Quatre avocats qui constituent la défense de Kamel Chikhi, alias "El-Bouchi", etses complices ont adressé une lettre de dénonciation au directeur de l'établissementpénitentiaire d'El-Harrach, a informéune chaîne de télévision privée qui cite unesource sûre. Quatre avocats qui constituent la défense de Kamel Chikhi, alias "El-Bouchi", etses complices ont adressé une lettre de dénonciation au directeur de l'établissementpénitentiaire d'El-Harrach, a informéune chaîne de télévision privée qui cite unesource sûre. Dans cette lettre adressée le 1er août dernier,la défense de Kamel Chikhi dénonce lenonrespect des dispositions de loi en matièrede comportement avec la défense d'un détenu.La défense du principal accusé dans l'affairedetentative d'introduction de 701 kgde cocaïne depuis le port d'Oran estime queson droit de rendre visite à ses clients détenusà laprison d'El-Harrach a été bafoué. "En tant que défense, il est garanti, constitutionnellementet légalement, de ne pasêtre privé du droit de visiter les détenus,quelque soit le nombre des avocats constitués pour défendre le mêmeaccusé", lit-on dans cette lettre. La défense de Kamel El-Bouchi se plaintainsi du fait que l'établissement pénitentiaireinterdise aux avocats de voir, chacun de son côté, un client en même temps. Siun avocat s'entretient avec un des accusés,le deuxième avocat devra ainsi attendre quele premier termine pour voir un autreaccusé. Cette pratique est, selon la défensede Kamel Chikhi en contradiction avec la loi en vigueur. Mesures intrigantes et cacophonie Fait intrigant, les quatre avocats disent avoir été autorisés en date du 31 juillet dernier de voir, chacun de son côté et en même temps un des accusés. La défense de Kamel Chikhi, tout en rappelant que le directeur de la prison - actuellement en congé -avait expliqué qu'il s'agissaitd'une mesure de la direction générale, affirme avoir eu uneautre version de la part de l'intérimaire, qui les a d'ailleurs autorisés àvoir leurs clients de façon simultanée. Les quatre avocats s'interrogent ainsi sur si ces mesures sont en respect avec la loiet la Constitution. "S'agit-il d'instructionsformulées de façon officielle par ladirection ou verbalement ? Ou votre établissementprend-il des mesures à son propre gré ?", s'interroge la défense de Kamel "El-Bouchi". Dans cette lettre adressée le 1er août dernier,la défense de Kamel Chikhi dénonce lenonrespect des dispositions de loi en matièrede comportement avec la défense d'un détenu.La défense du principal accusé dans l'affairedetentative d'introduction de 701 kgde cocaïne depuis le port d'Oran estime queson droit de rendre visite à ses clients détenusà laprison d'El-Harrach a été bafoué. "En tant que défense, il est garanti, constitutionnellementet légalement, de ne pasêtre privé du droit de visiter les détenus,quelque soit le nombre des avocats constitués pour défendre le mêmeaccusé", lit-on dans cette lettre. La défense de Kamel El-Bouchi se plaintainsi du fait que l'établissement pénitentiaireinterdise aux avocats de voir, chacun de son côté, un client en même temps. Siun avocat s'entretient avec un des accusés,le deuxième avocat devra ainsi attendre quele premier termine pour voir un autreaccusé. Cette pratique est, selon la défensede Kamel Chikhi en contradiction avec la loi en vigueur. Mesures intrigantes et cacophonie Fait intrigant, les quatre avocats disent avoir été autorisés en date du 31 juillet dernier de voir, chacun de son côté et en même temps un des accusés. La défense de Kamel Chikhi, tout en rappelant que le directeur de la prison - actuellement en congé -avait expliqué qu'il s'agissaitd'une mesure de la direction générale, affirme avoir eu uneautre version de la part de l'intérimaire, qui les a d'ailleurs autorisés àvoir leurs clients de façon simultanée. Les quatre avocats s'interrogent ainsi sur si ces mesures sont en respect avec la loiet la Constitution. "S'agit-il d'instructionsformulées de façon officielle par ladirection ou verbalement ? Ou votre établissementprend-il des mesures à son propre gré ?", s'interroge la défense de Kamel "El-Bouchi".