La production de la pêche en Algérie reste insuffisante. Seulement 108.000 tonnes ont été pêchées en 2017. Ce qui fait que l'indice de consommation reste des plus faibles avec 4,5 kg par habitant annuellement. La production de la pêche en Algérie reste insuffisante. Seulement 108.000 tonnes ont été pêchées en 2017. Ce qui fait que l'indice de consommation reste des plus faibles avec 4,5 kg par habitant annuellement. C'e s t que le secteur vit une crise qui setraduit par la faiblessedes moyens mis pouraméliorer la production. LeDG de la pêche et de l'aquacultureau niveau du ministère de l'Agriculture, TahaHammouche, a déploré lorsd'une présentation du bilan "le déséquilibre entre l'offre et la demande du fait que la productionen 2017 n'a pas couvertles besoins de cette demande".L'objectif, que devait atteindrel'Algérie pour 112.000tonnes, ne s'est pas traduitconcrètement avec notammentun potentiel qui reste àvaloriser. Pour preuve, l'indicede consommation du poisson n'est pas significatif avec 4,5 kg consomméannuellement par habitantalors que l'OMS recommandedans ses normes 20 kg parhabitant. Le responsable de laDGPA indique également que "la pêche souffre d'un impact sur ces investissements" cequi l'amène à préciser que "50projets aquacoles qui sontentrés en vigueur n'ont produit que 4200 tonnes de poissons".Mais au-delà des chiffres, c'est le marasme de ce secteur qui continue de produire des incohérences. À titr illustratif le recours à la pêche artisanale avec les petitesembarcations et l'absence totale portée sur la pêche continentale en haute mer qui est le vivier par excellence des pays riverains. Il faut reconnaître d'emblée que le secteur souffre également de désorganisation de ses ressources dont l'impact se fait sentir au niveau du nombre de professionnels de pêche et celui des embarcations dédiées à cetitre. Toutefois, pour M.Hammouche, l'option choisie par les pouvoirs publics est celle "de ramener la part de l'élevage aquacole à 50 % de la demande". C'est l'idéal actuellement dans l'investissement à coûts raisonnables et peut couvrir les besoins du marché. Le fait qu'il y ait beaucoup de projets dans cesens, indique le responsable de la DGPA, "témoigne d'une demande de la part des investisseurs dans ce créneau". Il faudra se résoudre sur également le front de la commercialisation pour mieux réguler les prix de certaines variétés de poissons qui défient toutelogique commerciale. Comment se fait-il que le prix de la sardine avoisine les 700 DA alors que nos voisins la cèdent à un tarif qui arrangetous les consommateurs.Pourquoi les variétés en poissons blancs qui peuplent le pourtour des côtes ne sontelles pas exploitées ? Sans omettre que ces mêmes côtes regorgent de foyers d'autres variétés moins connues, mais qui peuvent être exploités si les moyens sont mis à la disposition des professionnels. C'est là que réside le défi proc ain de la pêche en Algérie. C'e s t que le secteur vit une crise qui setraduit par la faiblessedes moyens mis pouraméliorer la production. LeDG de la pêche et de l'aquacultureau niveau du ministère de l'Agriculture, TahaHammouche, a déploré lorsd'une présentation du bilan "le déséquilibre entre l'offre et la demande du fait que la productionen 2017 n'a pas couvertles besoins de cette demande".L'objectif, que devait atteindrel'Algérie pour 112.000tonnes, ne s'est pas traduitconcrètement avec notammentun potentiel qui reste àvaloriser. Pour preuve, l'indicede consommation du poisson n'est pas significatif avec 4,5 kg consomméannuellement par habitantalors que l'OMS recommandedans ses normes 20 kg parhabitant. Le responsable de laDGPA indique également que "la pêche souffre d'un impact sur ces investissements" cequi l'amène à préciser que "50projets aquacoles qui sontentrés en vigueur n'ont produit que 4200 tonnes de poissons".Mais au-delà des chiffres, c'est le marasme de ce secteur qui continue de produire des incohérences. À titr illustratif le recours à la pêche artisanale avec les petitesembarcations et l'absence totale portée sur la pêche continentale en haute mer qui est le vivier par excellence des pays riverains. Il faut reconnaître d'emblée que le secteur souffre également de désorganisation de ses ressources dont l'impact se fait sentir au niveau du nombre de professionnels de pêche et celui des embarcations dédiées à cetitre. Toutefois, pour M.Hammouche, l'option choisie par les pouvoirs publics est celle "de ramener la part de l'élevage aquacole à 50 % de la demande". C'est l'idéal actuellement dans l'investissement à coûts raisonnables et peut couvrir les besoins du marché. Le fait qu'il y ait beaucoup de projets dans cesens, indique le responsable de la DGPA, "témoigne d'une demande de la part des investisseurs dans ce créneau". Il faudra se résoudre sur également le front de la commercialisation pour mieux réguler les prix de certaines variétés de poissons qui défient toutelogique commerciale. Comment se fait-il que le prix de la sardine avoisine les 700 DA alors que nos voisins la cèdent à un tarif qui arrangetous les consommateurs.Pourquoi les variétés en poissons blancs qui peuplent le pourtour des côtes ne sontelles pas exploitées ? Sans omettre que ces mêmes côtes regorgent de foyers d'autres variétés moins connues, mais qui peuvent être exploités si les moyens sont mis à la disposition des professionnels. C'est là que réside le défi proc ain de la pêche en Algérie.