Lors d'un meeting populaire qu'il a tenu à Biskra, ce vendredi 16 février, le patron du RND et Premierministre, s'attaquant aux enseignants grévistes duCnapeste, a qualifié certains instituteurs de "pirates qui dispensent des cours dans des garages à 500 dinars de l'heure". Lors d'un meeting populaire qu'il a tenu à Biskra, ce vendredi 16 février, le patron du RND et Premierministre, s'attaquant aux enseignants grévistes duCnapeste, a qualifié certains instituteurs de "pirates qui dispensent des cours dans des garages à 500 dinars de l'heure". Àpropos des médecins résidents grévistes, Ouyahia a déclaré : "Il est facile pour le ministre de la Santé ou aux autres responsables de satisfaire leurs revendications portant abrogation du service civil. Le ministre habite dans la capitale mais est-ce que nous voulons undésert médical en Algérie ?". Les médecins résidents n'ontpas tardé à réagir aux proposd'Ahmed Ouyahia . "Ya Ouyahia, manach khayfine (Ouyahia, nous n'avons paspeur !), ont scandé les médecins résidents hier matin dans un rassemblement improvisé à l'hôpital Mustapha.Le Camra, syndicat autonome des médecins résidents, prévientque "la grève va se poursuivre, car nos revendications sont légitimes, c'est leur ignorancequi va conduire à l'anarchie. Des propos "décevants" pour le Camra Des propos "décevants" et un "appel à la répression", pour ledocteur Nehlil, médecin résident à Tizi-Ouzou et membre du bureau national du Collectifautonome des médecins résidents algériens (Camra). Pourlui, "Ouyahia n'a fait qu'ajouterde l'huile sur le feu alors que nous nous attendions à undénouement proche du conflit". Les propos tenus par Ouyahia contre les médecins résidents, les accusant notamment defavoriser l'anarchie, sont "diffamatoires et populistes" pour le docteur Taileb Mohamed,résident au CHU Mustapha- Pacha et membre du bureau national du Camra. "Il n'amême pas pris la peine de lire nos revendications parce qu'à aucun moment nous n'avons pas demandé la suppression du service civil. On ne demandequ'un service civil facultatif, plus efficace et avec plus de mesures incitatives", a insistéle docteur Taileb. "Il sait très bien que noussommes civilisés, pacifiques,nous avons fait des marchessans rien casser, c'est une réactionqui marque son incapacité à régler les problèmes, apparemment ils essaient d'utiliser des méthodes très anciennes derépression et de populisme dont les Algériens ont en marre", a ajouté le docteur Taileb, répondant notamment à l'accusation d'"anarchie", formulée par Ouyahia à l'encontre des grévistes. Les négociations entre le Camra et les autorités ont été interrompues, le dimanche 4 février, lorsque les membres de la commission intersectorielle,interlocuteurs des résidents désignés par le ministre de la Santé, ont conditionné la poursuite des discussions par le gelde la grève, ce qu'ont refusé les résidents. Depuis, les autorités semblentprivilégier d'autres moyens queles discussions pour régler le problème des résidents. "Pour l'instant il n'y a aucune perspective de résolution duconflit, ils ont essayé de nous diviser, de nous infiltrer, ils ont de négocier avec certainsrésidents non représentatifs, ils ont essayé la force et les intimidations, ils ont ponctionné les salaires dans certains hôpitaux seulement poursemer le doute, ils ont essayé de retourner les citoyens contre nous, mais en vain", a détaillé le docteuraile Rien de nouveau pour le Cnapeste Pour Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste, lesdéclarations d'Ouyahia "n'apportent rien de nouveau et n'ont pas dérogé à la posture adoptée par les cadres des secteursqui connaissent desgrèves depuis des mois". Quant à la déclaration d'Ouyahia, où il a affirmé que "l'heure de l'application de la loi a sonné", le porte-parole du Cnapeste assure que son syndicat est "avec le respect des lois et pour leur application sur tout le monde, mais il fautidentifier les responsables de cette situation tendue". "Nous espérions qu'Ouyahia rattrape la situation et qu'il nous propose des solutions qui aideraient à calmer la situationet à ramener la stabilité à tousles secteurs en sa qualité de Premier ministre", regrette M. Boudiba, avant d'ajouter que "sa première mission est d'apporter des solutions et d'ouvrir le dialogue et non d'avoir recours aux menaces". Àpropos des médecins résidents grévistes, Ouyahia a déclaré : "Il est facile pour le ministre de la Santé ou aux autres responsables de satisfaire leurs revendications portant abrogation du service civil. Le ministre habite dans la capitale mais est-ce que nous voulons undésert médical en Algérie ?". Les médecins résidents n'ontpas tardé à réagir aux proposd'Ahmed Ouyahia . "Ya Ouyahia, manach khayfine (Ouyahia, nous n'avons paspeur !), ont scandé les médecins résidents hier matin dans un rassemblement improvisé à l'hôpital Mustapha.Le Camra, syndicat autonome des médecins résidents, prévientque "la grève va se poursuivre, car nos revendications sont légitimes, c'est leur ignorancequi va conduire à l'anarchie. Des propos "décevants" pour le Camra Des propos "décevants" et un "appel à la répression", pour ledocteur Nehlil, médecin résident à Tizi-Ouzou et membre du bureau national du Collectifautonome des médecins résidents algériens (Camra). Pourlui, "Ouyahia n'a fait qu'ajouterde l'huile sur le feu alors que nous nous attendions à undénouement proche du conflit". Les propos tenus par Ouyahia contre les médecins résidents, les accusant notamment defavoriser l'anarchie, sont "diffamatoires et populistes" pour le docteur Taileb Mohamed,résident au CHU Mustapha- Pacha et membre du bureau national du Camra. "Il n'amême pas pris la peine de lire nos revendications parce qu'à aucun moment nous n'avons pas demandé la suppression du service civil. On ne demandequ'un service civil facultatif, plus efficace et avec plus de mesures incitatives", a insistéle docteur Taileb. "Il sait très bien que noussommes civilisés, pacifiques,nous avons fait des marchessans rien casser, c'est une réactionqui marque son incapacité à régler les problèmes, apparemment ils essaient d'utiliser des méthodes très anciennes derépression et de populisme dont les Algériens ont en marre", a ajouté le docteur Taileb, répondant notamment à l'accusation d'"anarchie", formulée par Ouyahia à l'encontre des grévistes. Les négociations entre le Camra et les autorités ont été interrompues, le dimanche 4 février, lorsque les membres de la commission intersectorielle,interlocuteurs des résidents désignés par le ministre de la Santé, ont conditionné la poursuite des discussions par le gelde la grève, ce qu'ont refusé les résidents. Depuis, les autorités semblentprivilégier d'autres moyens queles discussions pour régler le problème des résidents. "Pour l'instant il n'y a aucune perspective de résolution duconflit, ils ont essayé de nous diviser, de nous infiltrer, ils ont de négocier avec certainsrésidents non représentatifs, ils ont essayé la force et les intimidations, ils ont ponctionné les salaires dans certains hôpitaux seulement poursemer le doute, ils ont essayé de retourner les citoyens contre nous, mais en vain", a détaillé le docteuraile Rien de nouveau pour le Cnapeste Pour Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapeste, lesdéclarations d'Ouyahia "n'apportent rien de nouveau et n'ont pas dérogé à la posture adoptée par les cadres des secteursqui connaissent desgrèves depuis des mois". Quant à la déclaration d'Ouyahia, où il a affirmé que "l'heure de l'application de la loi a sonné", le porte-parole du Cnapeste assure que son syndicat est "avec le respect des lois et pour leur application sur tout le monde, mais il fautidentifier les responsables de cette situation tendue". "Nous espérions qu'Ouyahia rattrape la situation et qu'il nous propose des solutions qui aideraient à calmer la situationet à ramener la stabilité à tousles secteurs en sa qualité de Premier ministre", regrette M. Boudiba, avant d'ajouter que "sa première mission est d'apporter des solutions et d'ouvrir le dialogue et non d'avoir recours aux menaces".