Du nouveau pour lesmédecins praticiens de la santé publique. Un décretexécutif, signé par le Premierministre Ahmed Ouyahia, vientde fixer "les modalitésd'accomplissement du servicecivil, pour les praticiensmédicaux". Du nouveau pour lesmédecins praticiens de la santé publique. Un décretexécutif, signé par le Premierministre Ahmed Ouyahia, vientde fixer "les modalitésd'accomplissement du servicecivil, pour les praticiensmédicaux". "Les dispositions du présent décret s'appliquent aux praticiens médicaux spécialistes de la santé publique, assujettis au service civil affectés,àcompter du 1er septembre 2018, précisele décret.Le texte détermine "la modulation de ladurée du service civil, pour les médecinsspécialistes de la santé publique dans lesétablissements hospitaliers".Ses dispositions s'appliquent aux "praticiensmédicaux spécialistes de la santépublique, assujettis au service civil affectés,à compter du 1er septembre 2018. "Quatre zones sont fixées et la durée du servicecivil varie entre un an pourleswilayas du Sud, et quatre ans pour Alger etOran, uniquement.Ahmed Ouyahia a signé un autre décretexécutif, portant "institution d'une primede service civil, au profit des praticiens médicaux spécialistes de la santépublique"."Le montant mensuel de la prime de service civil est fixé, selon la zone d'exercice,entre vingt (20) mille dinars et soixante(60) mille dinars (…). La prime de service civil n'est pas intégrée dans le salaire du bénéficiaire", dispose le décret. "Insuffisant" pour le Camra La modulation de la durée du service civil et l'attribution d'une prime aux médecins constituent "des avancées réelles" qui restent toutefois "insuffisante", pour leCollectif autonome des médecins résidents algériens (Camra)."Nous gagnons une année de service civildans certaines régions, mais la concrétisation de cette prime est à prendre avec despincettes, puisqu'il est stipulé dans le décret, qu'elle est soumise à impôt", adéclaré à TSA, le Dr SofianeBensebâa,résident à Tizi-Ouzou et membre du Bureau national du Camra. Le gouvernement n'a pas tenu tous ses engagements, à en croire le délégué duCamra, pour qui ces deux mesures "sont insuffisantes, notamment en ce quiconcerne les conditions de vie des résidentsencore en formation et des nouveaux assistants qui font actuellement leur service civil". e problème de l'attribution delogements, aux médecins du service civil, n'est toujours pas réglé, selon le Dr Bensebâa . "Certains établissements attribuent deslogements aux assistants, et d'autres non. Même chose pour la prime de location qui était prévue dans les accords et que les directeurs d'hôpitaux, qui n'arrivent pas à fournir des logements, sont tenus deverser aux médecins", explique-t-il. "La prime de logement n'est pas encore un droit, puisqu'aucun texte n'a été adopté ence sens", rappelle le résident. D'autres mesures, promises par le ministrela Santé, sont toujours en attente deconcrétisation, comme la déduction de ladurée du service national de celle du service civil. Une mesure "promise par le ministre de la Santé mais, qui n'a pas été actée pour l'instant", regrette le délégué duCamra. révision du statut du résident est uneautre revendication, soulevée par les résidentslors de leur grève qui a duré près de huit mois. Une révision accordée en principe,par le ministère de l'Enseignement supérieur en avril de cette année, mais quireste au point mort depuis. "Ça fait plus de quatre mois, que nousavons arrêté la grève et aucune discussionn'a été entamée sur la révision du statut durésident", affirme le résident pour qui "aucune avancée sur le volet de la formation du résident n'a été faite, depuis leprintemps". "Les dispositions du présent décret s'appliquent aux praticiens médicaux spécialistes de la santé publique, assujettis au service civil affectés,àcompter du 1er septembre 2018, précisele décret.Le texte détermine "la modulation de ladurée du service civil, pour les médecinsspécialistes de la santé publique dans lesétablissements hospitaliers".Ses dispositions s'appliquent aux "praticiensmédicaux spécialistes de la santépublique, assujettis au service civil affectés,à compter du 1er septembre 2018. "Quatre zones sont fixées et la durée du servicecivil varie entre un an pourleswilayas du Sud, et quatre ans pour Alger etOran, uniquement.Ahmed Ouyahia a signé un autre décretexécutif, portant "institution d'une primede service civil, au profit des praticiens médicaux spécialistes de la santépublique"."Le montant mensuel de la prime de service civil est fixé, selon la zone d'exercice,entre vingt (20) mille dinars et soixante(60) mille dinars (…). La prime de service civil n'est pas intégrée dans le salaire du bénéficiaire", dispose le décret. "Insuffisant" pour le Camra La modulation de la durée du service civil et l'attribution d'une prime aux médecins constituent "des avancées réelles" qui restent toutefois "insuffisante", pour leCollectif autonome des médecins résidents algériens (Camra)."Nous gagnons une année de service civildans certaines régions, mais la concrétisation de cette prime est à prendre avec despincettes, puisqu'il est stipulé dans le décret, qu'elle est soumise à impôt", adéclaré à TSA, le Dr SofianeBensebâa,résident à Tizi-Ouzou et membre du Bureau national du Camra. Le gouvernement n'a pas tenu tous ses engagements, à en croire le délégué duCamra, pour qui ces deux mesures "sont insuffisantes, notamment en ce quiconcerne les conditions de vie des résidentsencore en formation et des nouveaux assistants qui font actuellement leur service civil". e problème de l'attribution delogements, aux médecins du service civil, n'est toujours pas réglé, selon le Dr Bensebâa . "Certains établissements attribuent deslogements aux assistants, et d'autres non. Même chose pour la prime de location qui était prévue dans les accords et que les directeurs d'hôpitaux, qui n'arrivent pas à fournir des logements, sont tenus deverser aux médecins", explique-t-il. "La prime de logement n'est pas encore un droit, puisqu'aucun texte n'a été adopté ence sens", rappelle le résident. D'autres mesures, promises par le ministrela Santé, sont toujours en attente deconcrétisation, comme la déduction de ladurée du service national de celle du service civil. Une mesure "promise par le ministre de la Santé mais, qui n'a pas été actée pour l'instant", regrette le délégué duCamra. révision du statut du résident est uneautre revendication, soulevée par les résidentslors de leur grève qui a duré près de huit mois. Une révision accordée en principe,par le ministère de l'Enseignement supérieur en avril de cette année, mais quireste au point mort depuis. "Ça fait plus de quatre mois, que nousavons arrêté la grève et aucune discussionn'a été entamée sur la révision du statut durésident", affirme le résident pour qui "aucune avancée sur le volet de la formation du résident n'a été faite, depuis leprintemps".