Plus de 50 médecins résidents ont été interpellés hier et transférés vers les commissariats, a-ton appris auprès de Moussa Bacha, représentant du Collectif autonome des médecins résidents (Camra). "Nous essayons de joindre nos collègues interpellés par la police, mais aucune réponse. Nous ne savons même pas dans quel commissariat ils se trouvent" a affirmé M. Bacha. Plus de 50 médecins résidents ont été interpellés hier et transférés vers les commissariats, a-ton appris auprès de Moussa Bacha, représentant du Collectif autonome des médecins résidents (Camra). "Nous essayons de joindre nos collègues interpellés par la police, mais aucune réponse. Nous ne savons même pas dans quel commissariat ils se trouvent" a affirmé M. Bacha. "Nous allons rejoindre dans l'immédiat l'hôpital Mustapha pour nous réunir et décider après quoi faire sur ce qui vient de se passer", a affirmé Moussa Bacha. Le Camra a dans ce cadre annoncé dans un communiqué qu'aucune garde ne sera assurée à partir de 16h ce lundi et ce "jusqu'à libération de tous les médecins résidents". Un "sit-in de l'honneur" a également été appelé au niveau de l'hôpital Mustapha-Bacha dès hier. Taux de suivi du boycott à 85 % Par ailleurs, les médecins ont annoncé avoir réussi à boycotter le premier jour de l'examen du DEMS. "Seulement 5 médecins militaires sont rentrés dans les salles d'examens. 85 % des médecins résidents ont boycotté le DEMS, c'est une réussite", a estimé le représentant du Camra. "Nous avons boycotté et nous avons maintenu notre mot d'ordre malgré les intimidations de la part des autorités qui ont posé un dispositif impressionnant pour des étudiants", a-t-il affirmé, ajoutant que les résidents ont "réussi à bloquer le premier jour des examens, nous avons accompli le plus important. Nous allons continuer notre combat jusqu'à la fin de ce mois d'examens". "Menaces " D'autre part, le représentant du Camra a confirmé les menaces que subissent les médecins résidents quotidiennement. "Le ministère de la Santé a fait aujourd'hui un nouveau planning pour les examens. Nous sommes contre. Monsieur Hadjar nous a menacés en nous disant : celui qui ne passe l'examen doit prendre ses responsabilités", a fait savoir Moussa Bacha. "Notre doyen nous a aussi menacés de ne plus refaire le planning. Il a essayé de nous convaincre d'arrêter la grève. Malgré tout cela, nous continuerons à défendre notre idée et à boycotter le DEMS », a affirmé M. Bacha. Affrontements entre médecins résidents et police Des affrontements entre les médecins résidents et les forces de l'ordre ont eu lieu hier peu après 13h au niveau de l'hôpital Mustapha-Pacha d'Alger, a-t-on constaté. Des dizaines de médecins résidents étaient rassemblés à la mi-journée pour réclamer la libération de leurs confrères embarqués par la police devant la faculté de Ben-Aknoun et dénoncer les violences subies. Les forces de l'ordre, notamment les brigades anti-émeutes de la sûreté d'Alger, ont ainsi tenté de réprimer ce mouvement en usant de force. Sur une vidéo postée sur Facebook par le Dr Abdellah Benrahou, l'on peut voir que les forces de l'ordre avaient lancé l'offensive sur les médecins résidents. "Nous allons rejoindre dans l'immédiat l'hôpital Mustapha pour nous réunir et décider après quoi faire sur ce qui vient de se passer", a affirmé Moussa Bacha. Le Camra a dans ce cadre annoncé dans un communiqué qu'aucune garde ne sera assurée à partir de 16h ce lundi et ce "jusqu'à libération de tous les médecins résidents". Un "sit-in de l'honneur" a également été appelé au niveau de l'hôpital Mustapha-Bacha dès hier. Taux de suivi du boycott à 85 % Par ailleurs, les médecins ont annoncé avoir réussi à boycotter le premier jour de l'examen du DEMS. "Seulement 5 médecins militaires sont rentrés dans les salles d'examens. 85 % des médecins résidents ont boycotté le DEMS, c'est une réussite", a estimé le représentant du Camra. "Nous avons boycotté et nous avons maintenu notre mot d'ordre malgré les intimidations de la part des autorités qui ont posé un dispositif impressionnant pour des étudiants", a-t-il affirmé, ajoutant que les résidents ont "réussi à bloquer le premier jour des examens, nous avons accompli le plus important. Nous allons continuer notre combat jusqu'à la fin de ce mois d'examens". "Menaces " D'autre part, le représentant du Camra a confirmé les menaces que subissent les médecins résidents quotidiennement. "Le ministère de la Santé a fait aujourd'hui un nouveau planning pour les examens. Nous sommes contre. Monsieur Hadjar nous a menacés en nous disant : celui qui ne passe l'examen doit prendre ses responsabilités", a fait savoir Moussa Bacha. "Notre doyen nous a aussi menacés de ne plus refaire le planning. Il a essayé de nous convaincre d'arrêter la grève. Malgré tout cela, nous continuerons à défendre notre idée et à boycotter le DEMS », a affirmé M. Bacha. Affrontements entre médecins résidents et police Des affrontements entre les médecins résidents et les forces de l'ordre ont eu lieu hier peu après 13h au niveau de l'hôpital Mustapha-Pacha d'Alger, a-t-on constaté. Des dizaines de médecins résidents étaient rassemblés à la mi-journée pour réclamer la libération de leurs confrères embarqués par la police devant la faculté de Ben-Aknoun et dénoncer les violences subies. Les forces de l'ordre, notamment les brigades anti-émeutes de la sûreté d'Alger, ont ainsi tenté de réprimer ce mouvement en usant de force. Sur une vidéo postée sur Facebook par le Dr Abdellah Benrahou, l'on peut voir que les forces de l'ordre avaient lancé l'offensive sur les médecins résidents.