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La grande pagaille
Crise à l'Apn
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 09 - 2018

Partira, partira pas ? Après avoir accepté, avant-hier vendredi, de démissionner de son poste de présidentde l'APN, sous la pression d'une majorité de 382 députés, qui ont exigé son départ sur le champ
Partira, partira pas ? Après avoir accepté, avant-hier vendredi, de démissionner de son poste de présidentde l'APN, sous la pression d'une majorité de 382 députés, qui ont exigé son départ sur le champ
Saïd Bouhadja a en effet créé, hier, la surprise en revenant sur sa décision,arguant, en aparté, qu'il n'obéiraitqu'à "la seule injonction duprésident de laRépublique"."Il n'y a rien qui s'appelle démission danslaConstitution et ce n'est pas DjamelOuld Abbès qui va me pousser à partir", adéclaré Saïd Bouhadja, hier pour unechaîne de télévision privée.Saïd Bouhadja, voulant visiblement éviterà tout prix l'humiliation d'un vote dedéfiance, fait donc de la résistance nesachant pas, par ailleurs, que les dés sont déjà jetés dans la mesure où la majorité desdéputés contestataires ont pris la décision de ne plus rejoindre les travées de l'hémicycle, ni travailler dans les commissionstant qu'il s'accroche à son poste. Une situation qui ne saurait durer, car dessources concordantes nous ont indiqué hier que le départ de Saïd Bouhadja, "actéenhaut lieu", devrait intervenir dans lesheures ou les jours qui viennent.
"Son départ est définitivement décidé etson obstination à rester coûte que coûte auperchoir ne le sauvera pas ; tout au plus ilgagnerait un répit de quelques heures ou jours dans une institution presque vide de ses membres, ajoutent nossources".Mais au cours de la journée d'hier, d'autresinformations ne cessaient de pleuvoir etd'alimenter les différents sites d'informations.Ainsi, selon Alg24, qui cite unesource proche de la Chambre basse duParlement "un ultimatum de 48 heures a été posé à Saïd Bouhadja pour quitter laprésidence de l'Assemblée populaire nationaleen déposant sa démission".Selon nos informations, les députés de lamajorité, dont le Front de libération nationale( FLN ) de Djamel Ould Abbès et leRassemblement national démocratique(RND) d'Ahmed Ouyahia, ont donné àSaïd Bouhadja jusqu'à dimancheaujourd'hui pour déposer sa démission etlui permettre de sortir de la grande porte.Si toutefois le président de l'APN refuseraitde démissionner d'ici dimanche, lesgroupes parlementaires des partis de lamajorité exigeront son départ.
SaïdBouhadja est d'ores et déjà désavoué par ces partis qui ont annoncé rompre toutéchange avec lui.Pour rappel, le limogeage du SG de l'APN, Bachir Slimani, parle Président de la Chambre basse serai à l'origine de toutecette polémique. Bachir Slimaniauraitrefusé de signer une prise en charge à l'étranger. Dans un enregistrement dévoiléavant-hier par ALG24, Saïd Bouhadjaconfirme qu'il démissionnera samedi ou dimanche. Des propos qu'il a tenu curieusementà renier.
Bouteflika pourrait dissoudre l'APN
Une source proche du FLN a indiqué à Algeriepatriotique que le président de laRépublique pourrait dissoudre l'Assemblée populaire nationale. Le scénario de la démission de Saïd Bouhadja et du conflit larvé entre le présidentdel'APNet le secrétaire général du FLN serait lié àcette éventualité.D'après cettemême source, tout ce bruitfait autour de Saïd Bouhadja préluderait ladissolution de l'Assemblée pour différer l'élection présidentielle, prolonger lemandatactuel du chef de l'Etat qui ne compteraitpas se présenter à sa propre succession et préparer l'après-Bouteflika."Le président de l'APN ne démissionnerait que sur injonction de Bouteflika",
expliquecette même source qui n'exclut pas que des acteurs de la sphère économiquesoient derrièreles querelles intestines qui minent le parti majoritaire dont un ex-chef degroupeparlementaire aurait été instrumentalisépour créer un conflit au sein du FLN.Par-delà cette guerre qui ne dit pas sonnom et qui serait corrélée à l'échéance électorale cruciale de 2019, notre source croitsavoir que ceux qui veulent la tête de Saïd Bouhadja cherchent à se débarrasser d'unprobable facteur de blocage qui pourrait empêcher que des "lois scélérates relatives aux questions de la mémoire" soientvotées. Notre source évoque notamment l'affaire du retour des harkis et despiedsnoirs,entre autres.Le président de l'APN a, quant à lui, réagi auprès des militants du FLN pour insistersur le fait que "c'est le président dela République qui l'a désigné et ce sera à luide le démettre", ôtant ainsi toutelégitimité au secrétaire général du FLN.
Sadémission, dont il affirme qu'ellesera annoncéedans les prochaines heures, n'a donc été acceptée qu'à la demande expresse duprésidentBouteflika.Mais Saïd Bouhadja n'a pas dit son dernier mot et tout porte à croire qu'il pourraitsortir largement vainqueur de ce brasde-fer qui l'oppose à l'excentriqueDjamel Ould- Abbès. En effet, une majorité dedéputés, sénateurs et de cadres du parti semblent prendre fait et cause pource moudjahid respecté. Les dernières mises en garde du secrétaire général du FLNaux élus du partiqui feraient acte de "désobéissance" ourraient accélérer sa destitution d'autant queson discours sur la chkara (argent sale) n'aconvaincu personne, des députés ripoux àl'image de Mohamed Djemaï et Baha- Eddine Tliba continuant à faire la pluie etle beau temps au sein du parti et au Parlement. Tant et si bien, d'ailleurs, que Djamel Ould-Abès pourrait recouriràleurs"services" pour faire pencher labalance deson côté et sauver sa peau parconcussionet l'achat des consciences.Le président le laissera-t-il faire ou lesecrétaire général du FLN sera-t-il le prochainsur la liste des condamnés à l'éjection?u
Saïd Bouhadja a en effet créé, hier, la surprise en revenant sur sa décision,arguant, en aparté, qu'il n'obéiraitqu'à "la seule injonction duprésident de laRépublique"."Il n'y a rien qui s'appelle démission danslaConstitution et ce n'est pas DjamelOuld Abbès qui va me pousser à partir", adéclaré Saïd Bouhadja, hier pour unechaîne de télévision privée.Saïd Bouhadja, voulant visiblement éviterà tout prix l'humiliation d'un vote dedéfiance, fait donc de la résistance nesachant pas, par ailleurs, que les dés sont déjà jetés dans la mesure où la majorité desdéputés contestataires ont pris la décision de ne plus rejoindre les travées de l'hémicycle, ni travailler dans les commissionstant qu'il s'accroche à son poste. Une situation qui ne saurait durer, car dessources concordantes nous ont indiqué hier que le départ de Saïd Bouhadja, "actéenhaut lieu", devrait intervenir dans lesheures ou les jours qui viennent.
"Son départ est définitivement décidé etson obstination à rester coûte que coûte auperchoir ne le sauvera pas ; tout au plus ilgagnerait un répit de quelques heures ou jours dans une institution presque vide de ses membres, ajoutent nossources".Mais au cours de la journée d'hier, d'autresinformations ne cessaient de pleuvoir etd'alimenter les différents sites d'informations.Ainsi, selon Alg24, qui cite unesource proche de la Chambre basse duParlement "un ultimatum de 48 heures a été posé à Saïd Bouhadja pour quitter laprésidence de l'Assemblée populaire nationaleen déposant sa démission".Selon nos informations, les députés de lamajorité, dont le Front de libération nationale( FLN ) de Djamel Ould Abbès et leRassemblement national démocratique(RND) d'Ahmed Ouyahia, ont donné àSaïd Bouhadja jusqu'à dimancheaujourd'hui pour déposer sa démission etlui permettre de sortir de la grande porte.Si toutefois le président de l'APN refuseraitde démissionner d'ici dimanche, lesgroupes parlementaires des partis de lamajorité exigeront son départ.
SaïdBouhadja est d'ores et déjà désavoué par ces partis qui ont annoncé rompre toutéchange avec lui.Pour rappel, le limogeage du SG de l'APN, Bachir Slimani, parle Président de la Chambre basse serai à l'origine de toutecette polémique. Bachir Slimaniauraitrefusé de signer une prise en charge à l'étranger. Dans un enregistrement dévoiléavant-hier par ALG24, Saïd Bouhadjaconfirme qu'il démissionnera samedi ou dimanche. Des propos qu'il a tenu curieusementà renier.
Bouteflika pourrait dissoudre l'APN
Une source proche du FLN a indiqué à Algeriepatriotique que le président de laRépublique pourrait dissoudre l'Assemblée populaire nationale. Le scénario de la démission de Saïd Bouhadja et du conflit larvé entre le présidentdel'APNet le secrétaire général du FLN serait lié àcette éventualité.D'après cettemême source, tout ce bruitfait autour de Saïd Bouhadja préluderait ladissolution de l'Assemblée pour différer l'élection présidentielle, prolonger lemandatactuel du chef de l'Etat qui ne compteraitpas se présenter à sa propre succession et préparer l'après-Bouteflika."Le président de l'APN ne démissionnerait que sur injonction de Bouteflika",
expliquecette même source qui n'exclut pas que des acteurs de la sphère économiquesoient derrièreles querelles intestines qui minent le parti majoritaire dont un ex-chef degroupeparlementaire aurait été instrumentalisépour créer un conflit au sein du FLN.Par-delà cette guerre qui ne dit pas sonnom et qui serait corrélée à l'échéance électorale cruciale de 2019, notre source croitsavoir que ceux qui veulent la tête de Saïd Bouhadja cherchent à se débarrasser d'unprobable facteur de blocage qui pourrait empêcher que des "lois scélérates relatives aux questions de la mémoire" soientvotées. Notre source évoque notamment l'affaire du retour des harkis et despiedsnoirs,entre autres.Le président de l'APN a, quant à lui, réagi auprès des militants du FLN pour insistersur le fait que "c'est le président dela République qui l'a désigné et ce sera à luide le démettre", ôtant ainsi toutelégitimité au secrétaire général du FLN.
Sadémission, dont il affirme qu'ellesera annoncéedans les prochaines heures, n'a donc été acceptée qu'à la demande expresse duprésidentBouteflika.Mais Saïd Bouhadja n'a pas dit son dernier mot et tout porte à croire qu'il pourraitsortir largement vainqueur de ce brasde-fer qui l'oppose à l'excentriqueDjamel Ould- Abbès. En effet, une majorité dedéputés, sénateurs et de cadres du parti semblent prendre fait et cause pource moudjahid respecté. Les dernières mises en garde du secrétaire général du FLNaux élus du partiqui feraient acte de "désobéissance" ourraient accélérer sa destitution d'autant queson discours sur la chkara (argent sale) n'aconvaincu personne, des députés ripoux àl'image de Mohamed Djemaï et Baha- Eddine Tliba continuant à faire la pluie etle beau temps au sein du parti et au Parlement. Tant et si bien, d'ailleurs, que Djamel Ould-Abès pourrait recouriràleurs"services" pour faire pencher labalance deson côté et sauver sa peau parconcussionet l'achat des consciences.Le président le laissera-t-il faire ou lesecrétaire général du FLN sera-t-il le prochainsur la liste des condamnés à l'éjection?u


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