Le grand lifting opéré par le secrétaire général du parti du FLN, Djamal Ould Abbès, à la composante du bureau politique (BP) a surpris tous les observateurs de la scène politique nationale. Le grand lifting opéré par le secrétaire général du parti du FLN, Djamal Ould Abbès, à la composante du bureau politique (BP) a surpris tous les observateurs de la scène politique nationale. Il y a de quoi d'ailleurs car ce chamboulement est d'une ampleur inégalée dansles annales du vieux parti. Oud Abbès a en effet frappé très fort puisque 15 membressur 19 composant la plus haute instanceexécutive du FLN ont fait les frais dece changement. Autant dire qu'il s'agiteffectivement d'un séisme qui a frappé levieux parti annonçant, par ricochet, ledébut des grandes manoeuvres en perspectivesdes prochaines élections présidentielles, prévues au printemps de l'annéeprochaine. Rares sont ceux parmi les analystesqui ne font pas le lien entre ce quis'est passé et le rendez-vous électoral de2019 et ce même si d'aucuns tentent derelativiser en y voyant surtout, à travers cechangement, une forme de redistribution interne des cartes. En somme ce sont lesconsidérations internes propres au FLNqui ont dictées ce remue-ménage au sein duBP. Certes cette hypothèse n'est pasdénuée de tout fondement ce d'autant quese joue depuis des mois maintenant unebataille ouverte entre Ould Abbès et sespartisans d'un côté et leurs détracteurs del'autre. Les hostilités entre les deux campsrivaux tournent principalement autour dela réunion du comité central (CC) du parti.Depuis son intronisation à la tête du partien remplacement d'Amar Saadani démissionnaireau mois d'octobre 2016, DjamalOuld Abbès, n'a pas encore réuni la plushaute instance du FLN entre deux congrès, à savoir le CC. Ould Abbès, contrairement aux dispositions statutaires selon lesquelles cette instance tient une session chaque année, n'a pas daigné s'y conformer en 2017 déjà alors que maintenant il va de report en report. En effet annoncée une première fois pour le mois de mars dernier cette session du CC a été reportée depuis à plusieurs reprises et rien n'indique, comme annoncé par le secrétaire général, qu'elle aura lieu après le mois sacré du Ramadhan. Une situation intenable pour ses détracteurs qui veulent en découdre avec lui et c'est pourquoi ils ont initié une pétition pour réunir le quorum nécessaire des 2/3 des membres pour lui forcer la main. Certains, à l'exemple de l'ancien président de l'APN, Abdelaziz Ziari, qui, de guerre lasse, s'en sont remis au président de la République, par ailleurs président du parti. C'est dire qu'Ould Abbès, face à ses opposants qui caressent l'espoir de le destituer lors de la session du CC, joue avec leurs nerfs en n'hésitant pasà violer les statuts du parti. Il invoque à chaque fois, même s'il ne le déclare pas explicitement, le soutien du président de la République pour faire taire ses détracteurs lesquels, toutefois, sont loin d'être naïfs et de croire ses déclarations. Ould Abb§s vient, une fois encore, d'invoquer l'appui du pouvoir pour justifier le lifting du BP.Car selon ses dires cette décision de se débarrasser de 15 membres du BP a été prise "en consultation avec les hautes autorités du pays". "Je n'en crois pas un mot. Et puis il adopte un langage qui ne veut rien dire. Qui sont ces hautes autorités ? Au-dessus du parti, il n'y a pas de hautes autorités à part le président de la République. S'il s'agit du chef de l'Etat, il faut qu'il dise que le Président a été averti. Mais Djamel Ould Abbès ne peut pas le dire parce qu'il sait que le président de la République ne s'occupe pas de cela. Le Président ne s'est jamais mêlé de cela. Il n'est jamais intervenu dans la désignation des membres du bureau politique" lui rétorque Ziari dans un entretien accordé à un journal électronique. Aux yeux de ses détracteurs la pilule ne passe pas et Ould Abbès doit trouver d'autres arguments pour justifier ces actes. C'est dans ce contexte d'exacerbation des luttes intestines au sein du vieux parti que l'anciensecrétaire général, Abdelaziz Belkhadem,refait surface en actionnant ses relais pouron ne sait quels objectifs. Il est toutefois évident qu'au fur et à mesure que se rapproche l'échéance électorale de 2019 le FLN connaitra nécessairement d'autres convulsions. Il y a de quoi d'ailleurs car ce chamboulement est d'une ampleur inégalée dansles annales du vieux parti. Oud Abbès a en effet frappé très fort puisque 15 membressur 19 composant la plus haute instanceexécutive du FLN ont fait les frais dece changement. Autant dire qu'il s'agiteffectivement d'un séisme qui a frappé levieux parti annonçant, par ricochet, ledébut des grandes manoeuvres en perspectivesdes prochaines élections présidentielles, prévues au printemps de l'annéeprochaine. Rares sont ceux parmi les analystesqui ne font pas le lien entre ce quis'est passé et le rendez-vous électoral de2019 et ce même si d'aucuns tentent derelativiser en y voyant surtout, à travers cechangement, une forme de redistribution interne des cartes. En somme ce sont lesconsidérations internes propres au FLNqui ont dictées ce remue-ménage au sein duBP. Certes cette hypothèse n'est pasdénuée de tout fondement ce d'autant quese joue depuis des mois maintenant unebataille ouverte entre Ould Abbès et sespartisans d'un côté et leurs détracteurs del'autre. Les hostilités entre les deux campsrivaux tournent principalement autour dela réunion du comité central (CC) du parti.Depuis son intronisation à la tête du partien remplacement d'Amar Saadani démissionnaireau mois d'octobre 2016, DjamalOuld Abbès, n'a pas encore réuni la plushaute instance du FLN entre deux congrès, à savoir le CC. Ould Abbès, contrairement aux dispositions statutaires selon lesquelles cette instance tient une session chaque année, n'a pas daigné s'y conformer en 2017 déjà alors que maintenant il va de report en report. En effet annoncée une première fois pour le mois de mars dernier cette session du CC a été reportée depuis à plusieurs reprises et rien n'indique, comme annoncé par le secrétaire général, qu'elle aura lieu après le mois sacré du Ramadhan. Une situation intenable pour ses détracteurs qui veulent en découdre avec lui et c'est pourquoi ils ont initié une pétition pour réunir le quorum nécessaire des 2/3 des membres pour lui forcer la main. Certains, à l'exemple de l'ancien président de l'APN, Abdelaziz Ziari, qui, de guerre lasse, s'en sont remis au président de la République, par ailleurs président du parti. C'est dire qu'Ould Abbès, face à ses opposants qui caressent l'espoir de le destituer lors de la session du CC, joue avec leurs nerfs en n'hésitant pasà violer les statuts du parti. Il invoque à chaque fois, même s'il ne le déclare pas explicitement, le soutien du président de la République pour faire taire ses détracteurs lesquels, toutefois, sont loin d'être naïfs et de croire ses déclarations. Ould Abb§s vient, une fois encore, d'invoquer l'appui du pouvoir pour justifier le lifting du BP.Car selon ses dires cette décision de se débarrasser de 15 membres du BP a été prise "en consultation avec les hautes autorités du pays". "Je n'en crois pas un mot. Et puis il adopte un langage qui ne veut rien dire. Qui sont ces hautes autorités ? Au-dessus du parti, il n'y a pas de hautes autorités à part le président de la République. S'il s'agit du chef de l'Etat, il faut qu'il dise que le Président a été averti. Mais Djamel Ould Abbès ne peut pas le dire parce qu'il sait que le président de la République ne s'occupe pas de cela. Le Président ne s'est jamais mêlé de cela. Il n'est jamais intervenu dans la désignation des membres du bureau politique" lui rétorque Ziari dans un entretien accordé à un journal électronique. Aux yeux de ses détracteurs la pilule ne passe pas et Ould Abbès doit trouver d'autres arguments pour justifier ces actes. C'est dans ce contexte d'exacerbation des luttes intestines au sein du vieux parti que l'anciensecrétaire général, Abdelaziz Belkhadem,refait surface en actionnant ses relais pouron ne sait quels objectifs. Il est toutefois évident qu'au fur et à mesure que se rapproche l'échéance électorale de 2019 le FLN connaitra nécessairement d'autres convulsions.