La Chancelière allemande, Angela Merkel, a entamé hier, une visite officielle d'une journée enAlgérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. La Chancelière allemande, Angela Merkel, a entamé hier, une visite officielle d'une journée enAlgérie, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Elle a été accueillie à son arrivée en fin de matinée, à l'aéroport internationalHouari-Boumediene, par le Premierministre, Ahmed Ouyahia, accompagné desmembres du gouvernement. Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre de laconcertation bilatérale de haut niveau, "vient renforcer les relations d'amitiéet de coopération qui existent entre l'Algérie et laRépublique fédérale d'Allemagne, et qui connaissent un développement appréciabledans tous les domaines, illustrées notamment,par les nombreuses visites échangées entre les hauts responsables de part et d'autre",avait indiqué la présidence de laRépublique.Cette rencontre au sommet constituera "uneopportunité nouvelle", pour les deux partiesde poursuivre, au plus haut niveaudes deuxEtats, la concertation et la réflexion engagéede longue date, sur la promotionet l'affinementdu dialogue politique bilatéral, ainsique la mise en perspective d'un partenariatbilatéral, économique et commercial important,appelé à s'élargir et s'approfondir aucours de la période à venir. Les deux partiesprocéderont, également, à un échange devues autour des grandes questions d'intérêt commun, en particulier la crise en Libye, la question du Sahara occidental,lasituation au Mali et dans la région du Sahel, ainsiqu'au Proche-Orient, tout comme ellespoursuivront la concertation sur les questionsglobales, comme la migration et leterrorisme transfrontalier.Angela Merkel souhaite notamment, renforcerles liens commerciaux entre les deuxEtats. Coopération économique mais aussi migration : deux points essentiels à l'agendade la visite d'Angela Merkel.Les échanges commerciaux, entre Berlin etAlger, sont faibles et cette situation estappelée à changer avec la nouvelle politique africaine de l'Allemagne. Enfin, Berlin veut classer l'Algérie dans la catégorie des pays dit "sûrs", en ce qui concerne les demandeursd'asile. Si l'Algérie entre dans cettecatégorie de "pays sûrs", cela aura commeconséquence que les migrants algériens, quidemandent l'asile en Allemagne, serontconsidérés comme n'ayant pas de problèmeschez eux et leur expulsion s'entrouvera simplifiée. L'Allemagne espère ainsi apporter une solution à la crise migratoire quiaffaiblit politiquement la Chancelière. Les migrations, un sujet inévitable doncpour AngelaMerkel en Algérie. Mais le pays estilvraiment sûr ? Barbara Lochbihler a undoute. La porte-parole desEurodéputés verts, pour les questions des droits del'Homme, estime même qu'on ne peut parler e pays sûr. "Si on tient compte des critèresd'un pays sûr, àsavoir l'application dela loi dans le pays concerné, la situationpolitique en général, on ne peut pas considérerl'Algérie ainsi." Angela Merkel, sous pression à causede sa politiquemigratoire jugée trop laxiste, cherchera à conclure avecles Autorités algériennes, unaccordpour le retour des demandeurs d'asile algériens recalés,même si cela n'est pas évident. L'Algérie, comme d'autres pays, ne se montrepas intéressée par un tel accord. Selon lesocial démocrate Stephan Weil, président del'Etat de Basse Saxe, des raisons économiques,=notamment les transferts d'argenteffectués par les migrants vers leur paysd'origine, expliquent cette réticence. Peu d'exportations allemandes en Algérie L'économie encore, ou comment augmenter la valeur des échanges entre l'Allemagne et l'Algérie. Un autre sujet de poids, dont Angela Merkel discutera avec le présidentAbdelaziz Bouteflika et le Premier ministre,Ahmed Ouyahia.Dans les importations de l'Algérie, l'Allemagne n'arrive qu'à la cinquième place derrière la Chine, la France, l'Italie etl'Espagne, tandis que les exportations algériennesvers l'Allemagne sont insignifiantes. Le pays dépend quasi exclusivement de la vente du pétrole et du gaz. Et lesinvestisseurs se plaignent de la bureaucratiedans les autres secteurs, tels que le tourisme.Plus d'un Algérien sur quatre, âgés demoins de trente ans, est au chômage. Ce quifait dire à Ali Haddad, le patron du plusgrand regroupement des entreprises enAlgérie, que le pays a besoin d'une économiequi innove. Coopération sécuritaire Coopération économique mais aussi sécuritaire sont au programme. L'Algérie est de loin, le plus grand pays de la région. Sa stabilitéà côté du chaos libyen est un enjeu stratégique pour les Européens. Mais, ladéputé des Verts, Barbara Lochbihler, se veut prudente à cause de la répression des voix critiques. "Je pense qu'unemeilleure collaboration dans la lutte contre le crimeorganisé est nécessaire. Mais, étant donné que le gouvernement algérien a accrularépression contre sa propre population,l'Allemagne doit faire très attention", meten garde la député. Il y a un an et demi, cevoyage aurait déjà dû avoir lieu. Mais, àcause d'une bronchite aigue du présidentAbdelaziz Bouteflika, la Chancelière allemandea été contrainte d'annuler son départ.Le président de 81 ans souffre toujours des séquelles d'un AVC, survenu il y a cinq ans,qui lui impose de se déplacer enfauteuilroulant Elle a été accueillie à son arrivée en fin de matinée, à l'aéroport internationalHouari-Boumediene, par le Premierministre, Ahmed Ouyahia, accompagné desmembres du gouvernement. Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre de laconcertation bilatérale de haut niveau, "vient renforcer les relations d'amitiéet de coopération qui existent entre l'Algérie et laRépublique fédérale d'Allemagne, et qui connaissent un développement appréciabledans tous les domaines, illustrées notamment,par les nombreuses visites échangées entre les hauts responsables de part et d'autre",avait indiqué la présidence de laRépublique.Cette rencontre au sommet constituera "uneopportunité nouvelle", pour les deux partiesde poursuivre, au plus haut niveaudes deuxEtats, la concertation et la réflexion engagéede longue date, sur la promotionet l'affinementdu dialogue politique bilatéral, ainsique la mise en perspective d'un partenariatbilatéral, économique et commercial important,appelé à s'élargir et s'approfondir aucours de la période à venir. Les deux partiesprocéderont, également, à un échange devues autour des grandes questions d'intérêt commun, en particulier la crise en Libye, la question du Sahara occidental,lasituation au Mali et dans la région du Sahel, ainsiqu'au Proche-Orient, tout comme ellespoursuivront la concertation sur les questionsglobales, comme la migration et leterrorisme transfrontalier.Angela Merkel souhaite notamment, renforcerles liens commerciaux entre les deuxEtats. Coopération économique mais aussi migration : deux points essentiels à l'agendade la visite d'Angela Merkel.Les échanges commerciaux, entre Berlin etAlger, sont faibles et cette situation estappelée à changer avec la nouvelle politique africaine de l'Allemagne. Enfin, Berlin veut classer l'Algérie dans la catégorie des pays dit "sûrs", en ce qui concerne les demandeursd'asile. Si l'Algérie entre dans cettecatégorie de "pays sûrs", cela aura commeconséquence que les migrants algériens, quidemandent l'asile en Allemagne, serontconsidérés comme n'ayant pas de problèmeschez eux et leur expulsion s'entrouvera simplifiée. L'Allemagne espère ainsi apporter une solution à la crise migratoire quiaffaiblit politiquement la Chancelière. Les migrations, un sujet inévitable doncpour AngelaMerkel en Algérie. Mais le pays estilvraiment sûr ? Barbara Lochbihler a undoute. La porte-parole desEurodéputés verts, pour les questions des droits del'Homme, estime même qu'on ne peut parler e pays sûr. "Si on tient compte des critèresd'un pays sûr, àsavoir l'application dela loi dans le pays concerné, la situationpolitique en général, on ne peut pas considérerl'Algérie ainsi." Angela Merkel, sous pression à causede sa politiquemigratoire jugée trop laxiste, cherchera à conclure avecles Autorités algériennes, unaccordpour le retour des demandeurs d'asile algériens recalés,même si cela n'est pas évident. L'Algérie, comme d'autres pays, ne se montrepas intéressée par un tel accord. Selon lesocial démocrate Stephan Weil, président del'Etat de Basse Saxe, des raisons économiques,=notamment les transferts d'argenteffectués par les migrants vers leur paysd'origine, expliquent cette réticence. Peu d'exportations allemandes en Algérie L'économie encore, ou comment augmenter la valeur des échanges entre l'Allemagne et l'Algérie. Un autre sujet de poids, dont Angela Merkel discutera avec le présidentAbdelaziz Bouteflika et le Premier ministre,Ahmed Ouyahia.Dans les importations de l'Algérie, l'Allemagne n'arrive qu'à la cinquième place derrière la Chine, la France, l'Italie etl'Espagne, tandis que les exportations algériennesvers l'Allemagne sont insignifiantes. Le pays dépend quasi exclusivement de la vente du pétrole et du gaz. Et lesinvestisseurs se plaignent de la bureaucratiedans les autres secteurs, tels que le tourisme.Plus d'un Algérien sur quatre, âgés demoins de trente ans, est au chômage. Ce quifait dire à Ali Haddad, le patron du plusgrand regroupement des entreprises enAlgérie, que le pays a besoin d'une économiequi innove. Coopération sécuritaire Coopération économique mais aussi sécuritaire sont au programme. L'Algérie est de loin, le plus grand pays de la région. Sa stabilitéà côté du chaos libyen est un enjeu stratégique pour les Européens. Mais, ladéputé des Verts, Barbara Lochbihler, se veut prudente à cause de la répression des voix critiques. "Je pense qu'unemeilleure collaboration dans la lutte contre le crimeorganisé est nécessaire. Mais, étant donné que le gouvernement algérien a accrularépression contre sa propre population,l'Allemagne doit faire très attention", meten garde la député. Il y a un an et demi, cevoyage aurait déjà dû avoir lieu. Mais, àcause d'une bronchite aigue du présidentAbdelaziz Bouteflika, la Chancelière allemandea été contrainte d'annuler son départ.Le président de 81 ans souffre toujours des séquelles d'un AVC, survenu il y a cinq ans,qui lui impose de se déplacer enfauteuilroulant