Les deux camps étaient réunis dimanche à Asmara, la capitale de l'Erythrée, pour mettrefin à un conflit qui a duré plus de trente ans. Les deux camps étaient réunis dimanche à Asmara, la capitale de l'Erythrée, pour mettrefin à un conflit qui a duré plus de trente ans. L'ONLF se battait pour l'autodéterminationdu peuple somali dans la région de l'Ogaden,région de l'est de l'Ethiopie.Dans cet accord unique en 34 ans de conflit,les deux parties s'engagent à cesser toute hostilité.L'ONLF, l'un des plus anciens grouperebelle d'Ethiopie, promet de poursuivre sesobjectifs politiques par des moyens pacifiques. Le gouvernement de son côté annonce qu'il respectera les droits du mouvement. Lesdeux parties établiront également un comité conjoint pour discuter des racines duconflit.Les négociations vont donc se poursuivre. Cecompromis est un aboutissement après plusieursavancées réalisées depuis l'arrivée duPremier ministre Abiy Ahmed au pouvoir enavril dernier. En juin, sur recommandation deson gouvernement, le Parlement avait retirél'ONLF de la liste des groupes terroristes.Deux mois plus tard, le mouvement annonçaitun cessez-le-feu unilatéral. En août, des troublesavaient éclaté dans l'Ogaden. Les autoritésfédérales avaient délogé du pouvoir régionalpuis arrêté le très controversé Abdi Iley.Un homme détesté de l'ONLF.Finalement, un premier round de discussionsdirectes entre les rebelles et le pouvoir s'étaittenu àAsmara mi-septembre. Lesdeux campss'étaient mis d'accord sur les problèmes à discuteret la marche à suivre.Le texte d'hiervient conclure cette démarche. Beaucoup dequestions restent néanmoins en suspens,notamment le dépôt des armes, la réintégrationdes combattants ou encore le statut de la région de l'Ogaden. L'ONLF se battait pour l'autodéterminationdu peuple somali dans la région de l'Ogaden,région de l'est de l'Ethiopie.Dans cet accord unique en 34 ans de conflit,les deux parties s'engagent à cesser toute hostilité.L'ONLF, l'un des plus anciens grouperebelle d'Ethiopie, promet de poursuivre sesobjectifs politiques par des moyens pacifiques. Le gouvernement de son côté annonce qu'il respectera les droits du mouvement. Lesdeux parties établiront également un comité conjoint pour discuter des racines duconflit.Les négociations vont donc se poursuivre. Cecompromis est un aboutissement après plusieursavancées réalisées depuis l'arrivée duPremier ministre Abiy Ahmed au pouvoir enavril dernier. En juin, sur recommandation deson gouvernement, le Parlement avait retirél'ONLF de la liste des groupes terroristes.Deux mois plus tard, le mouvement annonçaitun cessez-le-feu unilatéral. En août, des troublesavaient éclaté dans l'Ogaden. Les autoritésfédérales avaient délogé du pouvoir régionalpuis arrêté le très controversé Abdi Iley.Un homme détesté de l'ONLF.Finalement, un premier round de discussionsdirectes entre les rebelles et le pouvoir s'étaittenu àAsmara mi-septembre. Lesdeux campss'étaient mis d'accord sur les problèmes à discuteret la marche à suivre.Le texte d'hiervient conclure cette démarche. Beaucoup dequestions restent néanmoins en suspens,notamment le dépôt des armes, la réintégrationdes combattants ou encore le statut de la région de l'Ogaden.