudjahidine « il s'agit de réaffirmer encore une fois la volonté des deux pays à régler ce dossier épineux ». Il faut dire que jusqu'à maintenant, la partie française n'a pas consenti de compromis à ce sujet. Seules quelques archives constituées de documents et de photos ont été remises à l'Algérie durant le mandat de François Hollande. Le reste est bel et bien conservé dans des musées et sites officiels de l'histoire.