Le Cnapeste a rejeté en bloc la décision de la tutelle decontraindre tout enseignant radié à déposer un recours pour sa réintégration. Une condition qualifiée d'"illégale". Le Cnapeste a rejeté en bloc la décision de la tutelle decontraindre tout enseignant radié à déposer un recours pour sa réintégration. Une condition qualifiée d'"illégale". Dans un entretien téléphonique accordé hier matin à un site d'information électronique, le porteparole du Cnapeste, Messaoud Boudibasigne et persiste : "Je remets en causel'idée de déposer un recours et je réaffirmela position du Cnapeste sur cette question.Les 600 enseignants concernés par cettesituation de blocage doivent réintégrer leurs postes sans aucune condition et sans aucun recours" a-t-il déclaré. M.Boudiba, qui refuse à la base d'accepter la décision de radiation, estime que si les enseignants signent des recours, "celavoudrait dire tout simplement que nous avons accepté la décision de licenciement engagée par la tutelle" a-t-il argué.Interrogé sur la réunion devait se tenirhier à 14h, entre le même syndicat et latutelle, le porte-parole du Cnapeste aesquissé un léger optimisme : "C'est uneoccasion pour le secteur de réinstaurer lecalme, j'espère que les négociations apporteront quelque chose de positif et j'espère aussi que les élèves de Blida puissent rapidement reprendre leur scolarité", a-t-il confié. Le Cnapeste ne compte pas reculer sur ses revendications Par ailleurs, ce syndicat ne se dit pas prêt à renoncer à ses revendications : au menu de cette réunion, il est prévu de "revenir sur les choses basiques, voire les revendications syndicales et surtout les décisions de recours imposées aux enseignants radiés pour la reprise du travail", affirme M. Boudiba. Pour lui, tout dépondra des résultats de cette première réunion après le gel du débrayage. "On ne peut pas anticiper les choses. Seul le Conseil national de l'organisation syndicale est habilité à décider des suites à donner, après évaluation des résultats de la réunion". Un bras de fer maintenu ! En revanche, le Cnapeste se dit déterminé à poursuivre le chemin de la protestation dans le cas où la tutelle "ne répondrait pas favorablement à ses doléances de base". Le Cnapeste a gelé sa grève le 28 février dernier. Certains établissements scolaires, qui n'ont pas observé la grève, ont même organisé leurs examens du 2e trimestre le 25 février dernier, alors que ceux en grève accusent un retard de plus d'un mois. En attendant la fin du conflit entre les syndicats et la tutelle, qui perdure depuis des mois et qui a grandement impacté les programmes scolaires, la plupart des élèves ont décidé de recourir actuellement aux cours de soutien en dehors de l'école. Benghabrit appelle à la mobilisation De son côté la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a appelé la famille de l'Education à se mobiliser pour accompagner les élèves dans le rattrapage des cours non dispensés, et ce à la veille de la rencontre prévue avec le bureau national du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste) dans le cadre du dialogue avec ce syndicat suite à l'arrêt de sa grève illimitée. La ministre a précisé sur sa page Facebook qu'elle a tenu au siège de son département ministériel une visioconférence avec les 50 directeurs de l'Education nationale à travers le pays en compagnie des chefs des centres d'orientation et de guidance scolaire et en présence des cadres de l'administration centrale. La rencontre s'est articulée autour de "La pré-évaluation pour l'application des instructions du ministère de l'Education concernant la réintégration des enseignants radiés suite à la grève illimitée et la mise en place d'un plan de prise en charge de la situation des élèves et leur état psychologique durant cette période". dimanche concernent la création d'une commission commune pour définir le nombre des postes et les modalités de promotion aux grades nouvellement créés (enseignant p incipal et enseignant formateur) en attendant le début du travail de cette commission le 7 mars d'autant plus que l'approbation des promotions se fera avant la fin 2018. Il a précisé que le syndicat réclamera au ministère "des garanties quant au droit de tous les enseignants remplissant les conditions de promotion". Dans ce cadre, le syndicat revendique la prise en charge de certains cas relatifs aux postes en voie de disparition (enseignants des écoles primaires et enseignants techniques de l'enseignement secondaire et laborantins) tout en assurant leur formation jusqu'à la prise en charge totale de ces cas.Il s'agit également, selon le même responsable,de l'''installation officielle des structures de la médecine de travail, de formule de logement au profit des enseignants, de calcul des années d'étude aux Ecoles normales supérieures dans le parcours professionnel et dans sa retraite, de l'inventaire des biens des oeuvres sociales, du droit à la prime d'excellence et celle du Sud avec un calcul sur la base del'actuelle grille des salaires" Dans un entretien téléphonique accordé hier matin à un site d'information électronique, le porteparole du Cnapeste, Messaoud Boudibasigne et persiste : "Je remets en causel'idée de déposer un recours et je réaffirmela position du Cnapeste sur cette question.Les 600 enseignants concernés par cettesituation de blocage doivent réintégrer leurs postes sans aucune condition et sans aucun recours" a-t-il déclaré. M.Boudiba, qui refuse à la base d'accepter la décision de radiation, estime que si les enseignants signent des recours, "celavoudrait dire tout simplement que nous avons accepté la décision de licenciement engagée par la tutelle" a-t-il argué.Interrogé sur la réunion devait se tenirhier à 14h, entre le même syndicat et latutelle, le porte-parole du Cnapeste aesquissé un léger optimisme : "C'est uneoccasion pour le secteur de réinstaurer lecalme, j'espère que les négociations apporteront quelque chose de positif et j'espère aussi que les élèves de Blida puissent rapidement reprendre leur scolarité", a-t-il confié. Le Cnapeste ne compte pas reculer sur ses revendications Par ailleurs, ce syndicat ne se dit pas prêt à renoncer à ses revendications : au menu de cette réunion, il est prévu de "revenir sur les choses basiques, voire les revendications syndicales et surtout les décisions de recours imposées aux enseignants radiés pour la reprise du travail", affirme M. Boudiba. Pour lui, tout dépondra des résultats de cette première réunion après le gel du débrayage. "On ne peut pas anticiper les choses. Seul le Conseil national de l'organisation syndicale est habilité à décider des suites à donner, après évaluation des résultats de la réunion". Un bras de fer maintenu ! En revanche, le Cnapeste se dit déterminé à poursuivre le chemin de la protestation dans le cas où la tutelle "ne répondrait pas favorablement à ses doléances de base". Le Cnapeste a gelé sa grève le 28 février dernier. Certains établissements scolaires, qui n'ont pas observé la grève, ont même organisé leurs examens du 2e trimestre le 25 février dernier, alors que ceux en grève accusent un retard de plus d'un mois. En attendant la fin du conflit entre les syndicats et la tutelle, qui perdure depuis des mois et qui a grandement impacté les programmes scolaires, la plupart des élèves ont décidé de recourir actuellement aux cours de soutien en dehors de l'école. Benghabrit appelle à la mobilisation De son côté la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a appelé la famille de l'Education à se mobiliser pour accompagner les élèves dans le rattrapage des cours non dispensés, et ce à la veille de la rencontre prévue avec le bureau national du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste) dans le cadre du dialogue avec ce syndicat suite à l'arrêt de sa grève illimitée. La ministre a précisé sur sa page Facebook qu'elle a tenu au siège de son département ministériel une visioconférence avec les 50 directeurs de l'Education nationale à travers le pays en compagnie des chefs des centres d'orientation et de guidance scolaire et en présence des cadres de l'administration centrale. La rencontre s'est articulée autour de "La pré-évaluation pour l'application des instructions du ministère de l'Education concernant la réintégration des enseignants radiés suite à la grève illimitée et la mise en place d'un plan de prise en charge de la situation des élèves et leur état psychologique durant cette période". dimanche concernent la création d'une commission commune pour définir le nombre des postes et les modalités de promotion aux grades nouvellement créés (enseignant p incipal et enseignant formateur) en attendant le début du travail de cette commission le 7 mars d'autant plus que l'approbation des promotions se fera avant la fin 2018. Il a précisé que le syndicat réclamera au ministère "des garanties quant au droit de tous les enseignants remplissant les conditions de promotion". Dans ce cadre, le syndicat revendique la prise en charge de certains cas relatifs aux postes en voie de disparition (enseignants des écoles primaires et enseignants techniques de l'enseignement secondaire et laborantins) tout en assurant leur formation jusqu'à la prise en charge totale de ces cas.Il s'agit également, selon le même responsable,de l'''installation officielle des structures de la médecine de travail, de formule de logement au profit des enseignants, de calcul des années d'étude aux Ecoles normales supérieures dans le parcours professionnel et dans sa retraite, de l'inventaire des biens des oeuvres sociales, du droit à la prime d'excellence et celle du Sud avec un calcul sur la base del'actuelle grille des salaires"