Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) a organisé, avant-hier, un sit-in de protestation au centre hospitalo-universitaire Mustapha-Pacha d'Alger. Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) a organisé, avant-hier, un sit-in de protestation au centre hospitalo-universitaire Mustapha-Pacha d'Alger. ContenuPlusieurs centaines de résidents, d'internes, d'externes, d'assistants et de généralistes ont prispart au rassemblement dans l'enceinte del'hôpital à l'appel du Camra, afin de dénoncer "le bricolage et les solutions temporaires apportées par la tutelle auretrait des résidents", selon le Dr Taileb,membre du bureau national du collectif.Les résidents en sciences médicalesd'Alger, de Tizi-Ouzou et de Blida ont été rejoints par des médecins spécialistes du CHU Mustapha ainsi que par les interneset les externes. "Nous avons fait appel àtoute la corporation médicale pour montrernotre solidarité avec les médecinsassistants et les médecins généraliste", aexpliqué le Dr Taileb. Les généralistes etles spécialistes sont actuellement lerecours du ministère de la Santé pourcombler le manque de personnel soignantque l'arrêt des gardes par les résidentsa créé dans les hôpitaux, notammentdans les services d'urgences etdurant les gardes de nuit et de week-end.Mercredi, le ministère de la Santé avaitannoncé le recrutement de 600 médecinsgénéralistes qui seront affectés auxurgences dans les CHU et EPH tout enécartant tout lien entre ce recrutement massif et la grève des résidents. Ce sit-in de solidarité avec les résidents est organisé alors que les spécialistes de plusieurs centres hospitalo-universitairesdu pays, dont ceux d'Oran et de Mustapha-Pacha, ont exprimé leur incapacité à remplacer le grand nombre de résidents grévistes et à continuer à assurerles gardes à une cadence élevée et surune longue période. Des "solutions temporaireset un bricolage" que les résidents rejettent et dénoncent. "Il faut qu'ils trouvent des solutions aux problèmes soulevés par les résidents au lieu d'exploiter les assistants et les généralistes", a déclaré à TSA le Dr Taileb. L'année blanche inévitable Au bout de six mois de grève, les résidents sont dans l'incapacité de valider leur année pédagogique et acceptent l'année blanche comme une évidence. "Nous n'av ons pas peur de l'année blanche, au contraire on la réclame", a affirmé le Dr Taileb pour qui les six mois de grève sont impossibles à récupérer. "Ça fait six mois que nous sommes en grève et comme nous réclamons une formation de qualité, nous sommesconscients qu'il est désormais impossiblede valider l'année. Donc l'annéeblanche nous la voulons, elle ne nous fait pas peur", a-t-il affirmé, ajoutant que, contrairement à ce que la tutelle affirmé, "l'année blanche n'est pas une sanction pour les résidents mais un droit". Face à l'impasse dans laquelle ils se retrouvent après l'échec des négociations avec le ministère de l'Enseignement supérieur etle ministère de la Santé, les résidents souhaitent saisir, en dernier recours, le Président.Nous "allons saisir le Président de laRépublique car il est prouvé que la tutellea tardé à régler le conflit et qu'elle n'a pasassez de pouv oir pour le gérer", aannoncé le membre du bureau national duCamra. ContenuPlusieurs centaines de résidents, d'internes, d'externes, d'assistants et de généralistes ont prispart au rassemblement dans l'enceinte del'hôpital à l'appel du Camra, afin de dénoncer "le bricolage et les solutions temporaires apportées par la tutelle auretrait des résidents", selon le Dr Taileb,membre du bureau national du collectif.Les résidents en sciences médicalesd'Alger, de Tizi-Ouzou et de Blida ont été rejoints par des médecins spécialistes du CHU Mustapha ainsi que par les interneset les externes. "Nous avons fait appel àtoute la corporation médicale pour montrernotre solidarité avec les médecinsassistants et les médecins généraliste", aexpliqué le Dr Taileb. Les généralistes etles spécialistes sont actuellement lerecours du ministère de la Santé pourcombler le manque de personnel soignantque l'arrêt des gardes par les résidentsa créé dans les hôpitaux, notammentdans les services d'urgences etdurant les gardes de nuit et de week-end.Mercredi, le ministère de la Santé avaitannoncé le recrutement de 600 médecinsgénéralistes qui seront affectés auxurgences dans les CHU et EPH tout enécartant tout lien entre ce recrutement massif et la grève des résidents. Ce sit-in de solidarité avec les résidents est organisé alors que les spécialistes de plusieurs centres hospitalo-universitairesdu pays, dont ceux d'Oran et de Mustapha-Pacha, ont exprimé leur incapacité à remplacer le grand nombre de résidents grévistes et à continuer à assurerles gardes à une cadence élevée et surune longue période. Des "solutions temporaireset un bricolage" que les résidents rejettent et dénoncent. "Il faut qu'ils trouvent des solutions aux problèmes soulevés par les résidents au lieu d'exploiter les assistants et les généralistes", a déclaré à TSA le Dr Taileb. L'année blanche inévitable Au bout de six mois de grève, les résidents sont dans l'incapacité de valider leur année pédagogique et acceptent l'année blanche comme une évidence. "Nous n'av ons pas peur de l'année blanche, au contraire on la réclame", a affirmé le Dr Taileb pour qui les six mois de grève sont impossibles à récupérer. "Ça fait six mois que nous sommes en grève et comme nous réclamons une formation de qualité, nous sommesconscients qu'il est désormais impossiblede valider l'année. Donc l'annéeblanche nous la voulons, elle ne nous fait pas peur", a-t-il affirmé, ajoutant que, contrairement à ce que la tutelle affirmé, "l'année blanche n'est pas une sanction pour les résidents mais un droit". Face à l'impasse dans laquelle ils se retrouvent après l'échec des négociations avec le ministère de l'Enseignement supérieur etle ministère de la Santé, les résidents souhaitent saisir, en dernier recours, le Président.Nous "allons saisir le Président de laRépublique car il est prouvé que la tutellea tardé à régler le conflit et qu'elle n'a pasassez de pouv oir pour le gérer", aannoncé le membre du bureau national duCamra.