La frénésie de la vitesse, encore et toujours ! Combinée au délabrement des routes, elle s'avère inéluctablement fatale. La frénésie de la vitesse, encore et toujours ! Combinée au délabrement des routes, elle s'avère inéluctablement fatale. Et c'est l'interminable hécatombe, la mort toujours recommencée, la tragédie inlassablement renouvelée. Il était environ 15 heures 20 mn au lieu-dit «Sfid» au sur la RN 6 reliant les wilayas de Saïda et d'El Bayadh, un tragique accident de la circulation s'est produit avant-hier (jeudi), suite à une collision entre un bus de transport de voyageurs en direction de la wilaya d'El Bayadh et un taxi collectif provenant de la wilaya de Béchar. Cet accident mortel vient s'ajouter à d'autres catastrophes routières toutes aussi dramatiques qui surviennent assez régulièrement sur nos routes. Le drame s'est soldé par un bilan trèslourd. Pas moins d'une quinzaine de morts et une vingtaine de blessées, selon un communiquéde la Protection civile algérienne. Les blessés, dont certains dans un état grave, ont été évacués par les éléments de la Protection civile vers l'hôpital de Saïda. Les agents de laProtection civile ont évacuédes blessés vers la polyclinique de la commune d'Ain Lahdjar et transféré les corps des victimesvers la morgue de l'hôpital «Ahmed Medeghri» du chef-lieu de wilaya de Saida. Le wali de Saida, Seif El Islam Louh s'est rendu sur les lieux. Les services de la Gendarmerienationale ont ouvert une enquête sur les circonstances dece drame. Tous les jours que Dieu fait, les différents services de sécurité et de la Protection civile, ne cessent de communiquer leurs bilans des accidents de la route. De vrais bilans de guerre! Cette situation déplorable perdure depuis des années et les conducteurs algériens ne semblent pas sensibles aux diverses campagnes de sensibilisationet à ce qui arrive aux autres. Et l'impression qui se dégage est que les pouvoirs publics sont impuissants devant l'hécatombe. Pas plusloin que trois jours le bilan macabre des victimes pour l'année précédente avancé par le Centre national de prévention et de sécurité routières (CNPSR) donne froid dans le dos. On a déploré 3.639 morts et 6.287 blessées dans 25.038 accidents de la route qui ont eu lieu à travers le territoire algérien. C'est le triste constat que dressent une nouvelle fois les services concernés. Selon les données rendues publiques par le CNPSR, 96% des accidents de la route enregistrées au 1er semestre 2017 sont dus au facteur humain : excès de vitesse (22%), manque de vigilance dans les zones urbaines (13,15%), dépassements dangereux (6,37%)... La tranche d'âge située entre 18 et 29 ans, indiquent ces données, est la plus impliquée dans les accidents e la circulation. Aucune des catastrophes routières que l'on y enregistre ne relève du hasard ou de la fatalité. Il s'agit toujours de risques évitables que l'on peut parfaitement conjurer. Des pistes de solutions existent, parmi lesquelles: la formation continue des conducteurs, l'amélioration des infrastructures routières, le contrôle renforcé de la circulation, la sanction rigoureuse des infractions au code de laroute... C'est le prix à payer pour sauver des vies et préserver des biens. Et c'est l'interminable hécatombe, la mort toujours recommencée, la tragédie inlassablement renouvelée. Il était environ 15 heures 20 mn au lieu-dit «Sfid» au sur la RN 6 reliant les wilayas de Saïda et d'El Bayadh, un tragique accident de la circulation s'est produit avant-hier (jeudi), suite à une collision entre un bus de transport de voyageurs en direction de la wilaya d'El Bayadh et un taxi collectif provenant de la wilaya de Béchar. Cet accident mortel vient s'ajouter à d'autres catastrophes routières toutes aussi dramatiques qui surviennent assez régulièrement sur nos routes. Le drame s'est soldé par un bilan trèslourd. Pas moins d'une quinzaine de morts et une vingtaine de blessées, selon un communiquéde la Protection civile algérienne. Les blessés, dont certains dans un état grave, ont été évacués par les éléments de la Protection civile vers l'hôpital de Saïda. Les agents de laProtection civile ont évacuédes blessés vers la polyclinique de la commune d'Ain Lahdjar et transféré les corps des victimesvers la morgue de l'hôpital «Ahmed Medeghri» du chef-lieu de wilaya de Saida. Le wali de Saida, Seif El Islam Louh s'est rendu sur les lieux. Les services de la Gendarmerienationale ont ouvert une enquête sur les circonstances dece drame. Tous les jours que Dieu fait, les différents services de sécurité et de la Protection civile, ne cessent de communiquer leurs bilans des accidents de la route. De vrais bilans de guerre! Cette situation déplorable perdure depuis des années et les conducteurs algériens ne semblent pas sensibles aux diverses campagnes de sensibilisationet à ce qui arrive aux autres. Et l'impression qui se dégage est que les pouvoirs publics sont impuissants devant l'hécatombe. Pas plusloin que trois jours le bilan macabre des victimes pour l'année précédente avancé par le Centre national de prévention et de sécurité routières (CNPSR) donne froid dans le dos. On a déploré 3.639 morts et 6.287 blessées dans 25.038 accidents de la route qui ont eu lieu à travers le territoire algérien. C'est le triste constat que dressent une nouvelle fois les services concernés. Selon les données rendues publiques par le CNPSR, 96% des accidents de la route enregistrées au 1er semestre 2017 sont dus au facteur humain : excès de vitesse (22%), manque de vigilance dans les zones urbaines (13,15%), dépassements dangereux (6,37%)... La tranche d'âge située entre 18 et 29 ans, indiquent ces données, est la plus impliquée dans les accidents e la circulation. Aucune des catastrophes routières que l'on y enregistre ne relève du hasard ou de la fatalité. Il s'agit toujours de risques évitables que l'on peut parfaitement conjurer. Des pistes de solutions existent, parmi lesquelles: la formation continue des conducteurs, l'amélioration des infrastructures routières, le contrôle renforcé de la circulation, la sanction rigoureuse des infractions au code de laroute... C'est le prix à payer pour sauver des vies et préserver des biens.