Les médecins résidents sont, apparemment, sur la défensive. Six mois après ledéclenchement de leurmouvement de protestation ilsen sont encore à se justifiersur leurs revendications, voiremême à démentir lesinterprétations que se font lesuns et les autres sur une deleurs principales doléancesqui a fait couler beaucoup d'encre. Les médecins résidents sont, apparemment, sur la défensive. Six mois après ledéclenchement de leurmouvement de protestation ilsen sont encore à se justifiersur leurs revendications, voiremême à démentir lesinterprétations que se font lesuns et les autres sur une deleurs principales doléancesqui a fait couler beaucoup d'encre. Il s'agit en effet de la question du servicecivil. Les médecins résidents, en grève donc depuis six mois maintenant, viennentune fois encore de faire une énième précision sur cette question. Pour eux, eneffet, il n'a jamais été question d'une quelconque revendication d'une annulation du service civil. Le communiqué rendu publichier par le Collectif autonome des médecinsrésidents algériens (Camra), initiateurde ce mouvement de débrayage, est on nepeut plus clair à ce propos. Le Camra asoutenu que les revendications formuléespar les milliers de médecins residents à traversleur grève tendent à améliorer la priseen charge des patients algériens et n'ont, àaucun moment, exigé l'annulation du servicecivil. Pour le Camra il est évident donc qu'il y a une campagne médiatiquemenée contre les residents pour juste déformer le contenu de leurs revendicationset les placer en dehors de leur contexte. Lecommuniqué a aussi insisté sur le soucides médecins residents de concourir à assurerune meilleure prestation médicale surl'ensemble du territoire national par,notamment, l'amélioration des conditions de travail des résidents à même de leur permettred'accomplir leur mission de servicecivil. Cete énième montée au créneau duCamra sonne comme une réplique aux dernierspropos formulés par le ministre de laSanté, Mokhtar Hasbellaoui. Du haut dela tribune du Conseil de la nation, avanthier lundi, lorsqu'il a répondu aux préoccupations des sénateurs formulées lors du débat sur le projet de loi sur la santé, et dimanche lorsqu'il a présenté le texte en question, le ministre de la Santé a été formel s'agissant de la non-annulation du caractère obligatoire du service civil. Pour lui cet engagement du gouvernement vise à assurer un meilleur équilibre dans la prise en charge des malades algériens. Hasbalaoui n'a eu de cesse durant les mois de grève de faire la même déclaration comme pour signifier que le maintien du caractère obligatoire du service civil ne saurait être remis en cause. D'ailleurs pour l'opinion publique, à tout le moins une bonne partie des Algériens, le Camra démande l'annulation du service civil. Estce à dire que le Camra n'a pas été clair sur cette question en maintenant sciemment une certaine ambigüité ? En somme le Camra n'a pas été suffisamment explicite sur la question au point de semer la confusion sur cette revendication. En tout cas il en est encore au stade des précisions six mois après le déclenchement de son mouvem nt de débrayage. Autant dire que les médecins residents se trouvent dans une position défensive et leur mouvement en subit les conséquences. C'est certainement cette position peu confortable qui a poussé le Camra à faire une proposition de sortie de crise consistant en la fin, dès dimanche prochain, du boycott des gardes. Une proposition conditionnée par le retour au dialogue avec la tutelle qui doit faire des offres "satisfaisantes". Pour l'heure Hasbellaoui et son département ministériel ne semblent pas avoir répondu favorablement à cette demande du Camra. Le ministère campe ainsi dans l'intransigeance car il a de tout temps exigé la finde la grève comme préalable à l'ouverture de nouvelles négociations. Il s'agit en effet de la question du servicecivil. Les médecins résidents, en grève donc depuis six mois maintenant, viennentune fois encore de faire une énième précision sur cette question. Pour eux, eneffet, il n'a jamais été question d'une quelconque revendication d'une annulation du service civil. Le communiqué rendu publichier par le Collectif autonome des médecinsrésidents algériens (Camra), initiateurde ce mouvement de débrayage, est on nepeut plus clair à ce propos. Le Camra asoutenu que les revendications formuléespar les milliers de médecins residents à traversleur grève tendent à améliorer la priseen charge des patients algériens et n'ont, àaucun moment, exigé l'annulation du servicecivil. Pour le Camra il est évident donc qu'il y a une campagne médiatiquemenée contre les residents pour juste déformer le contenu de leurs revendicationset les placer en dehors de leur contexte. Lecommuniqué a aussi insisté sur le soucides médecins residents de concourir à assurerune meilleure prestation médicale surl'ensemble du territoire national par,notamment, l'amélioration des conditions de travail des résidents à même de leur permettred'accomplir leur mission de servicecivil. Cete énième montée au créneau duCamra sonne comme une réplique aux dernierspropos formulés par le ministre de laSanté, Mokhtar Hasbellaoui. Du haut dela tribune du Conseil de la nation, avanthier lundi, lorsqu'il a répondu aux préoccupations des sénateurs formulées lors du débat sur le projet de loi sur la santé, et dimanche lorsqu'il a présenté le texte en question, le ministre de la Santé a été formel s'agissant de la non-annulation du caractère obligatoire du service civil. Pour lui cet engagement du gouvernement vise à assurer un meilleur équilibre dans la prise en charge des malades algériens. Hasbalaoui n'a eu de cesse durant les mois de grève de faire la même déclaration comme pour signifier que le maintien du caractère obligatoire du service civil ne saurait être remis en cause. D'ailleurs pour l'opinion publique, à tout le moins une bonne partie des Algériens, le Camra démande l'annulation du service civil. Estce à dire que le Camra n'a pas été clair sur cette question en maintenant sciemment une certaine ambigüité ? En somme le Camra n'a pas été suffisamment explicite sur la question au point de semer la confusion sur cette revendication. En tout cas il en est encore au stade des précisions six mois après le déclenchement de son mouvem nt de débrayage. Autant dire que les médecins residents se trouvent dans une position défensive et leur mouvement en subit les conséquences. C'est certainement cette position peu confortable qui a poussé le Camra à faire une proposition de sortie de crise consistant en la fin, dès dimanche prochain, du boycott des gardes. Une proposition conditionnée par le retour au dialogue avec la tutelle qui doit faire des offres "satisfaisantes". Pour l'heure Hasbellaoui et son département ministériel ne semblent pas avoir répondu favorablement à cette demande du Camra. Le ministère campe ainsi dans l'intransigeance car il a de tout temps exigé la finde la grève comme préalable à l'ouverture de nouvelles négociations.