Le bras de fer continue entre la tutelle et les enseignants grévistes. Imperturbable, la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, refuse de se soumettre devant le CNAPEST. Le bras de fer continue entre la tutelle et les enseignants grévistes. Imperturbable, la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, refuse de se soumettre devant le CNAPEST. Elle affiche un niet catégorique aux revendications des enseignants grévistes. La « dame de fer » comme aiment certains l'appeler, n'a pas manqué, d'appeler l'ensemble desenseignants à avoir le sens de la responsabilité et ne pas prendre les élèves enotage. Parce que, selon elle, à la fin, l'élève est la seule victime de ces décisions prises par le partenaire social. La ministre avait même averti en plan A, que les journées de grève seront défalquées des salaires. Cependant, plus déterminés qu'elle, les enseignants contractuels et vacataires n'envisagent ni de faire marche arrière ni de renoncer à leur droit qualifié de «légitime ». Juste pour rappel, Nouria Benghebrit a su réconcilier les partenairessociaux l'année passée où elle a fait garantir une année de calme et de paix à son secteur, mais pas cette fois. Ne s'annonçantpas vaincue, la ministre passe au plan B. Il s'agit d'une méthode peu orthodoxe ! La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a décidé de joindre la parole à l'action en appliquant les procédures administratives relatives au licenciement des enseignants révistes, ayant refusé de regagner leurs postes de travail après la décision de justice, qualifiant d'"illégale" leur grève.Apparemment, selon l'inspecteur général du ministère de l'Education, Nadjadi Messeguem, ce plan B, conçu par la tutelle commence à récolter ses fruits. Des milliersd'enseignants, en grève depuis le 26 novembre dernier, ont repris leurs postes de travail après réception des mises endemeure envoyées par le ministère de l'Education nationale a indiqué le même responsable sur les ondes de la Radionationale chaîne III. «Nous avons entamé la procédure par l'envoi des mises endemeure aux enseignants grévistes les enjoignant de reprendre les cours. Et jepeux dire que des milliers regagnent quotidiennement leurs postes de travail», aaffirméM. Messeguem, citant à l'occasionle cas de «plus de 2000 enseignants qui ont rejoint, mercredi, leur travail». Excluant l'hypothèse de l'année blanche, M. Messeguem, a précisé qu'environ 500 à 600 enseignants de la wilaya de Blida risquent la radiation. Selon le même responsable, le ministère est en droit d'user de ce moyen légale pour mettrefin à ce mouvement de protestation, que la justicea déclaré "illégal", a-t-il rappelé, faisant appel à "la sagesse des enseignants,afin d'éviter, a-t-il dit, la radiation". L'inspecteur général du ministère a faitsavoir, dans ce cadre, que "la tutelle a faitappel aux vacataires pour dispenser des cours, afin de rattraper le retard enregistré,à l'instar de la wilaya de Blida où 426 enseignants remplaçants ont été recrutés". Les grévistes de la wilaya de Tizi Ouzouont, eux-aussi, été remplacés, a-t-il ajouté, précisant que des inspecteurs ontété réquisitionnés afin de suivre le travail de ces vacataires, à travers, entre autres,des visites aux enseignants en classe et la tenue des journées pédagogiques. M.Messeguem a déploré l'existence de plusieurs lacunes dans le texte régissant le droit de grève, proposant à cet effet sa "révision". "Le droit de grève est constitutionnel mais nous souhaitons qu'il soitmieux réglementé, parce que, nous considérons que le texte régissant ce droit comporte, actuellement, des lacunes", a-t-il déclaré, soulignant que dans beaucoup depays la grève est interdite dans le secteur de l'Education. Elle affiche un niet catégorique aux revendications des enseignants grévistes. La « dame de fer » comme aiment certains l'appeler, n'a pas manqué, d'appeler l'ensemble desenseignants à avoir le sens de la responsabilité et ne pas prendre les élèves enotage. Parce que, selon elle, à la fin, l'élève est la seule victime de ces décisions prises par le partenaire social. La ministre avait même averti en plan A, que les journées de grève seront défalquées des salaires. Cependant, plus déterminés qu'elle, les enseignants contractuels et vacataires n'envisagent ni de faire marche arrière ni de renoncer à leur droit qualifié de «légitime ». Juste pour rappel, Nouria Benghebrit a su réconcilier les partenairessociaux l'année passée où elle a fait garantir une année de calme et de paix à son secteur, mais pas cette fois. Ne s'annonçantpas vaincue, la ministre passe au plan B. Il s'agit d'une méthode peu orthodoxe ! La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a décidé de joindre la parole à l'action en appliquant les procédures administratives relatives au licenciement des enseignants révistes, ayant refusé de regagner leurs postes de travail après la décision de justice, qualifiant d'"illégale" leur grève.Apparemment, selon l'inspecteur général du ministère de l'Education, Nadjadi Messeguem, ce plan B, conçu par la tutelle commence à récolter ses fruits. Des milliersd'enseignants, en grève depuis le 26 novembre dernier, ont repris leurs postes de travail après réception des mises endemeure envoyées par le ministère de l'Education nationale a indiqué le même responsable sur les ondes de la Radionationale chaîne III. «Nous avons entamé la procédure par l'envoi des mises endemeure aux enseignants grévistes les enjoignant de reprendre les cours. Et jepeux dire que des milliers regagnent quotidiennement leurs postes de travail», aaffirméM. Messeguem, citant à l'occasionle cas de «plus de 2000 enseignants qui ont rejoint, mercredi, leur travail». Excluant l'hypothèse de l'année blanche, M. Messeguem, a précisé qu'environ 500 à 600 enseignants de la wilaya de Blida risquent la radiation. Selon le même responsable, le ministère est en droit d'user de ce moyen légale pour mettrefin à ce mouvement de protestation, que la justicea déclaré "illégal", a-t-il rappelé, faisant appel à "la sagesse des enseignants,afin d'éviter, a-t-il dit, la radiation". L'inspecteur général du ministère a faitsavoir, dans ce cadre, que "la tutelle a faitappel aux vacataires pour dispenser des cours, afin de rattraper le retard enregistré,à l'instar de la wilaya de Blida où 426 enseignants remplaçants ont été recrutés". Les grévistes de la wilaya de Tizi Ouzouont, eux-aussi, été remplacés, a-t-il ajouté, précisant que des inspecteurs ontété réquisitionnés afin de suivre le travail de ces vacataires, à travers, entre autres,des visites aux enseignants en classe et la tenue des journées pédagogiques. M.Messeguem a déploré l'existence de plusieurs lacunes dans le texte régissant le droit de grève, proposant à cet effet sa "révision". "Le droit de grève est constitutionnel mais nous souhaitons qu'il soitmieux réglementé, parce que, nous considérons que le texte régissant ce droit comporte, actuellement, des lacunes", a-t-il déclaré, soulignant que dans beaucoup depays la grève est interdite dans le secteur de l'Education.