Le Président Abdelaziz Bouteflika a déploré, hier dansson message aux Assisesnationales de l'agriculture, "ledésintérêt des jeunes pourl'activité agricole et le recours insuffisant aux moyens techniques garantis par l'Etat". Le Président Abdelaziz Bouteflika a déploré, hier dansson message aux Assisesnationales de l'agriculture, "ledésintérêt des jeunes pourl'activité agricole et le recours insuffisant aux moyens techniques garantis par l'Etat". Dans le message, lu en son nom par le ministre de la Justice etgarde des Sceaux, Tayeb Louh, le chef de l'Etat a noté avec inquiétude le phénomènedu vieillissement dans le milieuagricole et a ainsi appelé à encourager lesjeunes "à s'intéresser davantage à cetteactivité lucrative pour les agriculteurs etcapitale pour nous tous".Dans ce sens, il a appelé à promouvoir laformation dans le domaine de l'agricultureet ses filières dans les différents cycles du système universitaire et de la formation, et à soutenir l'emploi de jeunes et à orienterleurs efforts vers le secteur agricole. Pour rappel, depuis 2011, l'Etat a octroyéplus de 20.000 actes de concession de terres agricoles relevant du domaine privéde l'Etat.Le ministère de l'Agriculture a recensé, àce jour, 2 millions d'hectares de terresagricoles non exploitées, soit 33 % de lasuperficie totale des terres agricoles estiméesà 8 millions d'hectares.À ce propos, le ministre de l'Agriculture,Abdelkader Bouazghi, avait affirmé récemmentque conformément aux orientationsdu président de la République, l'Etat neménagera aucun effort pour la récupérationde "chaque mètre carré de terres agricoles non exploitées et attribuées au début des années 80 à des opérateurs privés". Actuellement, des commissions sillonnent les différentes wilayas du pays afin derecenser les terres non exploitées et lesrécupérer en appliquant la loi, avait faitsavoir le ministre, faisant état de la récupérationde 300.000 hectares de terres agricoles non exploitées. Bouteflika lance un appel aux industriel Le Président Abdelaziz Bouteflika a appelé également au développement des industries agroalimentaires et à la promotiondes exportations agricoles. Le PrésidentBouteflika a assuré qu'en dépit des mesures initiées par l'Etat pour réguler le marché de certains produits, "l'amélioration de notre produit agricole nécessite aujourd'hui une plus forte participation des industries agroalimentaires à l'exploitation de notre produit agricole afin de couvrir les besoins du marché local, d'une part, et d'offrir des débouchés au produit agricole, d'autre part". Le chef de l'Etat a appelé, dans le mêmecontexte, "les hommes d'affaires et les investisseurs à un plus grand intérêt pour la promotion des exportations agricoles",relevant, à ce titre, que "l'exportation estune activité à part entière nécessitant des capacités et des compétences complétant le travail des agricultures et contribuant àla préservation des équilibres financiers extérieurs". our le Président Bouteflika, ces observations visent à consolider l'intégration de l'économie nationale, soulignant que l'agriculture "a grandement besoin" de cette intégration. "Cette complémentarité entre les différents secteurs de l'économie nationale est àmême d'assurer un environnement incitatif pour l'agriculture dans notre pays, un environnement exploitant davantage lepotentiel de nos terres immenses et qui élève le rang social des travailleurs et travailleusesruraux et de l'agriculture en général", a-t-il ajouté. Assurant son attachement au soutien del'Etat par toutes ses capacités à l'activité agricole, le Président Bouteflika a réitéré la nécessité de poursuivre le programme de soutien de l'Etat au secteur agricole danstoutes ses composantes en dépit descontraintes financières actuelles. Pour le président Bouteflika, ce soutien constitue "une reconnaissance constante de l'Algérie envers ses zones rurales et ses agriculteurs qui ont tant apporté à ce payschaque fois qu'il est confronté à des difficultés ou à des défis et un investissementrentable par notre pays dans un secteur économique vital, fructueux et prometteur en même temps". La production agricole passe de 360 à 3.000 milliards DA Pour rappel, en 2016, la production agricole a représenté près de 3.000 milliards DA contre près de 360 milliards DA en 2000, une hausse qui a contribué à l'augmentation de la part du secteur agricoledans le Produit intérieur brut (PIB), passant de 8 %en 2000 à 12 %en 2016, selonles chiffres duministère de l'Agriculture. Cette augmentation sensible de la production agricole exige toutefois le renforcementdes capacités nationales dans les secteurs de la transformation, la conservationet le stockage pour valoriser le produit agricole, et ce, à travers davantages d'investissements dans les industries agroalimentaires. Les industries agroalimentaires représentent, selon l'Agence nationale de développement des investissements (Andi), 16 % des investissements enregistrés en 2016 et 2017. Dans le message, lu en son nom par le ministre de la Justice etgarde des Sceaux, Tayeb Louh, le chef de l'Etat a noté avec inquiétude le phénomènedu vieillissement dans le milieuagricole et a ainsi appelé à encourager lesjeunes "à s'intéresser davantage à cetteactivité lucrative pour les agriculteurs etcapitale pour nous tous".Dans ce sens, il a appelé à promouvoir laformation dans le domaine de l'agricultureet ses filières dans les différents cycles du système universitaire et de la formation, et à soutenir l'emploi de jeunes et à orienterleurs efforts vers le secteur agricole. Pour rappel, depuis 2011, l'Etat a octroyéplus de 20.000 actes de concession de terres agricoles relevant du domaine privéde l'Etat.Le ministère de l'Agriculture a recensé, àce jour, 2 millions d'hectares de terresagricoles non exploitées, soit 33 % de lasuperficie totale des terres agricoles estiméesà 8 millions d'hectares.À ce propos, le ministre de l'Agriculture,Abdelkader Bouazghi, avait affirmé récemmentque conformément aux orientationsdu président de la République, l'Etat neménagera aucun effort pour la récupérationde "chaque mètre carré de terres agricoles non exploitées et attribuées au début des années 80 à des opérateurs privés". Actuellement, des commissions sillonnent les différentes wilayas du pays afin derecenser les terres non exploitées et lesrécupérer en appliquant la loi, avait faitsavoir le ministre, faisant état de la récupérationde 300.000 hectares de terres agricoles non exploitées. Bouteflika lance un appel aux industriel Le Président Abdelaziz Bouteflika a appelé également au développement des industries agroalimentaires et à la promotiondes exportations agricoles. Le PrésidentBouteflika a assuré qu'en dépit des mesures initiées par l'Etat pour réguler le marché de certains produits, "l'amélioration de notre produit agricole nécessite aujourd'hui une plus forte participation des industries agroalimentaires à l'exploitation de notre produit agricole afin de couvrir les besoins du marché local, d'une part, et d'offrir des débouchés au produit agricole, d'autre part". Le chef de l'Etat a appelé, dans le mêmecontexte, "les hommes d'affaires et les investisseurs à un plus grand intérêt pour la promotion des exportations agricoles",relevant, à ce titre, que "l'exportation estune activité à part entière nécessitant des capacités et des compétences complétant le travail des agricultures et contribuant àla préservation des équilibres financiers extérieurs". our le Président Bouteflika, ces observations visent à consolider l'intégration de l'économie nationale, soulignant que l'agriculture "a grandement besoin" de cette intégration. "Cette complémentarité entre les différents secteurs de l'économie nationale est àmême d'assurer un environnement incitatif pour l'agriculture dans notre pays, un environnement exploitant davantage lepotentiel de nos terres immenses et qui élève le rang social des travailleurs et travailleusesruraux et de l'agriculture en général", a-t-il ajouté. Assurant son attachement au soutien del'Etat par toutes ses capacités à l'activité agricole, le Président Bouteflika a réitéré la nécessité de poursuivre le programme de soutien de l'Etat au secteur agricole danstoutes ses composantes en dépit descontraintes financières actuelles. Pour le président Bouteflika, ce soutien constitue "une reconnaissance constante de l'Algérie envers ses zones rurales et ses agriculteurs qui ont tant apporté à ce payschaque fois qu'il est confronté à des difficultés ou à des défis et un investissementrentable par notre pays dans un secteur économique vital, fructueux et prometteur en même temps". La production agricole passe de 360 à 3.000 milliards DA Pour rappel, en 2016, la production agricole a représenté près de 3.000 milliards DA contre près de 360 milliards DA en 2000, une hausse qui a contribué à l'augmentation de la part du secteur agricoledans le Produit intérieur brut (PIB), passant de 8 %en 2000 à 12 %en 2016, selonles chiffres duministère de l'Agriculture. Cette augmentation sensible de la production agricole exige toutefois le renforcementdes capacités nationales dans les secteurs de la transformation, la conservationet le stockage pour valoriser le produit agricole, et ce, à travers davantages d'investissements dans les industries agroalimentaires. Les industries agroalimentaires représentent, selon l'Agence nationale de développement des investissements (Andi), 16 % des investissements enregistrés en 2016 et 2017.