Le Parlement catalan, dominé par les indépendantistes, tiendra le 1er mars une session plénière pour tenter de débloquer l'investiture d'un nouveau président de région, alors que Carles Puigdemont restel'unique candidat, a annoncé la chambrevendredi. Le Parlement catalan, dominé par les indépendantistes, tiendra le 1er mars une session plénière pour tenter de débloquer l'investiture d'un nouveau président de région, alors que Carles Puigdemont restel'unique candidat, a annoncé la chambrevendredi. Le Parlement régional a indiqué sur soncompte Twitter que son président, Roger Torrent, avait convoqué une session plénière pour le 1er mars à 10h, afin de débattrede quatre propositions de résolution.L'une d'entre elles a été présentée par legroupe Ensemble pour la Catalogne, la liste emmenée par M. Puigdemont, qui avait recueilli le plus de voix dans le camp indépendantiste aux élections régionalesdu 21 décembre. Le texte rappelle que le seul candidatdéclaré est M. Puigdemont, présidentcatalan destitué par Madrid en mêmetemps que tout son gouvernement après la proclamation d'une "république catalane"mort-née le 27 octobre à Barcelone.Il fait aussi valoir que l'assemblée "dispose d'une majorité parlementaire pouraccorder la confiance àCarles Puigdemonti Casamajó comme président de laGénéralité de Catalogne".Cependant l'élection à la tête du gouvernementrégional de M. Puigdemont —volontairement exilé en Belgique depuis près de quatre mois — est d'autant plus problématique qu'il serait arrêté et vraisemblablementplacé en détention provisoirepour "rébellion et sédition" s'il rentrait. La Cour constitutionnelle a averti qu'il ne pouvait pas être investi à distance et devrait au préalable obtenir l'autorisation du juge d'instruction en charge de son dossier pour assister au débat parlementaire d'investiture. Les indépendantistes catalans sont divisés sur la stratégie à suivre, du fait du risque de blocage des institutions catalanes, actuellement placées sous la tutelle de Madrid. Trois autres groupes parlementaires — représentant 61 députés catalans sur 135 — demanderont le 1er mars à M. Torrent de rechercher le moyen de débloquer la situation. La proposition de résolution présentée par le parti libéral et anti-indépendantiste Ciudadanos — quiavait recueilli le plus de voix aux élections régionales — dénonce "le blocage et la paralysie des institutions de la part des partis indépendantistes" et demande à M. Torrent de faciliter l'investiture d'un autre candidat que M. Puigdemont. Les deux autres propositions de résolutions ont été présentées par les socialistes et par la coalition de gauche radicale Catalogne en commun-Podemos. Le Parlement régional a indiqué sur soncompte Twitter que son président, Roger Torrent, avait convoqué une session plénière pour le 1er mars à 10h, afin de débattrede quatre propositions de résolution.L'une d'entre elles a été présentée par legroupe Ensemble pour la Catalogne, la liste emmenée par M. Puigdemont, qui avait recueilli le plus de voix dans le camp indépendantiste aux élections régionalesdu 21 décembre. Le texte rappelle que le seul candidatdéclaré est M. Puigdemont, présidentcatalan destitué par Madrid en mêmetemps que tout son gouvernement après la proclamation d'une "république catalane"mort-née le 27 octobre à Barcelone.Il fait aussi valoir que l'assemblée "dispose d'une majorité parlementaire pouraccorder la confiance àCarles Puigdemonti Casamajó comme président de laGénéralité de Catalogne".Cependant l'élection à la tête du gouvernementrégional de M. Puigdemont —volontairement exilé en Belgique depuis près de quatre mois — est d'autant plus problématique qu'il serait arrêté et vraisemblablementplacé en détention provisoirepour "rébellion et sédition" s'il rentrait. La Cour constitutionnelle a averti qu'il ne pouvait pas être investi à distance et devrait au préalable obtenir l'autorisation du juge d'instruction en charge de son dossier pour assister au débat parlementaire d'investiture. Les indépendantistes catalans sont divisés sur la stratégie à suivre, du fait du risque de blocage des institutions catalanes, actuellement placées sous la tutelle de Madrid. Trois autres groupes parlementaires — représentant 61 députés catalans sur 135 — demanderont le 1er mars à M. Torrent de rechercher le moyen de débloquer la situation. La proposition de résolution présentée par le parti libéral et anti-indépendantiste Ciudadanos — quiavait recueilli le plus de voix aux élections régionales — dénonce "le blocage et la paralysie des institutions de la part des partis indépendantistes" et demande à M. Torrent de faciliter l'investiture d'un autre candidat que M. Puigdemont. Les deux autres propositions de résolutions ont été présentées par les socialistes et par la coalition de gauche radicale Catalogne en commun-Podemos.