Cyclisme/Tour d'Algérie 2025 (4e étape) : l'Algérien Yacine Hamza signe un 4e succès et garde le maillot jaune    Croissant Rouge Algérien: lancement à partir de Blida de la campagne de "Solidarité Ramadhan"    La France doit nettoyer les sites contaminés par ses explosions nucléaires en Algérie    Projet du gazoduc TSGP: Une étape décisive engagée lors de la 4e réunion ministérielle d'Alger    Ouled Djellal: décès du moudjahid Touhami Thabet    M. Saihi rencontre les membres du Syndicat national des corps communs de la santé publique    Ouverture de la 46e session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA à Addis-Abeba avec la participation de M. Attaf    Algérie-Slovénie : la coopération dans le domaine des technologies spatiales au menu d'une rencontre à Alger    Les affabulations du Maroc n'ont pas de limites...    Le Fonds souverain algéro-omanais commun donnera une forte impulsion aux investissements dans les deux pays    Pluies orageuses sur les wilayas du centre jeudi    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 48.222 martyrs et 111.674 blessés    L'affiche MCA-JSK, l'ESM et l'USB sommés de réagir    COA : L'AG des athlètes olympiques,des médecins et des journalistes, ce jeudi    Santos : Neymar loupe la deuxième marche    Augmentation du soutien au livre en 2025    Huit pièces en lice à Annaba    Krikou souligne le rôle actif des jeunes dans l'édification constitutionnelle de l'Etat et la préservation des acquis    Cyclisme/Tour d'Algérie 2025 (3e étape) : l'Algérien Yacine Hamza décroche un 3e succès de rang et reste en jaune    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie au Liban    Fédération algérienne de handball: l'Assemblée générale élective le 6 mars prochain    Illizi: une vingtaine d'artistes nationaux et étrangers à l'exposition N'Ajjer d'arts plastiques    Ouled Djellal: La dépouille mortelle du moudjahid Mohamed Labiad inhumée au cimetière de Sidi Khaled    L'UGTA disponible pour un dialogue «approfondi»    Le ministre nigérien du pétrole en visite de travail en Algérie    Coup d'envoi d'une caravane d'aide au peuple palestinien    Arrestation de cinq dealers    Journée d'étude sur «Le cancer en Algérie», mardi prochain    Des colons prennent d'assaut la mosquée Al-Aqsa    Les principaux indicateurs économiques    Wilayas de l'Ouest Installation des présidents et procureurs généraux des Cours de justice    MAE iranien : Le projet de déplacement forcé des habitants de Ghaza s'inscrit dans le plan colonial d'«effacement de la Palestine»    L'imprudent et impudent Donald Trump dévoile les enjeux de la guerre proxy à Ghaza    La maison des Brontë à Haworth en Angleterre    Saïd Chanegriha se rend aux entreprises Bharat Forge Limited et Larsen And Toubro    Un crime horrible qui fait encore des victimes        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Décés du prisonnier politique sahraoui Mohamed el Ayoubi
Groupe gdeim izik
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 02 - 2018

Le prisonnier politique sahraoui du groupe Gdeim Izik, Mohamed El Ayoubi,est décédé mercredi soir dans la ville occupée d'El Ayoun en raisondes dures conditions et des mauvais traitements dans les prisons marocaines, a rapporté avant-hier l'agence de presse sahraouie (SPS).
Le prisonnier politique sahraoui du groupe Gdeim Izik, Mohamed El Ayoubi,est décédé mercredi soir dans la ville occupée d'El Ayoun en raisondes dures conditions et des mauvais traitements dans les prisons marocaines, a rapporté avant-hier l'agence de presse sahraouie (SPS).
El Ayoubi qui purgeait une lourde peine de 20 ans de prison ferme, a été arrêté par les autorités d'occupation marocaineslors du démantèlement sauvagedu camp de Gdeim Izik, le 8novembre 2010. Il a subi toutes les formes de torture physiqueet morale durant son arrestation au siège de la gendarmerie et au poste de police dans la ville occupée d'El Ayoun, avant d'être transféré avec ses collègues le 11 novembre à Salé Rabat (Maroc), a indiqué la même source.
En raison de la torture, il a été contraint à rester sur un fauteuil roulant pendant sa détention à Salé 2 jusqu'au 12 janvier 2011, date à laquelle il a été transféré à l'hôpital de "Souissi" Rabat où il a été admis jusqu'au 28 février 2011. Depuis son retour en prison, son état de santé s'est détérioré en l'absence d'une assistance médicale nécessaire, a précisé l'agence.
Le 31 octobre 2011, tous les prisonniers politiques de Gdeim Izik ont entamé une grève de la faim pour plus d'un mois, appelant à leur libération immédiate et inconditionnelle, notamment Mohamed El Ayoubi, en raison de son état de santé critique. En janvier 2018, Mohamed ElAyoubi a été amputé de deux doigts, en raison du diabète dont il souffre en plus d'autres maladies,en raison des séquelles dela torture et des mauvais traitements.
Ces populations sahraouies, sorties des villes occupées en "exode massif" pour protester contre "la répression et la marginalisation exercée par leMaroc à leur encontre", se sont installées à Gdeim Izik, près de la ville d`El Ayoun, dans descamps qu`elles ont baptisés"Camps de l`indépendance".Quelques 23 prisonniers politiques du groupe Gdeim Izik ont été condamnés en juillet 2017 à de lourdes peines, dont certainesde réclusion à perpétuité, par un tribunal civil, après un "procès manifestement inéquitable".
"Le tribunal civil n'a pas véritablementenquêté sur les allégations de torture de ces personnesen détention et a jugé recevables des informations extorquées par ce moyen", selonles rapport d'ONG comme Amnesty. Ces ONG avaient mainte fois souligné également les conditions carcérales non conformes aux normes humaines et internationales, ajoutant que les autorités judiciaires marocaines = "n'ont pas enquêté sérieusementsur les tortures et les mauvais traitements que les policiers leur ont fait subir, ni amené les responsables présumés à rendre des comptes".
"Les autorités ont maintenu plusieurs personnes en détention prolongée à l'isolement, ce qui s'apparentait à de la torture ou à d'autres mauvais traitements. Un prisonnier,Ali Aarrass, a été détenu à l'isolement pendant plus d'un an", avait affirmé un rapport d'Amnesty.Il a attesté également que les autorités marocaines n'ont pris aucune mesure pour remédier à l'impunité dont bénéficiaient les auteurs de "graves violations,notamment, la pratiquesystématique de la torture, lesdisparitions forcées et les exécutions extrajudiciaires, perpétréesau Maroc et au Sahara occidental".
El Ayoubi qui purgeait une lourde peine de 20 ans de prison ferme, a été arrêté par les autorités d'occupation marocaineslors du démantèlement sauvagedu camp de Gdeim Izik, le 8novembre 2010. Il a subi toutes les formes de torture physiqueet morale durant son arrestation au siège de la gendarmerie et au poste de police dans la ville occupée d'El Ayoun, avant d'être transféré avec ses collègues le 11 novembre à Salé Rabat (Maroc), a indiqué la même source.
En raison de la torture, il a été contraint à rester sur un fauteuil roulant pendant sa détention à Salé 2 jusqu'au 12 janvier 2011, date à laquelle il a été transféré à l'hôpital de "Souissi" Rabat où il a été admis jusqu'au 28 février 2011. Depuis son retour en prison, son état de santé s'est détérioré en l'absence d'une assistance médicale nécessaire, a précisé l'agence.
Le 31 octobre 2011, tous les prisonniers politiques de Gdeim Izik ont entamé une grève de la faim pour plus d'un mois, appelant à leur libération immédiate et inconditionnelle, notamment Mohamed El Ayoubi, en raison de son état de santé critique. En janvier 2018, Mohamed ElAyoubi a été amputé de deux doigts, en raison du diabète dont il souffre en plus d'autres maladies,en raison des séquelles dela torture et des mauvais traitements.
Ces populations sahraouies, sorties des villes occupées en "exode massif" pour protester contre "la répression et la marginalisation exercée par leMaroc à leur encontre", se sont installées à Gdeim Izik, près de la ville d`El Ayoun, dans descamps qu`elles ont baptisés"Camps de l`indépendance".Quelques 23 prisonniers politiques du groupe Gdeim Izik ont été condamnés en juillet 2017 à de lourdes peines, dont certainesde réclusion à perpétuité, par un tribunal civil, après un "procès manifestement inéquitable".
"Le tribunal civil n'a pas véritablementenquêté sur les allégations de torture de ces personnesen détention et a jugé recevables des informations extorquées par ce moyen", selonles rapport d'ONG comme Amnesty. Ces ONG avaient mainte fois souligné également les conditions carcérales non conformes aux normes humaines et internationales, ajoutant que les autorités judiciaires marocaines = "n'ont pas enquêté sérieusementsur les tortures et les mauvais traitements que les policiers leur ont fait subir, ni amené les responsables présumés à rendre des comptes".
"Les autorités ont maintenu plusieurs personnes en détention prolongée à l'isolement, ce qui s'apparentait à de la torture ou à d'autres mauvais traitements. Un prisonnier,Ali Aarrass, a été détenu à l'isolement pendant plus d'un an", avait affirmé un rapport d'Amnesty.Il a attesté également que les autorités marocaines n'ont pris aucune mesure pour remédier à l'impunité dont bénéficiaient les auteurs de "graves violations,notamment, la pratiquesystématique de la torture, lesdisparitions forcées et les exécutions extrajudiciaires, perpétréesau Maroc et au Sahara occidental".


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.