La Banque mondiale prédit plus de pauvreté pour les Algériens à l'avenir, à cause, notamment de la hausse du chômage, du ralentissement de la croissance du PIB et de l'augmentation de l'inflation qui devrait, selon le rapport de a BM sur l'Algérie, atteindre es 9 % en 2020. La Banque mondiale prédit plus de pauvreté pour les Algériens à l'avenir, à cause, notamment de la hausse du chômage, du ralentissement de la croissance du PIB et de l'augmentation de l'inflation qui devrait, selon le rapport de a BM sur l'Algérie, atteindre es 9 % en 2020. ContenuLa Banque mondiale prédit plus de pauvreté pour les Algériens àl'avenir, à cause, notamment dela hausse du chômage, du ralentissement de la croissance du PIB et del'augmentation de l'inflation quidevrait, selon le rapport de la BM surl'Algérie, atteindre les 9 % en 2020.Les difficultés financières queconnaît l'Algérie depuis quelques années ont déjà causé des dégâts,selon la Banque Mondiale. "Le taux de chômage a augmenté de près de 1,5 points de pourcentage, en raisonde la croissance léthargique du secteurhors hydrocarbures de 11,7 %en septembre 2017, soit un niveauplus élevé que celui de 10,5 % enregistréen septembre 2016", peut-onlire dans le dernier rapport de l'organisationsur l'Algérie publié lundi 16avril. Un chômage qui touche inégalement les différentes régions du pays et les segments de la population. Ainsi, la Banque mondiale signale des "disparités régionales toujours importantes", notamment dans lSahara où le chômage représente le double du taux national et dans la Steppe (Hauts-Plateaux), où il est au triple du taux national. "Le chômage est particulièrement important parmi les personnes instruites, les jeunes et les femmes et, dans certains cas, tient au désir d'attendre un emploi dans le secteur formel", détaille le rapport. Une situation qui risque de s'aggraver avec une montée du chômage qui "compromet la réduction de la pauvreté", explique la BM qui prédit que "10 % de la population pourrait retomber dans la pauvreté".En 2011, le taux national de pauvreté était de 5,5 % et le taux d'extrême pauvreté n'était que de 0,5 %, selon les statistiques officiels. Mais le rapport de la BM met en doute la véracité de ces chiffres basés sur un seuil de pauvreté de 3,57 dollars par jour pour les zones urbaines et de 3,18dollars par jour pour les zones rurales. Un seuil qui "pourrait sembler faible pour un pays à revenu intermédiaire", note le rapport. L'érosion du pouvoir d'achat des Algériens, l'augmentation du chômage et la forte inflation entravent l'action du gouvernement pour juguler la crise financière, notamment en ce qui concerne la diminution des dépenses publiques et le rééquilibrage des finances publiques, que "les autorités envisagent de reprendre vers le milieu de 2019", note la BM. Un report de mesures de diminution des dépenses motivé par "l'intensificationdu mécontentement de lapopulation suscité par le gel desdépenses publiques, l'alourdissementde la fiscalité, et l'ampleur duchômage des jeunes", selon le rapportde la Banque mondiale. Vers une - crise financière - et une forte inflation La Banque mondiale a tiré la sonnette d'alarme, également, au sujet d'utilisation par l'Algérie du financement non conventionnel, la qualifiant de "très préoccupante et annonçant que le pays se dirige vers une crise financière". Prévoyant dans son dernier rapport de suivi de la situation économique du pays que le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de l'Algérie devrait s'établir à 3,5 % en 2018, la Banque mondiale se montre toutefois beaucoup plus pessimiste dans ses perspectives au-delà de cette année. Une croissance "anémique" "La croissance devrait reprendre rapidement en 2018 par suite du processus d'expansion budgétaire. La croissance et l'inflation globales augmenteront parallèlement à la réalisation des nouveaux investissements publics annoncés dans le budget de 2018", prévoit la Banque mondiale, qui précise que "le taux de croissance devrait, de ce fait, s'établir à 3,5 % et le taux d'inflation à 7,5 % en 2018". "Il sera toutefois difficile pour le taux de croissance du PIB de dépasser le seuil de 2 % sur la période 2019/2020, ce qui représente une progression anémique pour un pays à revenu intermédiaire comptant une très forte proportion de jeunes", déplore l'institution internationale. "La production des nouveaux puits pétroliers continuera d'être importante et stimulera la croissance, tandis que le secteur hors hydrocarbures subira l'essentiel du processus de rééquilibrage des financespubliques que les autorités envisagent de reprendre vers le milieu de 2019", indique la Banque mondiale, qui estime qu'il "sera toutefois difficile de résister à la tentation de retarder à nouveau ce rééquilibrage, même si le pays se dirige vers une crise financière déclenchée par le recours au seigneuriage pour financer le déficit budgétaire". Une inflation de 9 % en 2020 L'Algérie a mis en place l'année dernière le financement non conventionnel, également appelé procédé de la "planche à billets", pour couvrir son déficit budgétaire en créant des dinars algériens sans contrepartie de valeur. "Le double déficit continuera de s'aggraver en 2018, et l'intention manifestée par les autorités de recourir au financement monétaire est très préoccupante", affirme la Banque mondiale. "Dans le cadre budgétaire actuel (2018- 2020), adopté dans la loi de finances de 2018, les dépenses publiques resteront très élevées et ne seront pas contrebalancées par l'augmentation des recettes publiques qui pourrait résulter de la remontée escomptée des cours et de la production du pétrole", indique en outre l'institution internationale. "La persistance du déficit budgétaire pourrait toutefois provoquer une forte création de monnaie, les autorités ayant jusqu'à présent refusé de financer le déficit en procédant à des emprunts extérieurs", écrit par ailleurs la Banque mondiale, qui prévoit un taux d'inflation 7,5 % pour cette année, 8.1% en 2019 et 9 % en 2020 ContenuLa Banque mondiale prédit plus de pauvreté pour les Algériens àl'avenir, à cause, notamment dela hausse du chômage, du ralentissement de la croissance du PIB et del'augmentation de l'inflation quidevrait, selon le rapport de la BM surl'Algérie, atteindre les 9 % en 2020.Les difficultés financières queconnaît l'Algérie depuis quelques années ont déjà causé des dégâts,selon la Banque Mondiale. "Le taux de chômage a augmenté de près de 1,5 points de pourcentage, en raisonde la croissance léthargique du secteurhors hydrocarbures de 11,7 %en septembre 2017, soit un niveauplus élevé que celui de 10,5 % enregistréen septembre 2016", peut-onlire dans le dernier rapport de l'organisationsur l'Algérie publié lundi 16avril. Un chômage qui touche inégalement les différentes régions du pays et les segments de la population. Ainsi, la Banque mondiale signale des "disparités régionales toujours importantes", notamment dans lSahara où le chômage représente le double du taux national et dans la Steppe (Hauts-Plateaux), où il est au triple du taux national. "Le chômage est particulièrement important parmi les personnes instruites, les jeunes et les femmes et, dans certains cas, tient au désir d'attendre un emploi dans le secteur formel", détaille le rapport. Une situation qui risque de s'aggraver avec une montée du chômage qui "compromet la réduction de la pauvreté", explique la BM qui prédit que "10 % de la population pourrait retomber dans la pauvreté".En 2011, le taux national de pauvreté était de 5,5 % et le taux d'extrême pauvreté n'était que de 0,5 %, selon les statistiques officiels. Mais le rapport de la BM met en doute la véracité de ces chiffres basés sur un seuil de pauvreté de 3,57 dollars par jour pour les zones urbaines et de 3,18dollars par jour pour les zones rurales. Un seuil qui "pourrait sembler faible pour un pays à revenu intermédiaire", note le rapport. L'érosion du pouvoir d'achat des Algériens, l'augmentation du chômage et la forte inflation entravent l'action du gouvernement pour juguler la crise financière, notamment en ce qui concerne la diminution des dépenses publiques et le rééquilibrage des finances publiques, que "les autorités envisagent de reprendre vers le milieu de 2019", note la BM. Un report de mesures de diminution des dépenses motivé par "l'intensificationdu mécontentement de lapopulation suscité par le gel desdépenses publiques, l'alourdissementde la fiscalité, et l'ampleur duchômage des jeunes", selon le rapportde la Banque mondiale. Vers une - crise financière - et une forte inflation La Banque mondiale a tiré la sonnette d'alarme, également, au sujet d'utilisation par l'Algérie du financement non conventionnel, la qualifiant de "très préoccupante et annonçant que le pays se dirige vers une crise financière". Prévoyant dans son dernier rapport de suivi de la situation économique du pays que le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de l'Algérie devrait s'établir à 3,5 % en 2018, la Banque mondiale se montre toutefois beaucoup plus pessimiste dans ses perspectives au-delà de cette année. Une croissance "anémique" "La croissance devrait reprendre rapidement en 2018 par suite du processus d'expansion budgétaire. La croissance et l'inflation globales augmenteront parallèlement à la réalisation des nouveaux investissements publics annoncés dans le budget de 2018", prévoit la Banque mondiale, qui précise que "le taux de croissance devrait, de ce fait, s'établir à 3,5 % et le taux d'inflation à 7,5 % en 2018". "Il sera toutefois difficile pour le taux de croissance du PIB de dépasser le seuil de 2 % sur la période 2019/2020, ce qui représente une progression anémique pour un pays à revenu intermédiaire comptant une très forte proportion de jeunes", déplore l'institution internationale. "La production des nouveaux puits pétroliers continuera d'être importante et stimulera la croissance, tandis que le secteur hors hydrocarbures subira l'essentiel du processus de rééquilibrage des financespubliques que les autorités envisagent de reprendre vers le milieu de 2019", indique la Banque mondiale, qui estime qu'il "sera toutefois difficile de résister à la tentation de retarder à nouveau ce rééquilibrage, même si le pays se dirige vers une crise financière déclenchée par le recours au seigneuriage pour financer le déficit budgétaire". Une inflation de 9 % en 2020 L'Algérie a mis en place l'année dernière le financement non conventionnel, également appelé procédé de la "planche à billets", pour couvrir son déficit budgétaire en créant des dinars algériens sans contrepartie de valeur. "Le double déficit continuera de s'aggraver en 2018, et l'intention manifestée par les autorités de recourir au financement monétaire est très préoccupante", affirme la Banque mondiale. "Dans le cadre budgétaire actuel (2018- 2020), adopté dans la loi de finances de 2018, les dépenses publiques resteront très élevées et ne seront pas contrebalancées par l'augmentation des recettes publiques qui pourrait résulter de la remontée escomptée des cours et de la production du pétrole", indique en outre l'institution internationale. "La persistance du déficit budgétaire pourrait toutefois provoquer une forte création de monnaie, les autorités ayant jusqu'à présent refusé de financer le déficit en procédant à des emprunts extérieurs", écrit par ailleurs la Banque mondiale, qui prévoit un taux d'inflation 7,5 % pour cette année, 8.1% en 2019 et 9 % en 2020