La plus haute instance du parti du FLN entre deux congrès, le comité central en l'occurrence (CC), est on ne peut plus marginalisée. La plus haute instance du parti du FLN entre deux congrès, le comité central en l'occurrence (CC), est on ne peut plus marginalisée. Le secrétaire général du vieu parti, Djamal Ould Abbès, a eneffet relégué cette instance à un rôle de figurant puisqu'il dirige le parti en solo. En atteste le report de la session ordinaire du CC prévue le 19 mars prochain. Ould Abbès, qui en a fait l'annonce avant-hier lors de la cérémonie rendant hommage au martyr Mohamed Larbi Ben Mhidi,n'a pas jugé utile d'avancer la moindre explication sur ce nouveau report. Il n'a pas, non plus, annoncéune nouvelle date. Autant dire que lasession du CC est renvoyée auxcalendes grecques. Le chef de file du FLN n'en fait, décidément, qu'à sa tête. D'ailleurs ce n'est pas la première fois qu'il y a eu report. La session du CC devait, pour rappel, setenir au mois d'octobre 201. Mais, àcause de la tenue des électionslocales le 23 novembre, Ould Abbèsa préféré différer la date après lescrutin. Mais, au final, il n'en futrien. Renvoyée donc au 19 mars dumois en cours, cette problématique session du CC n'aura donc pas lieu à la date prévue. Il faut préciser que ladernière session du CC a eu lieu en2016. Avec ces multiples reports,c'est le règlement intérieur et les statutsdu parti qui sont piétinés parl'actuel secrétaire général. En effetselon les textes du parti le CC devaittenir une session ordinaire chaque année. Il est dès lors évident que cette manière de faire ne va pas plaire à beaucoup de monde au sein du parti. Un parti en proie déjà à une fronde qui ne dit pas son nom. Car la méthode Ould Abbès commence sérieusement à agacer de larges pans au sein du parti. Il y a quelques mois Ould Abbès était sérieusement dans l'oeil du cyclone. Avant les élections locales on menaçait de le destituer lors de la session du CC. Des pétitions ont été lancées pour le retrait de confiance. Et c'est sans doute ce qui a amené Ould Abbès, prétextant le scrutin électoral local, à prendre la décision de reporter la session coupant ainsi l'herbe sous les pieds de ses détracteurs et se donnant le temps d'organiser sa réplique. Depuis, en effet, il a haussé le ton à l'égard de tous ses opposants. Pis encore, il semble avoir décidé de diriger d'une main de fer les affaires du parti. Dans ce contexte, il a actionné la commission nationale dediscipline. Pas moins de 7 cadres, dont la plupart sont membres justement du CC, ont été convoqués devant cette instance interne. Baha- Edine Tliba, le sulfureux député d'Annaba a été le premier passer devant cette commission. Il lui a été reproché d'avoir enfreint les directives d'Ould Abbès relatives à l'interdiction de parler du 5é mandat pour le président Boureflika. Tliban qui a créé une coordination nationale à cette fin, a été contraint de faire son mea culpa et de rentrer dans les rangs. Après, ce fut au tour du sénateur Abdelwahab Benzaim de comparaîtredevant la commission de discipline. Ould Abbès lui a reproché d'avoir critiqué la ministre del'Education nationale, Nouria Benghabrit, pour sa gestion de la grève du Cnapeste et d'avoir demandé son départ. Ce sénateur a fortement critiqué cette méthode d'Ould Abbès qui veut réduire au silence les députés et les sénateurs et les empêcher de faire leur travail. "Ould Abbès n'est pas le FLN" a-t-ilfini par lâcher. C'est dire qu'Ould Abbès s'est aliéné beaucoup demonde au sein du CC. Le secrétaire général du vieu parti, Djamal Ould Abbès, a eneffet relégué cette instance à un rôle de figurant puisqu'il dirige le parti en solo. En atteste le report de la session ordinaire du CC prévue le 19 mars prochain. Ould Abbès, qui en a fait l'annonce avant-hier lors de la cérémonie rendant hommage au martyr Mohamed Larbi Ben Mhidi,n'a pas jugé utile d'avancer la moindre explication sur ce nouveau report. Il n'a pas, non plus, annoncéune nouvelle date. Autant dire que lasession du CC est renvoyée auxcalendes grecques. Le chef de file du FLN n'en fait, décidément, qu'à sa tête. D'ailleurs ce n'est pas la première fois qu'il y a eu report. La session du CC devait, pour rappel, setenir au mois d'octobre 201. Mais, àcause de la tenue des électionslocales le 23 novembre, Ould Abbèsa préféré différer la date après lescrutin. Mais, au final, il n'en futrien. Renvoyée donc au 19 mars dumois en cours, cette problématique session du CC n'aura donc pas lieu à la date prévue. Il faut préciser que ladernière session du CC a eu lieu en2016. Avec ces multiples reports,c'est le règlement intérieur et les statutsdu parti qui sont piétinés parl'actuel secrétaire général. En effetselon les textes du parti le CC devaittenir une session ordinaire chaque année. Il est dès lors évident que cette manière de faire ne va pas plaire à beaucoup de monde au sein du parti. Un parti en proie déjà à une fronde qui ne dit pas son nom. Car la méthode Ould Abbès commence sérieusement à agacer de larges pans au sein du parti. Il y a quelques mois Ould Abbès était sérieusement dans l'oeil du cyclone. Avant les élections locales on menaçait de le destituer lors de la session du CC. Des pétitions ont été lancées pour le retrait de confiance. Et c'est sans doute ce qui a amené Ould Abbès, prétextant le scrutin électoral local, à prendre la décision de reporter la session coupant ainsi l'herbe sous les pieds de ses détracteurs et se donnant le temps d'organiser sa réplique. Depuis, en effet, il a haussé le ton à l'égard de tous ses opposants. Pis encore, il semble avoir décidé de diriger d'une main de fer les affaires du parti. Dans ce contexte, il a actionné la commission nationale dediscipline. Pas moins de 7 cadres, dont la plupart sont membres justement du CC, ont été convoqués devant cette instance interne. Baha- Edine Tliba, le sulfureux député d'Annaba a été le premier passer devant cette commission. Il lui a été reproché d'avoir enfreint les directives d'Ould Abbès relatives à l'interdiction de parler du 5é mandat pour le président Boureflika. Tliban qui a créé une coordination nationale à cette fin, a été contraint de faire son mea culpa et de rentrer dans les rangs. Après, ce fut au tour du sénateur Abdelwahab Benzaim de comparaîtredevant la commission de discipline. Ould Abbès lui a reproché d'avoir critiqué la ministre del'Education nationale, Nouria Benghabrit, pour sa gestion de la grève du Cnapeste et d'avoir demandé son départ. Ce sénateur a fortement critiqué cette méthode d'Ould Abbès qui veut réduire au silence les députés et les sénateurs et les empêcher de faire leur travail. "Ould Abbès n'est pas le FLN" a-t-ilfini par lâcher. C'est dire qu'Ould Abbès s'est aliéné beaucoup demonde au sein du CC.