Finalement, l'adoption du projet de loi relatif au règlement intérieur de l'Assemblée populaire nationale (APN) a été reportée. Finalement, l'adoption du projet de loi relatif au règlement intérieur de l'Assemblée populaire nationale (APN) a été reportée. Prévue initialement au tout début du mois de juin, cette adoption est, donc, renvoyée à une autre date qui n'a pas, pour l'heure, encore été fixée.C'est le bureau de l'Assemblée, réunijeudi dernier sous la présidence de SaïdBouhadja, qui a décidé de ce report. Unreport un tant soit peu prévisible au vudes tensions qui ont caractérisé lesdébats lors des séances plénières relatives à l'examen par les députés de cetimportant projet de loi. Ce dernier, depar certaines de ses dispositions, n'a pasdu tout suscité l'adhésion des différentsgroupes parlementaires. Même les députésde la majorité parlementaire, à savoirceux principalement du FLN et du RND, ont trouvé à redire. En tout cas, avec ce report, c'est le président del'APN, Saïd Bouhadja, qui perd totalement la face. En effet, face aux multiplesdemandes de report de la séance d'adoption, voire même de l'examen duprojet de loi en question, Bouhadja a faitmontre, publiquement de surcroit et duhaut de son perchoir, d'une grandeintransigeance en clamant qu'il est horsde question de chambouler l'agenda.Mais la volonté clairement affichée parle groupe parlementaire du FLN en faveur de l'option du report, ouvertement exprimée par son président SaïdLakhdari, a finalement eu le dernier mot. Par voie de conséquence, Saïd Bouhadja vient de perdre cette bataille, une de plus, face à ses détracteurs au sein du vieux parti. Car, à travers le chef du groupe parlementaire, c'était incontestablement la direction du parti qui exprimait sa position. Autant dire que le secrétaire général du parti, Djamal Ould Abbas, a fini par imposer sa volonté au président de l'APN. Bouhadja, lui aussi cadre du parti, a engagé une sourde bataille avec la direction du parti en vue de s'affranchir de la tutelle partisane. En vain. Cette lutte intestine au sein du FLN a, donc, déteint sur le fonctionnement de l'APN et ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Djamal Ould Abbas tente de prouver à Bouhadja que le parti est au dessus de lui. Il y a quelque temps, il s'est même permis le luxe de désavouer publiquement le président de l'APN lorsque ce dernier, au plus fort du mouvement de protestation des médecins résidents, a reçu une délégation de grévistes dans l'enceinte de l'Assemblée en qualifiant cette action « d'erreur ». Mais, ces dessous mis à part, il faut direque le projet de loi relatif au règlement intérieur de l'APN n'a pas emportél'adhésion des députés, toutes couleurs politiques confondues, y compris, donc, ceux de la majorité parlementaire qui, une fois n'est pas coutume, ont fait chorus avec leurs pairs de l'opposition pour dire haut et fort non à certaines dispositions. Il en est ainsi des articles 68 et 69 qui portent sur les sanctions en cas d'absences lors des séances plénières. Des députés FLN sont même allés plus loin dans leurs critiques que leurs collègues de l'opposition. Ces derniers ont, eux aussi, tiré à boulets rouges sur le texte en question en estimant qu'il est anticonstitutionnel. Ils ont estimé, à juste raison d'ailleurs, que certaines dispositions minorent considérablement les droits octroyés par la Constitution révisée de 2016 à l'opposition parlementaire. En outre, des dispositions relatives au quota des groupes parlementaires dans les structures de l'Assemblée ont fait l'objet de grades divergences entre les différents groupes parlementaires. C'est sans doute pour toutes ces raisons que le règlement intérieur a provoqué un grand malaise à l'APN et il est fort probable qu'il sera réexaminé de fond en comble avant d'être de nouveau présenté devantles députés en séance plénière lors, probablement, de la prochaine session parlementaire. Prévue initialement au tout début du mois de juin, cette adoption est, donc, renvoyée à une autre date qui n'a pas, pour l'heure, encore été fixée.C'est le bureau de l'Assemblée, réunijeudi dernier sous la présidence de SaïdBouhadja, qui a décidé de ce report. Unreport un tant soit peu prévisible au vudes tensions qui ont caractérisé lesdébats lors des séances plénières relatives à l'examen par les députés de cetimportant projet de loi. Ce dernier, depar certaines de ses dispositions, n'a pasdu tout suscité l'adhésion des différentsgroupes parlementaires. Même les députésde la majorité parlementaire, à savoirceux principalement du FLN et du RND, ont trouvé à redire. En tout cas, avec ce report, c'est le président del'APN, Saïd Bouhadja, qui perd totalement la face. En effet, face aux multiplesdemandes de report de la séance d'adoption, voire même de l'examen duprojet de loi en question, Bouhadja a faitmontre, publiquement de surcroit et duhaut de son perchoir, d'une grandeintransigeance en clamant qu'il est horsde question de chambouler l'agenda.Mais la volonté clairement affichée parle groupe parlementaire du FLN en faveur de l'option du report, ouvertement exprimée par son président SaïdLakhdari, a finalement eu le dernier mot. Par voie de conséquence, Saïd Bouhadja vient de perdre cette bataille, une de plus, face à ses détracteurs au sein du vieux parti. Car, à travers le chef du groupe parlementaire, c'était incontestablement la direction du parti qui exprimait sa position. Autant dire que le secrétaire général du parti, Djamal Ould Abbas, a fini par imposer sa volonté au président de l'APN. Bouhadja, lui aussi cadre du parti, a engagé une sourde bataille avec la direction du parti en vue de s'affranchir de la tutelle partisane. En vain. Cette lutte intestine au sein du FLN a, donc, déteint sur le fonctionnement de l'APN et ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Djamal Ould Abbas tente de prouver à Bouhadja que le parti est au dessus de lui. Il y a quelque temps, il s'est même permis le luxe de désavouer publiquement le président de l'APN lorsque ce dernier, au plus fort du mouvement de protestation des médecins résidents, a reçu une délégation de grévistes dans l'enceinte de l'Assemblée en qualifiant cette action « d'erreur ». Mais, ces dessous mis à part, il faut direque le projet de loi relatif au règlement intérieur de l'APN n'a pas emportél'adhésion des députés, toutes couleurs politiques confondues, y compris, donc, ceux de la majorité parlementaire qui, une fois n'est pas coutume, ont fait chorus avec leurs pairs de l'opposition pour dire haut et fort non à certaines dispositions. Il en est ainsi des articles 68 et 69 qui portent sur les sanctions en cas d'absences lors des séances plénières. Des députés FLN sont même allés plus loin dans leurs critiques que leurs collègues de l'opposition. Ces derniers ont, eux aussi, tiré à boulets rouges sur le texte en question en estimant qu'il est anticonstitutionnel. Ils ont estimé, à juste raison d'ailleurs, que certaines dispositions minorent considérablement les droits octroyés par la Constitution révisée de 2016 à l'opposition parlementaire. En outre, des dispositions relatives au quota des groupes parlementaires dans les structures de l'Assemblée ont fait l'objet de grades divergences entre les différents groupes parlementaires. C'est sans doute pour toutes ces raisons que le règlement intérieur a provoqué un grand malaise à l'APN et il est fort probable qu'il sera réexaminé de fond en comble avant d'être de nouveau présenté devantles députés en séance plénière lors, probablement, de la prochaine session parlementaire.