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Décès du prisonnier politique sahraoui Mohamed El Ayoubi
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 02 - 2018

Le prisonnier politique sahraoui du groupe Gdeim Izik, Mohamed El Ayoubi, est décédé mercredi soir dans la ville occupée d'El Ayoun en raison des dures conditions et des mauvais traitements dans les prisons marocaines, a rapporté jeudi l'agence de presse sahraouie (SPS).
El Ayoubi qui purgeait une lourde peine de 20 ans de prison ferme, a été arrêté par les autorités d'occupation marocaines lors du démantèlement sauvage du camp de Gdeim Izik, le 8 novembre 2010. Il a subi toutes les formes de torture physique et morale durant son arrestation au siège de la gendarmerie et au poste de police dans la ville occupée d'El Ayoune, avant d'être transféré avec ses collègues le 11 novembre à Salé Rabat (Maroc), a indiqué la même source. En raison de la torture, il a été contraint à rester sur un fauteuil roulant pendant sa détention à Salé 2 jusqu'au 12 janvier 2011, date à laquelle il a été transféré à l'hôpital de «Souissi» Rabat où il a été admis jusqu'au 28 février 2011. Depuis son retour en prison, son état de santé s'est détérioré en l'absence d'une assistance médicale nécessaire, a précisé l'agence. Le 31 octobre 2011, tous les prisonniers politiques de Gdeim Izik ont entamé une grève de la faim pour plus d'un mois, appelant à leur libération immédiate et inconditionnelle, notamment Mohamed Ayoubi, en raison de son état de santé critique. En janvier 2018, Mohamed Alayoubi a été amputé de deux doigts, en raison du diabète dont il souffre en plus d'autres maladies, en raison des séquelles de la torture et des mauvais traitements. Ces populations sahraouies, sorties des villes occupées en «exode massif» pour protester contre «la répression et la marginalisation exercée par le Maroc à leur encontre», se sont installées à Gdeim Izik, près de la ville d`El Ayoun, dans des camps qu`elles ont baptisés «Camps de l`indépendance». Quelques 23 prisonniers politiques du groupe Gdeim Izik ont été condamnés en juillet 2017 à de lourdes peines, dont certaines de réclusion à perpétuité, par un tribunal civil, après un «procès manifestement inéquitable». «Le tribunal civil n'a pas véritablement enquêté sur les allégations de torture de ces personnes en détention et a jugé recevables des informations extorquées par ce moyen», selon les rapport d'ONG comme Amnesty. Ces ONG avaient mainte fois souligné également les conditions carcérales non conformes aux normes humaines et internationales, ajoutant que les autorités judiciaires marocaines «n'ont pas enquêté sérieusement sur les tortures et les mauvais traitements que les policiers leur ont fait subir, ni amené les responsables présumés à rendre des comptes». «Les autorités ont maintenu plusieurs personnes en détention prolongée à l'isolement, ce qui s'apparentait à de la torture ou à d'autres mauvais traitements. Un prisonnier, Ali Aarrass, a été détenu à l'isolement pendant plus d'un an», avait affirmé un rapport d'Amnesty. Il a attesté également que les autorités marocaines n'ont pris aucune mesure pour remédier à l'impunité dont bénéficiaient les auteurs de «graves violations, notamment, la pratique systématique de la torture, les disparitions forcées et les exécutions extrajudiciaires, perpétrées au Maroc et au Sahara occidental».

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