Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) est au centre de tous les regards. Enlançant son initiative politique,où il est question d'unconsensus national entre tousles acteurs de la scènepolitique nationale en vued'une « transition politique etéconomique réussie », le MSP rythme, désormais, l'activitépolitique ces derniers temps. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) est au centre de tous les regards. Enlançant son initiative politique,où il est question d'unconsensus national entre tousles acteurs de la scènepolitique nationale en vued'une « transition politique etéconomique réussie », le MSP rythme, désormais, l'activitépolitique ces derniers temps. Ses différentes rencontres avec les partispolitiques et les déclarations oucommuniqués qui s'en suivent sont scrupuleusement passés au peigne fin par les analystes.Des analystes qui estiment que, d'ores et déjà,cette initiative ne suscite pas l'enthousiasmed'une partie de la classe politique. En effet,deux partis rencontrés par le MSP ne sont pasprêts à l'accepter et l'ont clairement ditquoique de manière diplomatique. Il s'agitainsi du FFS et du FLN. Le secrétaire général duvieux parti, qui a reçu avant-hier le présidentdu MSP qui lui a présenté cette initiative, nes'est pas montré emballé par cette offre.Djamal OuldAbbas a, en effet, indiqué que son parti aformulé plusieurs réserves sur lecontenu de l'initiative et a aussi précisé qu'il ne veut pas entendre parler d'une crise politique oude période de transition. Pourtant, son hôte a pris le soin d'indiquer que le calendrierélectoral sera respecté. Entendre il n'est pas question de chambouler le calendrier prévu pour la tenue des élections présidentielles du printemps 2019. Autant dire qu'il s'agit d'unrejet de l'initiative ce d'autant que Makri est resté évasif s'agissant de l'identité du probable candidat consensuel. « On en est pasencore là », a-t-il tout simplement répondu. Cette méfiance ou ce rejet du FLN viennent s'ajouter à la suspicion affichée par le FFS, dont une délégation a déjà rencontré le présidentduMSP qui lui a présenté les axes de son initiative. Le communiqué du FFS, rendupublic à l'issue de cette rencontre, ne laisse plus de doute quant à la réponse du plus vieuxparti d'opposition. Le FFS a préféré, en effet,évoquer la « reconstruction du consensus national » et, donc, sa propre initiative présentéeà la classe politique voila déjà plus de trois années. « Le FFS a exposé et réaffirméson projet de reconstruction du consensus national, seule alternative afin d'éviter aupays une crise majeure pouvant porter atteinteà son unité et à sa sécurité », précise le communiqué. Et le FFS de rappeler que son initiative «s'inspire de la Guerre de libération nationale qui a triomphé du colonialisme grâce à un consensus national et populairecontre l'adversité, construit par les dirigeantsdu mouvement national. La déclaration du 1er Novembre 1954 comme la plate-forme de la Soummam, fruit de ce consensus, ont conduit le peuple algérien à la victoire ». Le FFS n'entend visiblement pas cautionner une initiative d'un autre parti ce d'autant que leMSP a réservé un accueil hostile à son initiative dereconstruction d'un consensus national. Le mouvementEnahda a, lui aussi, fait connaître sa position en reprochant au MSP de faire cavalierseul. Ali Benflis et Amara Benyounès, que Makri a déjà rencontré, n'ont pas encore fait connaître leurs positions. Makri rencontrera dimanche prochain le chef de file du RND, Ahmed Ouyahia, qui a, lui aussi, tout le tempsrejeté les propositions relatives à une période de la transition. Ses différentes rencontres avec les partispolitiques et les déclarations oucommuniqués qui s'en suivent sont scrupuleusement passés au peigne fin par les analystes.Des analystes qui estiment que, d'ores et déjà,cette initiative ne suscite pas l'enthousiasmed'une partie de la classe politique. En effet,deux partis rencontrés par le MSP ne sont pasprêts à l'accepter et l'ont clairement ditquoique de manière diplomatique. Il s'agitainsi du FFS et du FLN. Le secrétaire général duvieux parti, qui a reçu avant-hier le présidentdu MSP qui lui a présenté cette initiative, nes'est pas montré emballé par cette offre.Djamal OuldAbbas a, en effet, indiqué que son parti aformulé plusieurs réserves sur lecontenu de l'initiative et a aussi précisé qu'il ne veut pas entendre parler d'une crise politique oude période de transition. Pourtant, son hôte a pris le soin d'indiquer que le calendrierélectoral sera respecté. Entendre il n'est pas question de chambouler le calendrier prévu pour la tenue des élections présidentielles du printemps 2019. Autant dire qu'il s'agit d'unrejet de l'initiative ce d'autant que Makri est resté évasif s'agissant de l'identité du probable candidat consensuel. « On en est pasencore là », a-t-il tout simplement répondu. Cette méfiance ou ce rejet du FLN viennent s'ajouter à la suspicion affichée par le FFS, dont une délégation a déjà rencontré le présidentduMSP qui lui a présenté les axes de son initiative. Le communiqué du FFS, rendupublic à l'issue de cette rencontre, ne laisse plus de doute quant à la réponse du plus vieuxparti d'opposition. Le FFS a préféré, en effet,évoquer la « reconstruction du consensus national » et, donc, sa propre initiative présentéeà la classe politique voila déjà plus de trois années. « Le FFS a exposé et réaffirméson projet de reconstruction du consensus national, seule alternative afin d'éviter aupays une crise majeure pouvant porter atteinteà son unité et à sa sécurité », précise le communiqué. Et le FFS de rappeler que son initiative «s'inspire de la Guerre de libération nationale qui a triomphé du colonialisme grâce à un consensus national et populairecontre l'adversité, construit par les dirigeantsdu mouvement national. La déclaration du 1er Novembre 1954 comme la plate-forme de la Soummam, fruit de ce consensus, ont conduit le peuple algérien à la victoire ». Le FFS n'entend visiblement pas cautionner une initiative d'un autre parti ce d'autant que leMSP a réservé un accueil hostile à son initiative dereconstruction d'un consensus national. Le mouvementEnahda a, lui aussi, fait connaître sa position en reprochant au MSP de faire cavalierseul. Ali Benflis et Amara Benyounès, que Makri a déjà rencontré, n'ont pas encore fait connaître leurs positions. Makri rencontrera dimanche prochain le chef de file du RND, Ahmed Ouyahia, qui a, lui aussi, tout le tempsrejeté les propositions relatives à une période de la transition.