L'instabilité qui prévaut dans certains pays frontaliers l'Algérie est préoccupante à beaucoup d'égards. L'Algérie est en effet loin d'être indifférente par rapport, notamment, aux conflits internes qui secouent le Mali et la Libye... L'instabilité qui prévaut dans certains pays frontaliers l'Algérie est préoccupante à beaucoup d'égards. L'Algérie est en effet loin d'être indifférente par rapport, notamment, aux conflits internes qui secouent le Mali et la Libye... Des conflits, est-il encore besoin de le rappeler, qui menacentdirectement la stabilité et lasécurité du pays. Face à ces menacesla diplomatie algérienne effectue undeploiement tous azimuts afin d'aiderà trouver des solutions durables et éviter à l'ensemble de la régionl'enlisement, l'instabilité et le chaos. C'est incontestablement dans cecadre qu'il faut inscrire la participationdu Premier ministre, AhmedOuyahia, à une conférence internationale en France sur la questionlibyenne et la visite qu'aura à effectuerle ministre des Affairesétrangères, Abdelkader Messahal, auMali dès aujourd'hui mardi. LePremier ministre Ahmed Ouyahiareprésentera ainsi donc le présidentde la République, AbdelazizBouteflika, à la Conférence internationalesur la Libye qui aura lieudans la capitale française, Paris, prévuece mardi. Une conférence àlaquelle prendront part les principauxdirigeants libyens, les Nationsunies et de nombreux pays invités,dont les voisins de la Libye, notamment laTunisie et l'Egypte. Cette participation à la conférence attestede l'intérêt que porte l'Algérie à ceconflit qu perdure depuis des années maintenant et qui menace la stabilitéde la région de l'Afrique du Nord et du Sahel. Il est à noter que le Représentant spécial du Secrétairegénéral de l'Onupour la Libye, chef de la Mission d'appui des Nations unies pour la Libye (Manul), Ghassan Salamé, a effectué le 5 mai dernier sa deuxième visite à Alger, dans le cadre de la poursuite de la concertation et des contacts réguliers entre l'Algérie et la mission d'appui. Ce diplomate onusien a eu des entretiens notamment avec le chef de la diplomatie algérienne , Abdelkader Messahal, sur les voies et moyens à même de trouver une solution à la crise interne qui secoue ce pays depuis la fin du régime de Maâmmar Kheddafi. Alger est amplement engagé dans cette voie et à plusieursniveaux d'ailleurs. Il y a juste quelques jours la capitale algérienne a abrité une rencontre tripartite sur la question libyenne. En effet les ministres des Affaires étrangères de l'Algerie, de la Tunisie et de l'Egypte ont tenu une conférence à Alger au cours de laquelle les trois pays se sont formellement engagés sur la necessité de la mise en oeuvre du plan d'action onusien devant permettre de sortir de la crise. L'Algérie déploie aussi des efforts en direction des protagonistes de ce conflit interne. Il en est de même pour la crise au Mali où l'Algérie veut faireappliquer l'Accord d'Alger qui connait quelques couacs sur le terrain.Mesahal ne manquera pas, durant son séjour à Bamako, d'évoquer cette question avec son homologue malien et certainement aussi avec le Président malien à qui il remettra un message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Dans ces deux conflits les interférences de quelques puissances étrangères sont omniprésentes. La France joue, à ce titre, un jeu dangereux qui n'abonde pas, loin s'en faut, dans le sens de la vision algérienne. Pour certais analystes la France veut, de manière sournoise, pousser l'Algérie à intervenir directement par l'envoi de ses troupes au Mali ce qu'Alger, invoquant ses principes, a toujours refusé. Des conflits, est-il encore besoin de le rappeler, qui menacentdirectement la stabilité et lasécurité du pays. Face à ces menacesla diplomatie algérienne effectue undeploiement tous azimuts afin d'aiderà trouver des solutions durables et éviter à l'ensemble de la régionl'enlisement, l'instabilité et le chaos. C'est incontestablement dans cecadre qu'il faut inscrire la participationdu Premier ministre, AhmedOuyahia, à une conférence internationale en France sur la questionlibyenne et la visite qu'aura à effectuerle ministre des Affairesétrangères, Abdelkader Messahal, auMali dès aujourd'hui mardi. LePremier ministre Ahmed Ouyahiareprésentera ainsi donc le présidentde la République, AbdelazizBouteflika, à la Conférence internationalesur la Libye qui aura lieudans la capitale française, Paris, prévuece mardi. Une conférence àlaquelle prendront part les principauxdirigeants libyens, les Nationsunies et de nombreux pays invités,dont les voisins de la Libye, notamment laTunisie et l'Egypte. Cette participation à la conférence attestede l'intérêt que porte l'Algérie à ceconflit qu perdure depuis des années maintenant et qui menace la stabilitéde la région de l'Afrique du Nord et du Sahel. Il est à noter que le Représentant spécial du Secrétairegénéral de l'Onupour la Libye, chef de la Mission d'appui des Nations unies pour la Libye (Manul), Ghassan Salamé, a effectué le 5 mai dernier sa deuxième visite à Alger, dans le cadre de la poursuite de la concertation et des contacts réguliers entre l'Algérie et la mission d'appui. Ce diplomate onusien a eu des entretiens notamment avec le chef de la diplomatie algérienne , Abdelkader Messahal, sur les voies et moyens à même de trouver une solution à la crise interne qui secoue ce pays depuis la fin du régime de Maâmmar Kheddafi. Alger est amplement engagé dans cette voie et à plusieursniveaux d'ailleurs. Il y a juste quelques jours la capitale algérienne a abrité une rencontre tripartite sur la question libyenne. En effet les ministres des Affaires étrangères de l'Algerie, de la Tunisie et de l'Egypte ont tenu une conférence à Alger au cours de laquelle les trois pays se sont formellement engagés sur la necessité de la mise en oeuvre du plan d'action onusien devant permettre de sortir de la crise. L'Algérie déploie aussi des efforts en direction des protagonistes de ce conflit interne. Il en est de même pour la crise au Mali où l'Algérie veut faireappliquer l'Accord d'Alger qui connait quelques couacs sur le terrain.Mesahal ne manquera pas, durant son séjour à Bamako, d'évoquer cette question avec son homologue malien et certainement aussi avec le Président malien à qui il remettra un message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Dans ces deux conflits les interférences de quelques puissances étrangères sont omniprésentes. La France joue, à ce titre, un jeu dangereux qui n'abonde pas, loin s'en faut, dans le sens de la vision algérienne. Pour certais analystes la France veut, de manière sournoise, pousser l'Algérie à intervenir directement par l'envoi de ses troupes au Mali ce qu'Alger, invoquant ses principes, a toujours refusé.