Le ministère de la Santé a appelé, avant-hier, les résidents en sciences médicales en grève depuis six mois à la "retenue et à la sagesse" et les a appelés au dialogue, après leur arrêt total des gardes de nuit et de week-end. Le ministère de la Santé a appelé, avant-hier, les résidents en sciences médicales en grève depuis six mois à la "retenue et à la sagesse" et les a appelés au dialogue, après leur arrêt total des gardes de nuit et de week-end. L'a r rêt des gardes par les médecins résidents est "en violation totale de tous les textes législatifs etréglementaires et du code de déontologieet de l'éthique médicale en vigueur en lamatière", a affirmé le ministère dans soncommuniqué, repris par l'agence officielle,ajoutant que les résidents "sontastreints à plein temps à participer auxactivités de garde d'urgence et de service". La suspension des salaires des résidents,dont certains ne perçoivent plus de rémunérationdepuis le mois de janvier est justifiéepour le ministère de la Santé quis'appuie sur les "articles 19 et 28 dudécret exécutif numéro 11-236 du 3 juillet2011 portant statut du résident ensciences médicales".Le ministère de la Santé a égalementsalué "l'attitude juste et responsable deceux ayant déjà rejoint leurs services respectifset repris leurs activités parmi lestaff médical", insinuant ainsi l'arrêt dela grève par un certain nombre de résidents.Faux, répond le Collectif autonome desmédecins résidents algériens (Camra). Pour le docteur Bensebaâ Sofiane, résident à Tizi-Ouzou et membre du bureau national du Camra, le communiqué est "mensonger et représente une énième tentative de déstabilisation et de désinformation". "Il peut y avoir quelques cas isolés qui ont arrêté la grève pour des raisons personnelles mais il n'y a pas de tendance significative d'arrêt de la grève", a-t-il déclaré. Le taux de suivi de la grève frôle les 90 % aux CHU de Tizi-Ouzou et à Alger et est autour des 70 % à Blida, selon le Dr Bensebaâ, qui insiste sur le fait que "la plupart des non-grévistes actuels n'ont jamais été en grève et les cas de résidents ayant arrêté la grève sont très rares". Le délégué du Camra a également affirmé que le communiqué "comporte beaucoup d'insinuations mensongères, dont une tentative de faire croire que le mouvement est en train de s'éteindre, ce qui est faux, tout comme l'accusation des résidents de changer de revendications à chaque réunion". "Nous gardons toujours la même plateforme de revendications et nous ne cha geons pas, au contraire, nous avons proposé des solutions plus faciles à appliquer, comme notre proposition de moduler la durée du service civil au lieu de l'abroger complètement", a-t-il expliqué. Le docteur Boutaleb Hamza, porteparole du Camra a répondu, quant à lui, à l'affirmation du ministère de la Santé selon laquelle les résidents sont tenus d'assurer un service minimum et des gardes de nuit et de week-end. "Il a dit que les résidents doivent assurer un service minimum en se basant sur on ne sait quelles lois alors que celles-ci sont très claires, même le ministre de laJustice Tayeb Louh leur a dit qu'on n'étaitpas obligés", a-t-il déclaré. Le porte-parole du Camra a également affirmé que les revendications des résidents ne sont pas satisfaites. "Si nos revendications avaient été satisfaites,nous aurions repris le travail", a-t-il assuré."Ils disent que le dialogue est ouvert, qu'ils envoient une invitation officiellepour une rencontre, ce n'est pas à travers les médias qu'on discute", a répondu le Dr Boutaleb à l'invitation au dialogue du ministère de la Santé. Le nouvel appel à "la sagesse" du ministère La grève des médecins résidents entre dans son sixième mois, ponctuée par de multiples rencontres avortées entre les deux parties qui se rejettent la responsabilité de l'enlisement. pour rappel, vendredi,le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a de nouveau appelé les médecins résidents, en grève depuis le mois de novembre dernier, à la "sagesse" et à la "retenue", regrettant leur refus d'assurer le service minimum au niveau des points d'urgence et de garde et rappelant que leurs revendications ont été "prises en charge". Réitérant "son engagement et sa disponibilité à la poursuite d'un dialogue responsable, s'agissant de revendications objectives et raisonnables", le inistère de la Santé, a, cependant déploré dans un communiqué, "le fait que les représentants des praticiens résidents en sciences médicales formulent à chaque réunion de nouvelles revendications irréalistes dont la finalité tend à maintenir la situation actuelle de statu quo". Il a rappelé que les résidents en sciences médicales sont des "médecins praticiens en formation post-graduée qui sont astreints à plein temps à participer aux activités de garde d'urgence et de service". Le ministère a regretté, à ce propos, "la tournure" prise par le mouvement de grève des médecins résidents, allant jusqu'au refus d'assurer le service minimum au niveau des points d'urgence et de garde (situation sans précédent), en violation totale de tous les textes législatifs et réglementaires et du code de déontologie et de l'éthique médicale en vigueur en la matière". Le même source a précisé que "la suspension actuelle des salaires des praticiens résidents en sciences médicales en grève est justifiée par l'arrêt de leurs activités et l'interruption de leurs études, conformément aux dispositions des articles 19 et 28 du décret exécutif numéro 11-236 du 3 juillet 2011 portant statut du résident en sciences médicales". Cette suspension sera "levée immédiatement dès la reprise de leurs activités et de leur formation", a-t-il assuré. En revanche, le département de Hasbellaoui a salué "l'attitude juste et responsable de ceux ayant déjà rejoint leurs services respectifs et repris leurs activités parmi le staff médical" et félicité les personnels de la santé toutes catégories confondues et, particulièrement, les personnels soignants, au contact quotidien des malades, surtout dans les unités et services d'urgence et de garde, "pour tous les efforts et les sacrifices consentis". Il a tenu également à rappeler aux praticiens résidentsque leurs revendications ont été prises en charge, relevant, à cet égard, notamment,l'installation d'une commission mixtechargée de la révision du statut des résidents qui a déjà tenu sa première réunionen date du 23 avril, la modulation de la durée du service civil, l'instauration d'uneprime mensuelle liée au service civil,variable selon la zone, l'ouverture de droit au bénéfice des oeuvres sociales et la déduction de l'année de service national accomplie de la durée du service civil. L'a r rêt des gardes par les médecins résidents est "en violation totale de tous les textes législatifs etréglementaires et du code de déontologieet de l'éthique médicale en vigueur en lamatière", a affirmé le ministère dans soncommuniqué, repris par l'agence officielle,ajoutant que les résidents "sontastreints à plein temps à participer auxactivités de garde d'urgence et de service". La suspension des salaires des résidents,dont certains ne perçoivent plus de rémunérationdepuis le mois de janvier est justifiéepour le ministère de la Santé quis'appuie sur les "articles 19 et 28 dudécret exécutif numéro 11-236 du 3 juillet2011 portant statut du résident ensciences médicales".Le ministère de la Santé a égalementsalué "l'attitude juste et responsable deceux ayant déjà rejoint leurs services respectifset repris leurs activités parmi lestaff médical", insinuant ainsi l'arrêt dela grève par un certain nombre de résidents.Faux, répond le Collectif autonome desmédecins résidents algériens (Camra). Pour le docteur Bensebaâ Sofiane, résident à Tizi-Ouzou et membre du bureau national du Camra, le communiqué est "mensonger et représente une énième tentative de déstabilisation et de désinformation". "Il peut y avoir quelques cas isolés qui ont arrêté la grève pour des raisons personnelles mais il n'y a pas de tendance significative d'arrêt de la grève", a-t-il déclaré. Le taux de suivi de la grève frôle les 90 % aux CHU de Tizi-Ouzou et à Alger et est autour des 70 % à Blida, selon le Dr Bensebaâ, qui insiste sur le fait que "la plupart des non-grévistes actuels n'ont jamais été en grève et les cas de résidents ayant arrêté la grève sont très rares". Le délégué du Camra a également affirmé que le communiqué "comporte beaucoup d'insinuations mensongères, dont une tentative de faire croire que le mouvement est en train de s'éteindre, ce qui est faux, tout comme l'accusation des résidents de changer de revendications à chaque réunion". "Nous gardons toujours la même plateforme de revendications et nous ne cha geons pas, au contraire, nous avons proposé des solutions plus faciles à appliquer, comme notre proposition de moduler la durée du service civil au lieu de l'abroger complètement", a-t-il expliqué. Le docteur Boutaleb Hamza, porteparole du Camra a répondu, quant à lui, à l'affirmation du ministère de la Santé selon laquelle les résidents sont tenus d'assurer un service minimum et des gardes de nuit et de week-end. "Il a dit que les résidents doivent assurer un service minimum en se basant sur on ne sait quelles lois alors que celles-ci sont très claires, même le ministre de laJustice Tayeb Louh leur a dit qu'on n'étaitpas obligés", a-t-il déclaré. Le porte-parole du Camra a également affirmé que les revendications des résidents ne sont pas satisfaites. "Si nos revendications avaient été satisfaites,nous aurions repris le travail", a-t-il assuré."Ils disent que le dialogue est ouvert, qu'ils envoient une invitation officiellepour une rencontre, ce n'est pas à travers les médias qu'on discute", a répondu le Dr Boutaleb à l'invitation au dialogue du ministère de la Santé. Le nouvel appel à "la sagesse" du ministère La grève des médecins résidents entre dans son sixième mois, ponctuée par de multiples rencontres avortées entre les deux parties qui se rejettent la responsabilité de l'enlisement. pour rappel, vendredi,le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a de nouveau appelé les médecins résidents, en grève depuis le mois de novembre dernier, à la "sagesse" et à la "retenue", regrettant leur refus d'assurer le service minimum au niveau des points d'urgence et de garde et rappelant que leurs revendications ont été "prises en charge". Réitérant "son engagement et sa disponibilité à la poursuite d'un dialogue responsable, s'agissant de revendications objectives et raisonnables", le inistère de la Santé, a, cependant déploré dans un communiqué, "le fait que les représentants des praticiens résidents en sciences médicales formulent à chaque réunion de nouvelles revendications irréalistes dont la finalité tend à maintenir la situation actuelle de statu quo". Il a rappelé que les résidents en sciences médicales sont des "médecins praticiens en formation post-graduée qui sont astreints à plein temps à participer aux activités de garde d'urgence et de service". Le ministère a regretté, à ce propos, "la tournure" prise par le mouvement de grève des médecins résidents, allant jusqu'au refus d'assurer le service minimum au niveau des points d'urgence et de garde (situation sans précédent), en violation totale de tous les textes législatifs et réglementaires et du code de déontologie et de l'éthique médicale en vigueur en la matière". Le même source a précisé que "la suspension actuelle des salaires des praticiens résidents en sciences médicales en grève est justifiée par l'arrêt de leurs activités et l'interruption de leurs études, conformément aux dispositions des articles 19 et 28 du décret exécutif numéro 11-236 du 3 juillet 2011 portant statut du résident en sciences médicales". Cette suspension sera "levée immédiatement dès la reprise de leurs activités et de leur formation", a-t-il assuré. En revanche, le département de Hasbellaoui a salué "l'attitude juste et responsable de ceux ayant déjà rejoint leurs services respectifs et repris leurs activités parmi le staff médical" et félicité les personnels de la santé toutes catégories confondues et, particulièrement, les personnels soignants, au contact quotidien des malades, surtout dans les unités et services d'urgence et de garde, "pour tous les efforts et les sacrifices consentis". Il a tenu également à rappeler aux praticiens résidentsque leurs revendications ont été prises en charge, relevant, à cet égard, notamment,l'installation d'une commission mixtechargée de la révision du statut des résidents qui a déjà tenu sa première réunionen date du 23 avril, la modulation de la durée du service civil, l'instauration d'uneprime mensuelle liée au service civil,variable selon la zone, l'ouverture de droit au bénéfice des oeuvres sociales et la déduction de l'année de service national accomplie de la durée du service civil.