Said Sadi a annoncé, hier qu'il ne sera plus un « militant structuré » du RCD. « Voilà succinctement le message que je tenais à vous délivrer dans la dernière déclaration en tant que militant structuré», a indiqué l'un des membres fondateurs du RCD dans son discours, prononcé au congrès du parti, qui se tient à partir d'aujourd'hui à Alger. Said Sadi a annoncé, hier qu'il ne sera plus un « militant structuré » du RCD. « Voilà succinctement le message que je tenais à vous délivrer dans la dernière déclaration en tant que militant structuré», a indiqué l'un des membres fondateurs du RCD dans son discours, prononcé au congrès du parti, qui se tient à partir d'aujourd'hui à Alger. «D'ultimes défis attendent ma génération. Ceux avec qui j'ai partagé les luttes de notre jeunesse souhaitent repenser l'évaluation de notre engagement pour le rendre plusvisible et le protéger des falsifications quiont mutilé et perverti la Guerre de libération », a t-il ajouté.À la fin de son intervention, Said Sadi est revenusur les déclarations d'AhmedOuyahia concernant la position du président Bouteflika sur l'interdiction de la conférence de MouloudMammeri, sans les citer. « À travers la conférence interdite de Mouloud Mammeri en mars 1980, dont on vient de donner une version des plus contestables, on greffe une paternité douteuse à notre combat. Ce n'est pas le lieu d'épiloguer sur cette dernière supercherie mais il faudra rapidement remettre les pendules à l'heure pour que les positions de tout un chacun dans cette séquence historique soient connues dans leur pleine et entière vérité », a-t-il précisé. Said Sadi a affirmé qu'il sera « engagé dans d'autres registres et sur d'autres terrains ». «Mais je partagerai toujours avec vous nos postulats éthiques et j'honorerai comme au premier jours nos professions de foi », a-t-il conclu. "La mère de nos problèmes reste la fraude électorale" De son côté, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie, MohcineBelabbas a appelé, hier, à mettre fin à la fraude électorale qui reste la mère des problèmes du pays en suggérant la mise en place d'une instance indépendante de surveillance des élections.Le leader du RCD, qui intervenait à l'ouverture des travaux du 5e congrès de son parti à Alger placé sous le slogan "Un nouveau départ pour uneAlgérie de progrès", a plaidé en de la création d'une instance nationale permanente chargée de la gestion des élections qui doit être institutionnellement indépendante du gouvernement et dotée de son propre budget dont elle assure la gestion.Il soutenu que "la mère des problèmes dans notre pays est la fraude électorale. Tant que ce cancer ne sera pas extirpé, il est vain de chercher à connaître la représentativité des partis et leur influence effective dans la champ politique national" avant de rappelerque "depuis 1962, toutes les élections sont des scrutins à laNaegelen, a déclaré, dans un moment de fugace sincérité, le chef de l'Etatqui sait de quoi il parle en matière de manipulations électorales". Pour l'orateur, "depuis l'indépendance, nulle échéance n'a été faite pour permettre de désigner des formations sur la base de résultats sincères et, le cas échéant, de dégager des alliances sur la base de négociations claires. Cela prendra le temps qu'il faudramais notre mobilisation sur ce sujet sera intraitable". Pour Belabbas, "notre proposition de l'instauration d'une instance nationale indépendante de gestion des élections n'est pas un instrument qui vise simplement à combattrela fraude électorale. Elle est le moyen par lequel le pays peut amorcer un processus quirestitue la parole au peuple pour doter l'Algérie d'institutions crédibles et performantes pour enfin prendre rendez-vous avec l'alternance démocratique". Le président sortant du RCD s'est attaqué au pouvoir l'accusant de s'adonner à des "calculs d'épicier" qui, pour lui, "sont àl'antipode de lagouvernance d'un pays qui a donné le signal mondial à la fin du colonialisme" et du "pays de la révolution qui a chassé la France coloniale et qui l'a contrainte à se retirer de la plupart de ses colonies d'Afrique". Poursuivant son allocution, Belabbas estime que "notre peuple est candidat à un destin autre que celui de surveiller les prix du pétrole, les modalités d'octroi de visas par l'Europe ou les investissements spéculatifs" de potentats du Golfe qui, par ailleurs,sont les premiers suppôts des politiques antipopulaires quand ils ne financent pas lesorganisations terroristes dans de nombreuxpays ou qu'ils se révèlent être des obstacles majeurs à l'aspiration du peuple palestinienpour ériger son Etat sur ses terres". Dans lamême allocution, le président duRCDa égalementdéveloppé les différents chantiers qu'il suggère de mettre en oeuvre "redonnerespoir et dynamisme à notre jeunesse et, à travers elle, à notre peuple". A noter qu'au programme des travaux du 5econgrès du RCD, entamé hier et qui se poursuivra jusqu'à aujourd'hui samedi, l'électiondu Président du parti et des membres duConseil national ainsi que la tenue de la première session du Conseil national. «D'ultimes défis attendent ma génération. Ceux avec qui j'ai partagé les luttes de notre jeunesse souhaitent repenser l'évaluation de notre engagement pour le rendre plusvisible et le protéger des falsifications quiont mutilé et perverti la Guerre de libération », a t-il ajouté.À la fin de son intervention, Said Sadi est revenusur les déclarations d'AhmedOuyahia concernant la position du président Bouteflika sur l'interdiction de la conférence de MouloudMammeri, sans les citer. « À travers la conférence interdite de Mouloud Mammeri en mars 1980, dont on vient de donner une version des plus contestables, on greffe une paternité douteuse à notre combat. Ce n'est pas le lieu d'épiloguer sur cette dernière supercherie mais il faudra rapidement remettre les pendules à l'heure pour que les positions de tout un chacun dans cette séquence historique soient connues dans leur pleine et entière vérité », a-t-il précisé. Said Sadi a affirmé qu'il sera « engagé dans d'autres registres et sur d'autres terrains ». «Mais je partagerai toujours avec vous nos postulats éthiques et j'honorerai comme au premier jours nos professions de foi », a-t-il conclu. "La mère de nos problèmes reste la fraude électorale" De son côté, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie, MohcineBelabbas a appelé, hier, à mettre fin à la fraude électorale qui reste la mère des problèmes du pays en suggérant la mise en place d'une instance indépendante de surveillance des élections.Le leader du RCD, qui intervenait à l'ouverture des travaux du 5e congrès de son parti à Alger placé sous le slogan "Un nouveau départ pour uneAlgérie de progrès", a plaidé en de la création d'une instance nationale permanente chargée de la gestion des élections qui doit être institutionnellement indépendante du gouvernement et dotée de son propre budget dont elle assure la gestion.Il soutenu que "la mère des problèmes dans notre pays est la fraude électorale. Tant que ce cancer ne sera pas extirpé, il est vain de chercher à connaître la représentativité des partis et leur influence effective dans la champ politique national" avant de rappelerque "depuis 1962, toutes les élections sont des scrutins à laNaegelen, a déclaré, dans un moment de fugace sincérité, le chef de l'Etatqui sait de quoi il parle en matière de manipulations électorales". Pour l'orateur, "depuis l'indépendance, nulle échéance n'a été faite pour permettre de désigner des formations sur la base de résultats sincères et, le cas échéant, de dégager des alliances sur la base de négociations claires. Cela prendra le temps qu'il faudramais notre mobilisation sur ce sujet sera intraitable". Pour Belabbas, "notre proposition de l'instauration d'une instance nationale indépendante de gestion des élections n'est pas un instrument qui vise simplement à combattrela fraude électorale. Elle est le moyen par lequel le pays peut amorcer un processus quirestitue la parole au peuple pour doter l'Algérie d'institutions crédibles et performantes pour enfin prendre rendez-vous avec l'alternance démocratique". Le président sortant du RCD s'est attaqué au pouvoir l'accusant de s'adonner à des "calculs d'épicier" qui, pour lui, "sont àl'antipode de lagouvernance d'un pays qui a donné le signal mondial à la fin du colonialisme" et du "pays de la révolution qui a chassé la France coloniale et qui l'a contrainte à se retirer de la plupart de ses colonies d'Afrique". Poursuivant son allocution, Belabbas estime que "notre peuple est candidat à un destin autre que celui de surveiller les prix du pétrole, les modalités d'octroi de visas par l'Europe ou les investissements spéculatifs" de potentats du Golfe qui, par ailleurs,sont les premiers suppôts des politiques antipopulaires quand ils ne financent pas lesorganisations terroristes dans de nombreuxpays ou qu'ils se révèlent être des obstacles majeurs à l'aspiration du peuple palestinienpour ériger son Etat sur ses terres". Dans lamême allocution, le président duRCDa égalementdéveloppé les différents chantiers qu'il suggère de mettre en oeuvre "redonnerespoir et dynamisme à notre jeunesse et, à travers elle, à notre peuple". A noter qu'au programme des travaux du 5econgrès du RCD, entamé hier et qui se poursuivra jusqu'à aujourd'hui samedi, l'électiondu Président du parti et des membres duConseil national ainsi que la tenue de la première session du Conseil national.