Un audit, destiné à l'évaluation du système national de santé, est en cours de préparation, a annoncé mardi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui. Un audit, destiné à l'évaluation du système national de santé, est en cours de préparation, a annoncé mardi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui. "Nous sommes en train de préparer un audit de tout le système national de santé permettant d'évaluer toutes les structures publiques et privées, car il s'agit d'un système un et indivisible", a déclaré le Hasbellaoui sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale. Pour accomplir cette mission, un "organisme constitué principalement de médecins et d'inspecteurs des Directions de santé publique (DSP) a été mis en place", a-t-il fait savoir, considérant cette évaluation d'"une importance capitale". "Nous n'avons jamais évalué nos structures!", at-il déploré, à ce propos, avant de souligner que les problèmes de gestion auxquels est confronté le secteur concernent essentiellement les CHU, d'où la nécessité, a-t-il ajouté, de "nouveaux outils pour ne plus investir l'argent de l'Etat dans les structures mais dans les activités". Il a rappelé, dans ce cadre, le projet de réorganisation du secteur, précédemment annoncé et devant être soumis au Premier ministre, et qui a pour objectif d'offrir au malade "un système dans lequel il va retrouver son parcours", promettant d'en divulguer les détails "une fois que tout sera mis en place". Pour autant, il a estimé que la gestion actuelle n'est pas "totalement à dénigrer", assurant que "ce changement nécessite beaucoup de temps, de sérénité et de travail". Rappelant, à ce sujet, que plus de 80 nouvelles structures seront réceptionnées dans les moins à venir, dont des Centres anti-cancer, Hasbellaoui a fait savoir que sur les 400 milliards de dinars alloués annuellement au secteur de la santé, pas moins de 70 % vont au paiement des salaires du personnel, ce qui, à ses yeux, dénote de "l'importance de la ressource humaine", en même temps que de la nécessité de "rationnaliser les moyens de l'Etat". Ceci, a-t-il observé, ne signifiant pas une quelconque "austérité" ou "réduction" de la facture du médicament, même s'il reconnait que la dette de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) a "nettement augmenté", conséquemment à l'évolution des besoins en soins. Tout en défendant le droit d'"accès" pour tous au médicament, il a plaidé pour lutter contre les "gros gaspillages" de ces produits, aussi bien dans le public qu'en officines, et ce, a-t-il relevé, "en raison de la mauvaise gestion". Aussi, il a insisté sur le concept de la pharmacie au sein des hôpitaux laquelle "doit être forte", considérant "inconcevable qu'en 2017, des médecins gèrent eux-mêmes les cartons de médicaments alors qu'il doivent s'occuper uniquement du patient". Interpellé plus particulièrement sur les cas de décès de parturientes, le premier responsable du secteur de la santé a déploré "tout décès évitable" et considéré que le taux national de mortalité en couches demeure "élevé en comparaison à celui des pays développés mais qu'il ne l'est pas par rapport à celui des pays voisins". Il a rappelé, à ce sujet, qu'il y a 10 ans, plus de 160 à 170 cas de décès étaient enregistrés sur les 100.000 naissances vivantes, contre moins de 60 pour 100.000 naissances vivantes actuellement. "Nous sommes en train de préparer un audit de tout le système national de santé permettant d'évaluer toutes les structures publiques et privées, car il s'agit d'un système un et indivisible", a déclaré le Hasbellaoui sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale. Pour accomplir cette mission, un "organisme constitué principalement de médecins et d'inspecteurs des Directions de santé publique (DSP) a été mis en place", a-t-il fait savoir, considérant cette évaluation d'"une importance capitale". "Nous n'avons jamais évalué nos structures!", at-il déploré, à ce propos, avant de souligner que les problèmes de gestion auxquels est confronté le secteur concernent essentiellement les CHU, d'où la nécessité, a-t-il ajouté, de "nouveaux outils pour ne plus investir l'argent de l'Etat dans les structures mais dans les activités". Il a rappelé, dans ce cadre, le projet de réorganisation du secteur, précédemment annoncé et devant être soumis au Premier ministre, et qui a pour objectif d'offrir au malade "un système dans lequel il va retrouver son parcours", promettant d'en divulguer les détails "une fois que tout sera mis en place". Pour autant, il a estimé que la gestion actuelle n'est pas "totalement à dénigrer", assurant que "ce changement nécessite beaucoup de temps, de sérénité et de travail". Rappelant, à ce sujet, que plus de 80 nouvelles structures seront réceptionnées dans les moins à venir, dont des Centres anti-cancer, Hasbellaoui a fait savoir que sur les 400 milliards de dinars alloués annuellement au secteur de la santé, pas moins de 70 % vont au paiement des salaires du personnel, ce qui, à ses yeux, dénote de "l'importance de la ressource humaine", en même temps que de la nécessité de "rationnaliser les moyens de l'Etat". Ceci, a-t-il observé, ne signifiant pas une quelconque "austérité" ou "réduction" de la facture du médicament, même s'il reconnait que la dette de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) a "nettement augmenté", conséquemment à l'évolution des besoins en soins. Tout en défendant le droit d'"accès" pour tous au médicament, il a plaidé pour lutter contre les "gros gaspillages" de ces produits, aussi bien dans le public qu'en officines, et ce, a-t-il relevé, "en raison de la mauvaise gestion". Aussi, il a insisté sur le concept de la pharmacie au sein des hôpitaux laquelle "doit être forte", considérant "inconcevable qu'en 2017, des médecins gèrent eux-mêmes les cartons de médicaments alors qu'il doivent s'occuper uniquement du patient". Interpellé plus particulièrement sur les cas de décès de parturientes, le premier responsable du secteur de la santé a déploré "tout décès évitable" et considéré que le taux national de mortalité en couches demeure "élevé en comparaison à celui des pays développés mais qu'il ne l'est pas par rapport à celui des pays voisins". Il a rappelé, à ce sujet, qu'il y a 10 ans, plus de 160 à 170 cas de décès étaient enregistrés sur les 100.000 naissances vivantes, contre moins de 60 pour 100.000 naissances vivantes actuellement.