Qu'il semble loin le temps où l'opposition a, un tant soit peu, fait peur au pouvoir et à ses partisans en se présentant en rangsserrés. Qu'il semble loin le temps où l'opposition a, un tant soit peu, fait peur au pouvoir et à ses partisans en se présentant en rangsserrés. Pourtant cela remonte à quelques années seulement lorsque laCoordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) a réussi la gageure de regrouperles partiset les personnalités de l'opposition, toutes tendances politiquesconfondues, faut-il encore lerappeler. Ily a juste quatre années, au tout début del'été 2015 et au lendemain de la réélection du Président Bouteflika pour unquatrième mandat, l'opposition se dotait d'une plateforme signée sous lechapiteau de l'hôtel Mazafran de Zéralda, à l'ouest d'Alger. Des partispolitiques et des personnalités de tousbords politiques parvenaient à surmonter leurs divergences politiques et idéologiques pour signerune plateforme qui appelait à une transition démocratique.Quatre années se sont écoulées depuis cet événement et l'oppositiondonne désormais l'image désolante d'une force profondément divisée etatomisée. L'initiative politique duMSP, qui plaide pour un large consensus national et fait lapromotion de, l'idée d'un candidat consensuel pour laprochaine élection présidentielle, a, en effet révélé au grand jour les divisionsde l'opposition et ses limites. L'accueil réservé à cette initiative par les partis d'opposition en dit long sur cette situationpréjudiciable à plus d'un titre. Il y a même une unanimité qui s'est dégagéepour dire non à cette proposition duMSP et qui a été, desurcroît, très critiquéepar certains leaders de ce camppolitique. "Elle tend la perche au pouvoir pour se tirer de l'impasse politique"considère Sofiane Djilali du parti Jil Jadid jetant ainsi un surcroît de suspicion sur une initiative qualifiée, par ses promoteurs, de planche de salut pour l'Algérie. De plus ce responsable de Jil Jadid a estimé qu'elle obéit surtoutà des considérations internes au MSP, dont une frange ne cache pas savolonté de rejoindre le gouvernement. Le FFS n'est certes pas allé à ce stade de la critique, mais il a poliment décliné cette initiative du MSP lorsqu'une délégation de ce mouvement lui a proposé cette initiative. Le plus vieux parti de l'opposition a surtout rappelé à ses interlocuteurs sa propre initiative relative ala construction du consensus national. Une initiative que le FFS a mis sur le tapis il y aquelques années et qui n'a pas trouvé preneur ni par les partis del'opposition,ni par ceux soutenant le pouvoir, à l'image du FLN et du RND. De soncôté le RCD, qui n'a pas encore rencontré le MSP a dit non à l'initiativedu mouvement islamiste. "L'implication de l'armée dans lagestion de l'impasse actuelle ne peut constituer une réponse crédible à lacrise politique que vit le pays" a notamment indiqué le RCD en rejetantl'initiative du MSP qui a, rappelons-le,proposé l'association de l'armée et sa caution pour garantir la réussite de la transition démocratique. Ces divisions étalées au grand jour contraste avec l'attitude des partis qui soutiennent un 5emandat pour Bouteflika. Le FN, leRND et d'autres partis favorables à ceque le chef de l'Etat poursuive sa mission à la tète de l'Etat, affichent, eneffet, une grande unité de rangs. Autantdire que l'opposition est en déconfiture.Divisée, minée par les luttes de leadership et en perte de crédibilité elle c o u r t irrémédiablement vers le néant. Pourtant cela remonte à quelques années seulement lorsque laCoordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) a réussi la gageure de regrouperles partiset les personnalités de l'opposition, toutes tendances politiquesconfondues, faut-il encore lerappeler. Ily a juste quatre années, au tout début del'été 2015 et au lendemain de la réélection du Président Bouteflika pour unquatrième mandat, l'opposition se dotait d'une plateforme signée sous lechapiteau de l'hôtel Mazafran de Zéralda, à l'ouest d'Alger. Des partispolitiques et des personnalités de tousbords politiques parvenaient à surmonter leurs divergences politiques et idéologiques pour signerune plateforme qui appelait à une transition démocratique.Quatre années se sont écoulées depuis cet événement et l'oppositiondonne désormais l'image désolante d'une force profondément divisée etatomisée. L'initiative politique duMSP, qui plaide pour un large consensus national et fait lapromotion de, l'idée d'un candidat consensuel pour laprochaine élection présidentielle, a, en effet révélé au grand jour les divisionsde l'opposition et ses limites. L'accueil réservé à cette initiative par les partis d'opposition en dit long sur cette situationpréjudiciable à plus d'un titre. Il y a même une unanimité qui s'est dégagéepour dire non à cette proposition duMSP et qui a été, desurcroît, très critiquéepar certains leaders de ce camppolitique. "Elle tend la perche au pouvoir pour se tirer de l'impasse politique"considère Sofiane Djilali du parti Jil Jadid jetant ainsi un surcroît de suspicion sur une initiative qualifiée, par ses promoteurs, de planche de salut pour l'Algérie. De plus ce responsable de Jil Jadid a estimé qu'elle obéit surtoutà des considérations internes au MSP, dont une frange ne cache pas savolonté de rejoindre le gouvernement. Le FFS n'est certes pas allé à ce stade de la critique, mais il a poliment décliné cette initiative du MSP lorsqu'une délégation de ce mouvement lui a proposé cette initiative. Le plus vieux parti de l'opposition a surtout rappelé à ses interlocuteurs sa propre initiative relative ala construction du consensus national. Une initiative que le FFS a mis sur le tapis il y aquelques années et qui n'a pas trouvé preneur ni par les partis del'opposition,ni par ceux soutenant le pouvoir, à l'image du FLN et du RND. De soncôté le RCD, qui n'a pas encore rencontré le MSP a dit non à l'initiativedu mouvement islamiste. "L'implication de l'armée dans lagestion de l'impasse actuelle ne peut constituer une réponse crédible à lacrise politique que vit le pays" a notamment indiqué le RCD en rejetantl'initiative du MSP qui a, rappelons-le,proposé l'association de l'armée et sa caution pour garantir la réussite de la transition démocratique. Ces divisions étalées au grand jour contraste avec l'attitude des partis qui soutiennent un 5emandat pour Bouteflika. Le FN, leRND et d'autres partis favorables à ceque le chef de l'Etat poursuive sa mission à la tète de l'Etat, affichent, eneffet, une grande unité de rangs. Autantdire que l'opposition est en déconfiture.Divisée, minée par les luttes de leadership et en perte de crédibilité elle c o u r t irrémédiablement vers le néant.