10.264 hommes ont été impliqués dansdes affaires de violences contre les femmes en 2017, selon les données de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), dont près de la moitié sont enregistrées dans lesquartiers populaires. 10.264 hommes ont été impliqués dansdes affaires de violences contre les femmes en 2017, selon les données de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), dont près de la moitié sont enregistrées dans lesquartiers populaires. Plus de la moitié sont des proches des victimes. Les statistiques montrent qu'ils auraient entre 26 à 46ans, avec un niveau socioprofessionnel moyen. Ces données montrent enfin que 45,56% des actes de violences sont enregistrés dans les quartierspopulaires.Selon la DGSN, le profil deshommes violents sont catégorisésparmi "les fonctionnairessubalternes". Puis viennent en seconde position les "sans professions". La société patriarcale mise à l'index Plus globalement, la violence touche toutes les catégories sociales, indépendamment del'âge, du revenu ou du niveau d'instruction. Selon les spécialistes,la violence est uneconstruction, une émanation dela société dite patriarcale."Il n'y a pas d'homme violent. Et il n'y en aura jamais",affirme le docteur Fadhila Chitour, médecin et membredu réseau Wassila. Pour elle, "l'homme violent est une fabrication de la société. Une émanation de l'éducation que reçoivent les garçons et les filles dans une société patriarcale. On leur transmet l'idée que c'est l'homme qui doit donner l'aspect de force et de puissance dans les rapports." Alcool et drogues : cocktail aggravant, mais secondaire ! La précarité, la pression, les problèmes familiaux ne sont pas que des prétextes, mais des facteurs aggravants. "Bien sur que l'effet de l'alcool ou de drogues sont des facteurs aggravants", explique le docteur Chitour. "Mais ce qui est important, ce sont les mécanismes de la violence qui sont le fondement de la sociétépatriarcale. Et touche toutesles catégories sociales",conclut-elle. La place de la femme algérienne renforcée Le Directeur général de la Sûreté nationale, le généralmajor, Abdelghani Hamel, a affirmé à Alger que les réformes constitutionnelles et juridiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, intervenaient pour "renforcer davantage la place de la femme algérienne dans l'édification sociale à travers les opportunités qui lui sont offertes pour contribuer à la vie politique et auxefforts de développement".Dans une allocution lue en son nom par la commissaire divisionnaire de police et présidente de la cellule de communication à la DGSN, Hind Akkouche, lors d'une cérémonieorganisée à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme, le généralmajor Hamel a précisé que les réformes constitutionnelles et juridiques, initiées par le président de la République, ont pour objectif de "renforcer la participation de la femme algérienne à l'édification sociale, àla vie politique et aux effortsde développement". M. Hamel a souligné que le corps de la Sûreté nationale aréuni toutes les conditions favorables à la promotion de la femme sur le plan professionnelau sein de l'institutionpolicière.L'occasion a été mise à profit pour honorer la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, la ministre de laPoste, desTélécommunications, desTechnologies et du Numérique,Houda-Imane Feraoun ainsi que la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati outre des parlementaires et des membresde la société civile et journaliste de différents médias. Plus de la moitié sont des proches des victimes. Les statistiques montrent qu'ils auraient entre 26 à 46ans, avec un niveau socioprofessionnel moyen. Ces données montrent enfin que 45,56% des actes de violences sont enregistrés dans les quartierspopulaires.Selon la DGSN, le profil deshommes violents sont catégorisésparmi "les fonctionnairessubalternes". Puis viennent en seconde position les "sans professions". La société patriarcale mise à l'index Plus globalement, la violence touche toutes les catégories sociales, indépendamment del'âge, du revenu ou du niveau d'instruction. Selon les spécialistes,la violence est uneconstruction, une émanation dela société dite patriarcale."Il n'y a pas d'homme violent. Et il n'y en aura jamais",affirme le docteur Fadhila Chitour, médecin et membredu réseau Wassila. Pour elle, "l'homme violent est une fabrication de la société. Une émanation de l'éducation que reçoivent les garçons et les filles dans une société patriarcale. On leur transmet l'idée que c'est l'homme qui doit donner l'aspect de force et de puissance dans les rapports." Alcool et drogues : cocktail aggravant, mais secondaire ! La précarité, la pression, les problèmes familiaux ne sont pas que des prétextes, mais des facteurs aggravants. "Bien sur que l'effet de l'alcool ou de drogues sont des facteurs aggravants", explique le docteur Chitour. "Mais ce qui est important, ce sont les mécanismes de la violence qui sont le fondement de la sociétépatriarcale. Et touche toutesles catégories sociales",conclut-elle. La place de la femme algérienne renforcée Le Directeur général de la Sûreté nationale, le généralmajor, Abdelghani Hamel, a affirmé à Alger que les réformes constitutionnelles et juridiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, intervenaient pour "renforcer davantage la place de la femme algérienne dans l'édification sociale à travers les opportunités qui lui sont offertes pour contribuer à la vie politique et auxefforts de développement".Dans une allocution lue en son nom par la commissaire divisionnaire de police et présidente de la cellule de communication à la DGSN, Hind Akkouche, lors d'une cérémonieorganisée à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme, le généralmajor Hamel a précisé que les réformes constitutionnelles et juridiques, initiées par le président de la République, ont pour objectif de "renforcer la participation de la femme algérienne à l'édification sociale, àla vie politique et aux effortsde développement". M. Hamel a souligné que le corps de la Sûreté nationale aréuni toutes les conditions favorables à la promotion de la femme sur le plan professionnelau sein de l'institutionpolicière.L'occasion a été mise à profit pour honorer la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, la ministre de laPoste, desTélécommunications, desTechnologies et du Numérique,Houda-Imane Feraoun ainsi que la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati outre des parlementaires et des membresde la société civile et journaliste de différents médias.