Les membres de l'Opep et les pays alliés, réunis à Alger hier, ont décidé de maintenir les limites de la production décidées en juin dernier, a rapporté l'agence de presse Reuters. Les membres de l'Opep et les pays alliés, réunis à Alger hier, ont décidé de maintenir les limites de la production décidées en juin dernier, a rapporté l'agence de presse Reuters. Le ministre du Pétrole omanais, Mohammed bin Hamad Al-Rumhyet son homologue koweïtien Bakhital-Rashidi, ont déclaré à la presse que lespays producteurs avaient besoin de seconformer au respect, à 100%, deslimites de production décidées lors de laréunion de l'Opep de juin dernier.L'Opep et la Russie, son principal paysproducteur allié en dehors du cartel, ontexclu hier, toute augmentationsupplémentairede pétrole dans l'immédiat, restantsourds aux appels du président américainDonald Trump."Je n'influence pas les cours", a dit à desjournalistes Khalid el-Falih, le ministresaoudien de l'Energie, à l'occasion d'uneréunion à Alger, des ministres de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et non-Opep.Jeudi, Donald Trump a de nouveauappelé l'Opep à faire baisser les cours dupétrole, en évoquant un lien entre le outienapporté par les Etats-Unis aux paysdu Moyen-Orient et le prix du baril.Le baril de Brent, référence du marchémondial, évolue autour de 80 dollars,son meilleur niveau en quatre ans, dansl'anticipation d'une baisse de l'offre,après l'entrée en vigueur des sanctionscontre l'Iran voulues par le présidentaméricain.Vendredi, une source proche des discussionsavait dit que, l'Opep et d'autres gros producteurs de pétrole discutaient delapossibilité d'augmenter la production de 500.000 barils par jour, afin decompenserla réduction attendue de l'offrepétrolière de l'Iran, en raison des sanctionsaméricaines.Khalid el-Falih a précisé, que l'Arabie Saoudite avait des capacités en réservepour augmenter sa production de pétrole,tout en disant que ceci n'était pas nécessaireà ce stade. "Ce que j'entends, c'est que les marchéssont bien approvisionnés. Je ne connaîspas un seul raffineur au monde, quicherche du pétrole et qui n'en trouvepas", a-t-il poursuivi.Le ministre du Pétrole d'Oman,Mohammed ben Hamad El-Rumhy etson collègue koweïtien Bakhit el-Rashidi, ont dit, pour leur part, que lesproducteurs de pétrole avaient convenude s'en tenir au respect de l'accord dumois de juin, disant qu'il ne fallait pasréduire la production, au-delà de ce quiétait prévu.Cela reviendra de fait, à compenser ladiminution de la production iranienne, adit Hamad El-Rumhy. L'importance du dialogue avec les pays consommateurs relevé Le président de l'OPEP, Souhail Mohamed al Mazraoui, a relevé hier, deson côté à Alger, l'importance du dialogueavec les pays consommateurs de pétrole.Dans son allocution à la 10ème réuniondu Comité ministériel conjoint de suivide l'accord de réduction de la productionpétrolière des pays de l'OPEP et non-OPEP (JMMC), M. al Mazraoui, qui estégalement ministre émirati de l'Energie, a indiqué qu'"" on ne peut pas réussir,sinous n'avons pas cette confiance, entrenous pays OPEP et non-OPEP, et àl'égard des pays consommateurs".Par ailleurs, il a soutenu que les accords,OPEP et non-OPEP, ne visaient pasuniquement les prix du baril, mais aussila stabilité du marché, ajoutant que"nous continuerons à faire preuve desagesse".De même, a-t-il dit, il faudrait continuer à anticiper sur l'offre et la demande, pouréviter les erreurs sur le marché pétrolier."Nous avons des défis qui seront plusdifficiles à relever, si nous ne travaillonspas ensemble", a-t-il insisté.Dans son allocution, il a aussi fait partdu souhait de l'OPEP, d'attirer d'autrespays producteurs dans l'accord OPEPnon OPEP, pour contribuer dans la sauvegardede l'équilibre du marché pétrolier mondial. "Nous espérons qu'il y ait une stabilisationdu marché pendant longtemps", a-tilsouhaité.Sur un autre plan, le président del'OPEP a fait savoir, que les capacitésactuelles de production sont à mêmed'assurer et de garder l'équilibre sur lemarché pétrolier mondial."Je pense et je souhaite, qu'avec lescapacités que nous avons, nous pouvonscontrôler l'équilibre et le garder pendantlongtemps", a-t-il avancé."Nous ne voulons pas qu'il y ait plus dedéstockage et plus de pétrole sur le marché",a-t-il fait valoir. Maintenir la stabilité du marché Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP),Mohammad Sanusi Barkindo, a affirmé,quand à lui, que les efforts consentis parles pays de l'OPEP et non-OPEP avaitpermis la stabilisation du marché marqué, avant 2016, par la chute des prix,appelant à la poursuite du dialogue surles fluctuations du marché en vue demaintenir son équilibre. Le SG de l'OPEP a indiqué, que "lesefforts courageux consentis par tous les pays constitueront un tournant dansl'histoire de l'industrie pétrolière et unvolet décisif de notre histoire, commepays producteurs de pétrole". "Il y aura des points communs pour garantir la stabilité qui donneront lieu aux décisions devant sanctionner laréunionOPEP non-OPEP", a précisé M.Barkindo.Par ailleurs, le SG de l'OPEP a salué lesefforts consentis par l'Algérie, sous ladirection du président de la République,Abdelaziz Bouteflika, en vue de garantirla stabilité du marché, avec la participation des pays producteurs et nonproducteursde l'OPEP, affirmant que l'Algérieest devenue "la ville des positions", carayant abrité les concertations des paysdel'OPEP et non-OPEP, sanctionnées parla Déclaration d'Alger en 2016.Il a appelé à poursuivre la promotion deséchanges d'informations et le dialoguesur les fluctuations du marché, en vue demaintenir l'équilibre du marché,indiquant que les pays OPEP et non OPEPfont face à plusieurs défis dans cedomaine. Soulignant, que cette action se fait collectivement,dans le cadre d'un travaild'équipe et non individuellement, en vued'aboutir à un rapprochement des vues.M.Barkindo a ajouté, que "Tous lespays oeuvrent, en coulisses, à préserver tous les intérêts en vue de rapprocher lesvues des partenaires et concrétiser la coopération". Selon le SG de l'OPEP, l'Organisationest animée par "une volonté commune de bien relancer le marché et poursuivrale dialogue et l'établissementde ponts,entre l'industrie et la production etentre les pays producteurs et non producteurs,afin de satisfaire les besoins desconsommateurs,de façon sure"."Les perspectives du pétrole sont devenuesune référence pour les décideurspolitiques, les académiciens, les médiaset le public, en général, ce qui incitel'OPEP à assurer les données concernant les perspectives du pétrole en 2020,ainsi que les statistiques et les cours desmarchés mensuels". Les donnéesdisponibles, depuis 1960jusqu'à présent, sont des projets avérés, publiés en toute transparence et englobant toutes les opérations effectuées par l'OPEP, dans l'intérêt de toutes lespartiesconcernées, a noté M.Barkindo,ajoutant que, "Nous poursuivrons la promotion de l'échange d'informations etdudialogue sur les fluctuations du marché". Le ministre du Pétrole omanais, Mohammed bin Hamad Al-Rumhyet son homologue koweïtien Bakhital-Rashidi, ont déclaré à la presse que lespays producteurs avaient besoin de seconformer au respect, à 100%, deslimites de production décidées lors de laréunion de l'Opep de juin dernier.L'Opep et la Russie, son principal paysproducteur allié en dehors du cartel, ontexclu hier, toute augmentationsupplémentairede pétrole dans l'immédiat, restantsourds aux appels du président américainDonald Trump."Je n'influence pas les cours", a dit à desjournalistes Khalid el-Falih, le ministresaoudien de l'Energie, à l'occasion d'uneréunion à Alger, des ministres de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et non-Opep.Jeudi, Donald Trump a de nouveauappelé l'Opep à faire baisser les cours dupétrole, en évoquant un lien entre le outienapporté par les Etats-Unis aux paysdu Moyen-Orient et le prix du baril.Le baril de Brent, référence du marchémondial, évolue autour de 80 dollars,son meilleur niveau en quatre ans, dansl'anticipation d'une baisse de l'offre,après l'entrée en vigueur des sanctionscontre l'Iran voulues par le présidentaméricain.Vendredi, une source proche des discussionsavait dit que, l'Opep et d'autres gros producteurs de pétrole discutaient delapossibilité d'augmenter la production de 500.000 barils par jour, afin decompenserla réduction attendue de l'offrepétrolière de l'Iran, en raison des sanctionsaméricaines.Khalid el-Falih a précisé, que l'Arabie Saoudite avait des capacités en réservepour augmenter sa production de pétrole,tout en disant que ceci n'était pas nécessaireà ce stade. "Ce que j'entends, c'est que les marchéssont bien approvisionnés. Je ne connaîspas un seul raffineur au monde, quicherche du pétrole et qui n'en trouvepas", a-t-il poursuivi.Le ministre du Pétrole d'Oman,Mohammed ben Hamad El-Rumhy etson collègue koweïtien Bakhit el-Rashidi, ont dit, pour leur part, que lesproducteurs de pétrole avaient convenude s'en tenir au respect de l'accord dumois de juin, disant qu'il ne fallait pasréduire la production, au-delà de ce quiétait prévu.Cela reviendra de fait, à compenser ladiminution de la production iranienne, adit Hamad El-Rumhy. L'importance du dialogue avec les pays consommateurs relevé Le président de l'OPEP, Souhail Mohamed al Mazraoui, a relevé hier, deson côté à Alger, l'importance du dialogueavec les pays consommateurs de pétrole.Dans son allocution à la 10ème réuniondu Comité ministériel conjoint de suivide l'accord de réduction de la productionpétrolière des pays de l'OPEP et non-OPEP (JMMC), M. al Mazraoui, qui estégalement ministre émirati de l'Energie, a indiqué qu'"" on ne peut pas réussir,sinous n'avons pas cette confiance, entrenous pays OPEP et non-OPEP, et àl'égard des pays consommateurs".Par ailleurs, il a soutenu que les accords,OPEP et non-OPEP, ne visaient pasuniquement les prix du baril, mais aussila stabilité du marché, ajoutant que"nous continuerons à faire preuve desagesse".De même, a-t-il dit, il faudrait continuer à anticiper sur l'offre et la demande, pouréviter les erreurs sur le marché pétrolier."Nous avons des défis qui seront plusdifficiles à relever, si nous ne travaillonspas ensemble", a-t-il insisté.Dans son allocution, il a aussi fait partdu souhait de l'OPEP, d'attirer d'autrespays producteurs dans l'accord OPEPnon OPEP, pour contribuer dans la sauvegardede l'équilibre du marché pétrolier mondial. "Nous espérons qu'il y ait une stabilisationdu marché pendant longtemps", a-tilsouhaité.Sur un autre plan, le président del'OPEP a fait savoir, que les capacitésactuelles de production sont à mêmed'assurer et de garder l'équilibre sur lemarché pétrolier mondial."Je pense et je souhaite, qu'avec lescapacités que nous avons, nous pouvonscontrôler l'équilibre et le garder pendantlongtemps", a-t-il avancé."Nous ne voulons pas qu'il y ait plus dedéstockage et plus de pétrole sur le marché",a-t-il fait valoir. Maintenir la stabilité du marché Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP),Mohammad Sanusi Barkindo, a affirmé,quand à lui, que les efforts consentis parles pays de l'OPEP et non-OPEP avaitpermis la stabilisation du marché marqué, avant 2016, par la chute des prix,appelant à la poursuite du dialogue surles fluctuations du marché en vue demaintenir son équilibre. Le SG de l'OPEP a indiqué, que "lesefforts courageux consentis par tous les pays constitueront un tournant dansl'histoire de l'industrie pétrolière et unvolet décisif de notre histoire, commepays producteurs de pétrole". "Il y aura des points communs pour garantir la stabilité qui donneront lieu aux décisions devant sanctionner laréunionOPEP non-OPEP", a précisé M.Barkindo.Par ailleurs, le SG de l'OPEP a salué lesefforts consentis par l'Algérie, sous ladirection du président de la République,Abdelaziz Bouteflika, en vue de garantirla stabilité du marché, avec la participation des pays producteurs et nonproducteursde l'OPEP, affirmant que l'Algérieest devenue "la ville des positions", carayant abrité les concertations des paysdel'OPEP et non-OPEP, sanctionnées parla Déclaration d'Alger en 2016.Il a appelé à poursuivre la promotion deséchanges d'informations et le dialoguesur les fluctuations du marché, en vue demaintenir l'équilibre du marché,indiquant que les pays OPEP et non OPEPfont face à plusieurs défis dans cedomaine. Soulignant, que cette action se fait collectivement,dans le cadre d'un travaild'équipe et non individuellement, en vued'aboutir à un rapprochement des vues.M.Barkindo a ajouté, que "Tous lespays oeuvrent, en coulisses, à préserver tous les intérêts en vue de rapprocher lesvues des partenaires et concrétiser la coopération". Selon le SG de l'OPEP, l'Organisationest animée par "une volonté commune de bien relancer le marché et poursuivrale dialogue et l'établissementde ponts,entre l'industrie et la production etentre les pays producteurs et non producteurs,afin de satisfaire les besoins desconsommateurs,de façon sure"."Les perspectives du pétrole sont devenuesune référence pour les décideurspolitiques, les académiciens, les médiaset le public, en général, ce qui incitel'OPEP à assurer les données concernant les perspectives du pétrole en 2020,ainsi que les statistiques et les cours desmarchés mensuels". Les donnéesdisponibles, depuis 1960jusqu'à présent, sont des projets avérés, publiés en toute transparence et englobant toutes les opérations effectuées par l'OPEP, dans l'intérêt de toutes lespartiesconcernées, a noté M.Barkindo,ajoutant que, "Nous poursuivrons la promotion de l'échange d'informations etdudialogue sur les fluctuations du marché".