Alors qu'il ne reste plus que quelques mois pour la tenue de la prochaine élection présidentielle, prévue au printemps 2019, la scène politique nationale donne la nette impression d'être toute focalisée sur l'évènement. Alors qu'il ne reste plus que quelques mois pour la tenue de la prochaine élection présidentielle, prévue au printemps 2019, la scène politique nationale donne la nette impression d'être toute focalisée sur l'évènement. Cet été caniculaire ne semble pas de tout repos pour la classe politiquetant les événements, tournant principalement autour du prochain rendez-vous électoral, s'enchaînent. Autantdire que les grandesmanoeuvres ont bel et bien commencé. La question de la candidature du Président Bouteflika demeure, incontestablement,la pierre angulaire de toute la rhétorique, des déclarations et de positionsdes uns et des autres. Sera-t-il ouiou non candidat ? Sile principal intéressé garde pour le moment le silence,ses partisans s'activent dans tous lessens et multiplient les appels de pied afin de l'amener à se décider et briguer ainsi un 5e mandat et ce, au moment oùla liste des candidats, à l'exception de celle déjà annoncée de Nacer Boudiaf, lefils du défunt Mohamed Boudiaf, resteencore vierge. Pour revenir aux partisans d'un 5e mandat , c'est incontestablement le FLN qui mène le bal. Le vieux parti a été le premier à se prononcer sur l question. Son secrétaire général , Djamal Ould Abbès, fait le forcing depuis de longs mois déjà donnant l'impressionde mener la campagne avant lalettre. Il a, pour ce faire, mobilisé tout l'appareil du FLN et c'est pourquoi lesappels et les invites en direction du Président Bouteflika se sont multipliés. Dans la foulée, et après avoir longtemps hésité voire même guerroyé contra le vieux parti sur la question, le RND afini par sortir de son silence en affichant ouvertement son soutien à un 5e mandat. Ahmed Ouyahia, son secrétaire général,a alors inspiré une résolution du conseil national du parti dans ce sens. "Noussommes le premier parti à avoir appeléouvertement le Président à poursuivre sa mission" se vantent même les dirigeants du RND adressant au passage une pique au FLN. Car pour eux, ce parti n'a pasencore réuni sa plus haute instance, à savoir le comité central, pour se positionnerde manière officielle. D'autres partis et organisations de la société civile ont emboîté le pas, à l'exemple notamment du TAJ et de l'UGTA. Maisun grain de sable est venu gripper cette machine. En effet la position affichéepar un autre parti partisan du Président Bouteflika a suscité moult interrogations. Le MPA, parti que dirige Amara Benyounès, ne s'est pas encore inscritdans cette dynamique. Il préfère attendre un peu pour voir plus clair. Amara Benyounès a soutenu que le conseil national de son parti se prononcera sur laquestion du 5e mandat en automne ou même un peu plus tard encore. Uneposition de "wait and see" qui a ouvert la voie à toutes les spéculations. Certainsont même cru percevoir le recul de l'hypothèse du 5emandat.Ce d'autant qu'unautre parti, affilié à l'opposition celui là, croit savoir lui aussi que l'option d'un 5e mandat s'éloigne de plus en plus. C'estpourquoi le MSP, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a lancé une nouvelle initiativepolitique pour favoriser l'option d'une période de "transition" autour delaquelle la classe politique accréditera un consensus national. C'est dans cette optique qu'Abderazak Makri a rencontré Amara Benyounès et AliBenflis en attendant d'en faire de même avec d'autres leaders politique. Pendant ce temps Ali Benflis, qui ne désespère pas de monter sur la plus haute marche du pouvoir sillonne d'ores et déjà le pays dans ce qui semble être une campagne anticipée. Cet été caniculaire ne semble pas de tout repos pour la classe politiquetant les événements, tournant principalement autour du prochain rendez-vous électoral, s'enchaînent. Autantdire que les grandesmanoeuvres ont bel et bien commencé. La question de la candidature du Président Bouteflika demeure, incontestablement,la pierre angulaire de toute la rhétorique, des déclarations et de positionsdes uns et des autres. Sera-t-il ouiou non candidat ? Sile principal intéressé garde pour le moment le silence,ses partisans s'activent dans tous lessens et multiplient les appels de pied afin de l'amener à se décider et briguer ainsi un 5e mandat et ce, au moment oùla liste des candidats, à l'exception de celle déjà annoncée de Nacer Boudiaf, lefils du défunt Mohamed Boudiaf, resteencore vierge. Pour revenir aux partisans d'un 5e mandat , c'est incontestablement le FLN qui mène le bal. Le vieux parti a été le premier à se prononcer sur l question. Son secrétaire général , Djamal Ould Abbès, fait le forcing depuis de longs mois déjà donnant l'impressionde mener la campagne avant lalettre. Il a, pour ce faire, mobilisé tout l'appareil du FLN et c'est pourquoi lesappels et les invites en direction du Président Bouteflika se sont multipliés. Dans la foulée, et après avoir longtemps hésité voire même guerroyé contra le vieux parti sur la question, le RND afini par sortir de son silence en affichant ouvertement son soutien à un 5e mandat. Ahmed Ouyahia, son secrétaire général,a alors inspiré une résolution du conseil national du parti dans ce sens. "Noussommes le premier parti à avoir appeléouvertement le Président à poursuivre sa mission" se vantent même les dirigeants du RND adressant au passage une pique au FLN. Car pour eux, ce parti n'a pasencore réuni sa plus haute instance, à savoir le comité central, pour se positionnerde manière officielle. D'autres partis et organisations de la société civile ont emboîté le pas, à l'exemple notamment du TAJ et de l'UGTA. Maisun grain de sable est venu gripper cette machine. En effet la position affichéepar un autre parti partisan du Président Bouteflika a suscité moult interrogations. Le MPA, parti que dirige Amara Benyounès, ne s'est pas encore inscritdans cette dynamique. Il préfère attendre un peu pour voir plus clair. Amara Benyounès a soutenu que le conseil national de son parti se prononcera sur laquestion du 5e mandat en automne ou même un peu plus tard encore. Uneposition de "wait and see" qui a ouvert la voie à toutes les spéculations. Certainsont même cru percevoir le recul de l'hypothèse du 5emandat.Ce d'autant qu'unautre parti, affilié à l'opposition celui là, croit savoir lui aussi que l'option d'un 5e mandat s'éloigne de plus en plus. C'estpourquoi le MSP, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a lancé une nouvelle initiativepolitique pour favoriser l'option d'une période de "transition" autour delaquelle la classe politique accréditera un consensus national. C'est dans cette optique qu'Abderazak Makri a rencontré Amara Benyounès et AliBenflis en attendant d'en faire de même avec d'autres leaders politique. Pendant ce temps Ali Benflis, qui ne désespère pas de monter sur la plus haute marche du pouvoir sillonne d'ores et déjà le pays dans ce qui semble être une campagne anticipée.