Djamel Kaouane, ministre de la Communication, a sévèrement critiqué, avant-hier, Journée mondiale de la liberté de la presse, le dernier rapport de Reporters sans frontières (RSF) sur l'Algérie. Djamel Kaouane, ministre de la Communication, a sévèrement critiqué, avant-hier, Journée mondiale de la liberté de la presse, le dernier rapport de Reporters sans frontières (RSF) sur l'Algérie. Ce rapport est "une fake news, une énormité. C'est un rapport complètementdécalé et qui méconnaît la réalitéalgérienne. C'est un ensemble d'extrapolationsqui n'ont aucune valeur. Nous aurions aimé qu'ils disent vous avez encoredu chemin à faire. Ils se sont basés sur quels arguments ?", s'est-il interrogé sur lesondes de la chaîne III de la Radio nationale.Dans son dernier rapport, RSF, dont le siège est à Paris, a classé l'Algérie à la 136eposition dans le tableau mondial de la liberté de la presse pour l'année 2018. "EnAlgérie, les lignes rouges sont nombreuses et le simple fait d'évoquer des sujets telles que la corruption ou la santé du président de la République peut valoir aux journalistes leur lot de menaces, de cyber-harcèlementet d'interpellations", a affirmé l'ONG de défense de la liberté de la presse. Djamel Kaouane est revenu sur le passé de RSF en évoquant son ancien président, sans le citer, Robert Menard. "Vous savezoù se trouve l'ancien patron de RSF ? Il est à l'extrême de l'extrême droite" a-t-il dit.Le français Robert Ménard, qui a dirigé RSFde 1985 à 2008, est actuellement maire deBéziers (sud-est de la France). Il a éténotamment soutenu par le Front National(FN, extrême droite) lors des élections de 2014. Les conditions d'exercice de la presse électronique seront définies par l'Arpe Interrogé sur le statut de la presse électronique, le ministre de la Communication a indiqué que les conditions d'exercice seront définies par la future Autorité de régulation de la presse écrite (Arpe). "C'est une presse particulièrement présente aujourd'hui. C'est la réalité du temps et des conditions actuelles qui font que la presse électronique émerge de plus en plus au détriment des supports classiques. Tout cela sera pris en compte", a-t-il déclaré. Mercredi 2 mai, le Syndicat algérien d'éditeurs de presse électronique (Saepe), en cours de création, a interpellé les pouvoirs publics pour entamer l'application de la loi 12/05 du 12 janvier 2012 relative à l'information "dans ses dispositions générales et celle relatives à la liberté d'exercice de l'information en ligne en Algérie" pour que laprofession soit dotée d'un cadre légal. La mise en place de l'Arpe est prévue dans lamême loi de 2012. En octobre 2017, le président de la République a instruit le gouvernement, à la faveur de la journée national de la presse, d'accélérer l'installation et l'activation de l'ARPE. Une installation prévue avant la fin de l'année en cours, selon le Premier ministre Ahmed Ouyahia. "Pour bientôt. Nous ne voulons pas être prisonniers du temps médiatique même si les délais sontimportants. C'est un engagement et l'Arpe sera mise sur pied, il n'y a aucun doute làdessus,mais il y a certaines difficultés qui seront en train d'être levées pour que l'autorité soit effective et efficiente", a promis Djamel Kaouane. Selon lui, la loi sur la publicité ne figure pas dans le plan d'action du gouvernement.En janvier 2015, Hamid Grine, ex-ministrede la Communication a annoncé, lors d'un déplacement à Blida, qu'un projet de loi sur la publicité sera élaboré par le gouvernement. "Le texte a été préparé et remis ausecrétaire général du gouvernement", a-t-ilprécisé. La part institutionnelle représente 20 % du marché publicitaire Il n'y a, selon Djamel Kaouane, aucune pression sur les médias, notamment les journaux, en Algérie en matière de publicité. "S'il y a des pressions, il faut qu'elles soient documentées et prouvées. La crise économique n'est pas une pression. Si elle l'est, elle est exercée sur l'ensemble de l'Algérie. La crise, c'est une réalité, par ricochet, elle impacte tout ce qui est annonces et marché publicitaire. Il y a une rareté des ressources et des annonceurs. Et puis, il y a un phénomène qui ne faut pas négliger, c'est la migration vers la télévision,l'affichage et d'autres moyens de communication. D'autres moyens de valorisation des produits que la presse traditionnelle. Les annonceurs sont libres de faire leurs choix", a-t-il analysé. La part institutionnelle représente, selon lui, 20 % du marché publicitaire. "On ne peut pas faire pression avec 20 % de part du arché. Ce sont les annonceurs qui optent pour les supports qu'ils choisissent même s'il y a une forme, plus ou moins indirecte, de subvention. Sans la publicité institutionnelle et sans les 20 %, il serait difficile pour les titres de vivre. Le modèle économique d'un média est basé sur trois éléments : la publicité, le lectorat et la diffusion. La disparition des titres n'est pas lefait des pouvoirs publics. Ce n'est pas nous qui gérons les affaires des journaux, le développement éditorial ou les caisses", a-t-il souligné. L'Etat assure, selon lui, un soutien "puissant" à la presse depuis vingt ans. Comment ? "À travers le soutien au papierjournal, les imprimeries publiques, les loyers symboliques au niveau des Maisons de la presse qui sont des établissements publics. Il s'agit de mesures et de leviers qui concourent à aider la presse algérienne", at- il répondu. Il a annoncé le tirage quotidien d'un million d'exemplaires de journaux. "Cela prouve la force de l'aide de l'Etat. Tous lesintrants (d'impression) sont soutenus par l'Etat. Les imprimeries sont mal loties puisque les payements ne sont pas au même rythme que les tirages", a-t-il regretté. Le contenu de la lettre du président Bouteflika est "avant-gardiste" Le ministre de la Communication, Djamal Kaouane, a insisté également sur le message du président de la République, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, qualifiant son contenu d'"avantgardiste". "La liberté de la presse y est réaffirméeavec force", s'en félicite le ministre qui note aussi "l'appréciation positive du Président par rapport à la presse algérienne dans toutes ses déclinaisons". Djamal Kaouane, en écho au message du Président Bouteflika, s'arrêtera aussi dans sa réponse sur l'image de l'Algérie dans le monde et la responsabilité des médias, qu'ils soient publics ou privés, de la mettre en avant. "L'image de l'Algérie est un aspect très important, surtout dans le contexte international actuel", insiste le ministre qui parleaussi de "la singularité du récit national", tant l'Algérie, à l'inverse des autres pays, n'a obtenu son indépendance qu'au bout d'un long combat qui lui confère sa place, son identité dans le monde. A propos d'images dans le monde, le ministre s'est appesanti sur le problème des migrants subsahariens et le procès que certaines parties (associations et médias) ont voulu faire à Algérie, alors que, rappelle t-il, "elle a assumé ses obligations de solidarité dans le respect et la dignité humaine". Djamal Kaoune a parlé de la télévision publique en soulignant son expérience, son histoire, es hommes qui l'ont faite tout au long des années. Mais, à juste titre, il refuse d'opposer la télévision publique à la télévision privée en disant que cette dernière "est un motif de satisfaction et de fierté, pour l'Algérie et ses aspects positifs sont largement supérieurs à ses lacunes. La mission de service public n'incombe pas seulement aux médias étatiques, elle est l'affaire de la presse algérienne dans son ensemble", martèle le ministre qui appelle les journalistes à être conscients des enjeux qui soustendent le monde des médias. Le ministre de la Communication a évoqué aussi l'autorité de régulation de la presse écrite, en assurant que sa mise en place est imminente, maintenant que le travail de décantation et de vérification est arrivé à son terme. Il parlera enfin du fameux fond de solidarité , tout en rappelant que les pouvoirs publics n'ont jamais cessé de venir en aide à la presse, à travers différentes formes de soutien. Cela étant, le ministre prévient que ce fond de soutien, ne devrait pas être perçu comme une sorte de trésor à distribuer généreusement. Prix du président de la République du journaliste professionnel pour 2018 Le thème du prix du président de la République du journaliste professionnel pour l'année 2018 portera sur le thème "Vivre ensemble en paix", a annoncé le ministre de la Communication, Djamel Kaouane. "Je vous annonce officiellementque le thème du prix du président de la République du journaliste professionnel pour cette année portera sur le - Vivreensemble en paix -", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse animée à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse. Ce prix a été institué le 3 mai 2015 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et decerné à l'occasion de la Journée nationale de la presse. Le ministre a indiqué que le message du Président Bouteflika, adressé mercredi à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse, est "historique" car il "confirme l'existence dela liberté d'expression et de la presse enAlgérie", assurant que ces 20 dernièresannées, "des avancées dans la conquête des espaces de liberté ont été réalisées, en témoigne notamment la dépénalisation du délit de presse". Commentant le travail de la presse algérienne, M. Kaouane a relevé qu'il était attendu de celle-ci de "défendre l'image du pays tant nous vivons dans un contexte particulièrement délicat", ajoutant que "nous sommes un pays singulier, de par son histoire". Evoquant l'influence et la prépondérance du Net dans le monde des médias, le ministre a souligné la nécessité de gagner la bataille du contenu sur le numérique pour la défense de l'intérêt de l'Algérie. S'agissant du Fonds d'aide à la presse, il a indiqué que celui-ci est "en cours d'activation". Concernant l'Autorité de régulation de la presse écrite (Arpe), prévue par loi relative à l`information de 2012, le ministre a indiqué que son département a "énormément progressé" sur ce dossier, précisant que sur le volet institutionnel "tout est prêt", mais il reste à se concerter avec les journalistes pour que l'élection deleurs représentants se déroule de "bonnesconditions". Revenant sur le travail des chaînes de télévision privées, M. Kaouane a estimé qu'en dépit des "insuffisances",elles représentent un "grand acquis" pour le paysage médiatique algérien, affirmant qu'elles sont les "bienvenues" pour assurer leur diffusion sur le satellite algérien Alcomsat-1. Invité à faire sa lecture sur le dernier rapport de Reporter sans frontières, qui accable l'Algérie, M. Kaouane a affirmé qu'il était "partiel et partial", relevant que RSF "devait plutôt se préoccuper du sort notamment des journalistes palestiniens qui se font assassiner chaque jour". Pour la situation de certains journalistes qui se trouvent dans une situation de précarité professionnelle au sein de leurs organes de presse, le ministre a lancé un appel aux éditeurs pour qu'ils accordent la "pleine dignité" aux journalistes. Au terme de la conférence de presse, le ministre de la Communication a honoré des journalistes de la presse nationale à l'occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse. Auparavant, le ministre de la Communication s'était recueilli, en compagnie de Lamine Bechichi, ancien ministre de l'Information et des responsables demédias publics, à la mémoire des journalistes assassinés à la place de la liberté de la presse situé à Alger-Centre Ce rapport est "une fake news, une énormité. C'est un rapport complètementdécalé et qui méconnaît la réalitéalgérienne. C'est un ensemble d'extrapolationsqui n'ont aucune valeur. Nous aurions aimé qu'ils disent vous avez encoredu chemin à faire. Ils se sont basés sur quels arguments ?", s'est-il interrogé sur lesondes de la chaîne III de la Radio nationale.Dans son dernier rapport, RSF, dont le siège est à Paris, a classé l'Algérie à la 136eposition dans le tableau mondial de la liberté de la presse pour l'année 2018. "EnAlgérie, les lignes rouges sont nombreuses et le simple fait d'évoquer des sujets telles que la corruption ou la santé du président de la République peut valoir aux journalistes leur lot de menaces, de cyber-harcèlementet d'interpellations", a affirmé l'ONG de défense de la liberté de la presse. Djamel Kaouane est revenu sur le passé de RSF en évoquant son ancien président, sans le citer, Robert Menard. "Vous savezoù se trouve l'ancien patron de RSF ? Il est à l'extrême de l'extrême droite" a-t-il dit.Le français Robert Ménard, qui a dirigé RSFde 1985 à 2008, est actuellement maire deBéziers (sud-est de la France). Il a éténotamment soutenu par le Front National(FN, extrême droite) lors des élections de 2014. Les conditions d'exercice de la presse électronique seront définies par l'Arpe Interrogé sur le statut de la presse électronique, le ministre de la Communication a indiqué que les conditions d'exercice seront définies par la future Autorité de régulation de la presse écrite (Arpe). "C'est une presse particulièrement présente aujourd'hui. C'est la réalité du temps et des conditions actuelles qui font que la presse électronique émerge de plus en plus au détriment des supports classiques. Tout cela sera pris en compte", a-t-il déclaré. Mercredi 2 mai, le Syndicat algérien d'éditeurs de presse électronique (Saepe), en cours de création, a interpellé les pouvoirs publics pour entamer l'application de la loi 12/05 du 12 janvier 2012 relative à l'information "dans ses dispositions générales et celle relatives à la liberté d'exercice de l'information en ligne en Algérie" pour que laprofession soit dotée d'un cadre légal. La mise en place de l'Arpe est prévue dans lamême loi de 2012. En octobre 2017, le président de la République a instruit le gouvernement, à la faveur de la journée national de la presse, d'accélérer l'installation et l'activation de l'ARPE. Une installation prévue avant la fin de l'année en cours, selon le Premier ministre Ahmed Ouyahia. "Pour bientôt. Nous ne voulons pas être prisonniers du temps médiatique même si les délais sontimportants. C'est un engagement et l'Arpe sera mise sur pied, il n'y a aucun doute làdessus,mais il y a certaines difficultés qui seront en train d'être levées pour que l'autorité soit effective et efficiente", a promis Djamel Kaouane. Selon lui, la loi sur la publicité ne figure pas dans le plan d'action du gouvernement.En janvier 2015, Hamid Grine, ex-ministrede la Communication a annoncé, lors d'un déplacement à Blida, qu'un projet de loi sur la publicité sera élaboré par le gouvernement. "Le texte a été préparé et remis ausecrétaire général du gouvernement", a-t-ilprécisé. La part institutionnelle représente 20 % du marché publicitaire Il n'y a, selon Djamel Kaouane, aucune pression sur les médias, notamment les journaux, en Algérie en matière de publicité. "S'il y a des pressions, il faut qu'elles soient documentées et prouvées. La crise économique n'est pas une pression. Si elle l'est, elle est exercée sur l'ensemble de l'Algérie. La crise, c'est une réalité, par ricochet, elle impacte tout ce qui est annonces et marché publicitaire. Il y a une rareté des ressources et des annonceurs. Et puis, il y a un phénomène qui ne faut pas négliger, c'est la migration vers la télévision,l'affichage et d'autres moyens de communication. D'autres moyens de valorisation des produits que la presse traditionnelle. Les annonceurs sont libres de faire leurs choix", a-t-il analysé. La part institutionnelle représente, selon lui, 20 % du marché publicitaire. "On ne peut pas faire pression avec 20 % de part du arché. Ce sont les annonceurs qui optent pour les supports qu'ils choisissent même s'il y a une forme, plus ou moins indirecte, de subvention. Sans la publicité institutionnelle et sans les 20 %, il serait difficile pour les titres de vivre. Le modèle économique d'un média est basé sur trois éléments : la publicité, le lectorat et la diffusion. La disparition des titres n'est pas lefait des pouvoirs publics. Ce n'est pas nous qui gérons les affaires des journaux, le développement éditorial ou les caisses", a-t-il souligné. L'Etat assure, selon lui, un soutien "puissant" à la presse depuis vingt ans. Comment ? "À travers le soutien au papierjournal, les imprimeries publiques, les loyers symboliques au niveau des Maisons de la presse qui sont des établissements publics. Il s'agit de mesures et de leviers qui concourent à aider la presse algérienne", at- il répondu. Il a annoncé le tirage quotidien d'un million d'exemplaires de journaux. "Cela prouve la force de l'aide de l'Etat. Tous lesintrants (d'impression) sont soutenus par l'Etat. Les imprimeries sont mal loties puisque les payements ne sont pas au même rythme que les tirages", a-t-il regretté. Le contenu de la lettre du président Bouteflika est "avant-gardiste" Le ministre de la Communication, Djamal Kaouane, a insisté également sur le message du président de la République, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, qualifiant son contenu d'"avantgardiste". "La liberté de la presse y est réaffirméeavec force", s'en félicite le ministre qui note aussi "l'appréciation positive du Président par rapport à la presse algérienne dans toutes ses déclinaisons". Djamal Kaouane, en écho au message du Président Bouteflika, s'arrêtera aussi dans sa réponse sur l'image de l'Algérie dans le monde et la responsabilité des médias, qu'ils soient publics ou privés, de la mettre en avant. "L'image de l'Algérie est un aspect très important, surtout dans le contexte international actuel", insiste le ministre qui parleaussi de "la singularité du récit national", tant l'Algérie, à l'inverse des autres pays, n'a obtenu son indépendance qu'au bout d'un long combat qui lui confère sa place, son identité dans le monde. A propos d'images dans le monde, le ministre s'est appesanti sur le problème des migrants subsahariens et le procès que certaines parties (associations et médias) ont voulu faire à Algérie, alors que, rappelle t-il, "elle a assumé ses obligations de solidarité dans le respect et la dignité humaine". Djamal Kaoune a parlé de la télévision publique en soulignant son expérience, son histoire, es hommes qui l'ont faite tout au long des années. Mais, à juste titre, il refuse d'opposer la télévision publique à la télévision privée en disant que cette dernière "est un motif de satisfaction et de fierté, pour l'Algérie et ses aspects positifs sont largement supérieurs à ses lacunes. La mission de service public n'incombe pas seulement aux médias étatiques, elle est l'affaire de la presse algérienne dans son ensemble", martèle le ministre qui appelle les journalistes à être conscients des enjeux qui soustendent le monde des médias. Le ministre de la Communication a évoqué aussi l'autorité de régulation de la presse écrite, en assurant que sa mise en place est imminente, maintenant que le travail de décantation et de vérification est arrivé à son terme. Il parlera enfin du fameux fond de solidarité , tout en rappelant que les pouvoirs publics n'ont jamais cessé de venir en aide à la presse, à travers différentes formes de soutien. Cela étant, le ministre prévient que ce fond de soutien, ne devrait pas être perçu comme une sorte de trésor à distribuer généreusement. Prix du président de la République du journaliste professionnel pour 2018 Le thème du prix du président de la République du journaliste professionnel pour l'année 2018 portera sur le thème "Vivre ensemble en paix", a annoncé le ministre de la Communication, Djamel Kaouane. "Je vous annonce officiellementque le thème du prix du président de la République du journaliste professionnel pour cette année portera sur le - Vivreensemble en paix -", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse animée à l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse. Ce prix a été institué le 3 mai 2015 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et decerné à l'occasion de la Journée nationale de la presse. Le ministre a indiqué que le message du Président Bouteflika, adressé mercredi à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse, est "historique" car il "confirme l'existence dela liberté d'expression et de la presse enAlgérie", assurant que ces 20 dernièresannées, "des avancées dans la conquête des espaces de liberté ont été réalisées, en témoigne notamment la dépénalisation du délit de presse". Commentant le travail de la presse algérienne, M. Kaouane a relevé qu'il était attendu de celle-ci de "défendre l'image du pays tant nous vivons dans un contexte particulièrement délicat", ajoutant que "nous sommes un pays singulier, de par son histoire". Evoquant l'influence et la prépondérance du Net dans le monde des médias, le ministre a souligné la nécessité de gagner la bataille du contenu sur le numérique pour la défense de l'intérêt de l'Algérie. S'agissant du Fonds d'aide à la presse, il a indiqué que celui-ci est "en cours d'activation". Concernant l'Autorité de régulation de la presse écrite (Arpe), prévue par loi relative à l`information de 2012, le ministre a indiqué que son département a "énormément progressé" sur ce dossier, précisant que sur le volet institutionnel "tout est prêt", mais il reste à se concerter avec les journalistes pour que l'élection deleurs représentants se déroule de "bonnesconditions". Revenant sur le travail des chaînes de télévision privées, M. Kaouane a estimé qu'en dépit des "insuffisances",elles représentent un "grand acquis" pour le paysage médiatique algérien, affirmant qu'elles sont les "bienvenues" pour assurer leur diffusion sur le satellite algérien Alcomsat-1. Invité à faire sa lecture sur le dernier rapport de Reporter sans frontières, qui accable l'Algérie, M. Kaouane a affirmé qu'il était "partiel et partial", relevant que RSF "devait plutôt se préoccuper du sort notamment des journalistes palestiniens qui se font assassiner chaque jour". Pour la situation de certains journalistes qui se trouvent dans une situation de précarité professionnelle au sein de leurs organes de presse, le ministre a lancé un appel aux éditeurs pour qu'ils accordent la "pleine dignité" aux journalistes. Au terme de la conférence de presse, le ministre de la Communication a honoré des journalistes de la presse nationale à l'occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse. Auparavant, le ministre de la Communication s'était recueilli, en compagnie de Lamine Bechichi, ancien ministre de l'Information et des responsables demédias publics, à la mémoire des journalistes assassinés à la place de la liberté de la presse situé à Alger-Centre