La situation financière des banques est "forte", a indiquéle gouverneur de la Banqued'Algérie, Mohamed Loukal,qui a précisé que le systèmebancaire du pays est en"situation d'excès deliquidités". La situation financière des banques est "forte", a indiquéle gouverneur de la Banqued'Algérie, Mohamed Loukal,qui a précisé que le systèmebancaire du pays est en"situation d'excès deliquidités". En abordant le financement de l'économie lors d'une réunion tenue jeudidernier à Alger, avec les dirigeantsdes banques aux fins d'information,notamment sur les dernières décisions duConseil de la monnaie et du crédit priseslors de sa session du 4 novembre en cours,M. Loukal a fait savoir, qu'en matière de liquidités bancaires, la situation financièredes banques commerciales et, corrélativement,leur capacité à assurer le financement"sain" de l'économie nationale, est"forte" et "établie", ont indiqué à l'APS,des responsables de la Banque d'Algérie àpropos de la teneur de cette rencontre."S'il est vrai que la baisse de la liquiditébancaire, en réalité de la baisse de l'excèsde liquidité bancaire, liée aux importantsdéficits de la balance des paiements, entaméeen 2015, s'est poursuivie en 2016, latrésorerie des banques s'est, néanmoins,stabilisée à compter du premier semestre2017, affichant un niveau de près de 780milliards de dinars (mds DA), à fin juin2017", selon M. Loukal."Cette stabilisation de la liquidité bancaire,au 1er semestre de 2017, est concomitanteau lancement des opérationsd'open market, d'injection de liquidité àdiverses échéances, à partir de mars 2017", a-t-il poursuivi. Forte augmentation de la liquidité suite à la mise en oeuvre du financement non conventionnel La liquidité s'est, ensuite, fortement accrue dès novembre 2017, suite à la miseen oeuvre du financement non conventionnel,a relevé le gouverneur en précisantque cette liquidité a atteint 1.380,6 mds DA à fin décembre 2017, soit une croissance de 77% par rapport à son niveau au 1er semestre de l'année 2017, selon lemême responsable. Pour les dix (10) premiers mois de 2018, la liquidité bancaire s'est située entre 1.400 et 1.500 mds de DA, a-t-il détaillé. Selon M. Loukal, depuis janvier 2018, le système bancaire algérien, dans sa globalité, "est en situation d'excès de liquidités qui lui permet d'assurer aisément lesbesoins de financement sain de l'économie nationale". Par ailleurs, il a rappelé avec insistance àla place bancaire du pays, l'importance de l'inclusion financière qui doit être accompagnée par des efforts accrus, en matière d'attractivité et de captage de la ressource, notamment celle échappant au circuit traditionnelbancaire.C'est ainsi que, le gouverneur de la Banque centrale a rappelé la nécessité d'une inclusion financière efficace destinée à assurer à l'économie, une croissance inclusive. En effet, "ces deux (2) fonctions étant indissociables pour la poursuite du développement et de la diversification plus prononcée de notre économie et ce, d'autant que les obstacles à l'inclusion financière, ont été levés par la Banque d'Algérie, à travers la promulgation de directives appropriées", a-t-il soutenu. Dans ce sens, M. Loukal a informé les dirigeants des banques, de la décision prise par le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) pour l'élargissement de l'offre bancaire, à travers l'adoption d'un règlement consacrant la finance "participative" (produits financiers conformes à laCharia), devant permettre aux banques,notamment universelles, de compléter etde diversifier la promotion de la gamme de leurs produits et services bancaires, à tous les segments de la clientèle.L'autre décision du CMC, a-t-il ajouté, est l'augmentation du capital minimum requis des banques, passant à vingt (20) milliards de DA contre dix (10) milliards de DA, tandis que le capital minimumrequis des établissements financiers, passe à 6,5 milliards de DA contre 3,5 milliards de DA. A cet égard, un délai de deux (2) années est accordé aux institutions concernées, pourse conformer à cette exigence réglementaire. Cet ajustement du capital minimum, "ne préjuge en rien de la solidité du système bancaire algérien, dans son ensemble, de ses capacités de résilience déjà éprouvées face aux chocs externes, et de sa relative rentabilité", a expliqué le gouverneur. De surcroît, il a porté à la connaissance de la place bancaire, de l'autre décision du CMC portant sur l'émission imminente de nouvelles coupures de billets de banque de 500 et 1.000 DA, et de la pièce de monnaie de 100 DA, dans le cadre d'une opération de rafraichissement des monnaies. Il a alors expliqué, qu'il s'agissait d'une "opération classique de rafraîchissement des monnaies déjà en circulation, certaines datant de plus de trois (3) décennies,alliant, par ailleurs, les nouvelles techniques de sécurisation et de promotion del'évolution de l'Algérie, en matière de développement et de modernisation". A ce propos, M. Loukal a souligné avecinsistance, que "cette action ne constitue qu'une substitution progressive, enmatière de recyclage des billets en circulationde 500 et 1.000 DA, à même valeurfaciale". Cette opération, a tenu à préciser le gouverneurde la Banque centrale, "ne peut êtreet ne doit pas être interprétée comme unchangement de la monnaie nationale". En abordant le financement de l'économie lors d'une réunion tenue jeudidernier à Alger, avec les dirigeantsdes banques aux fins d'information,notamment sur les dernières décisions duConseil de la monnaie et du crédit priseslors de sa session du 4 novembre en cours,M. Loukal a fait savoir, qu'en matière de liquidités bancaires, la situation financièredes banques commerciales et, corrélativement,leur capacité à assurer le financement"sain" de l'économie nationale, est"forte" et "établie", ont indiqué à l'APS,des responsables de la Banque d'Algérie àpropos de la teneur de cette rencontre."S'il est vrai que la baisse de la liquiditébancaire, en réalité de la baisse de l'excèsde liquidité bancaire, liée aux importantsdéficits de la balance des paiements, entaméeen 2015, s'est poursuivie en 2016, latrésorerie des banques s'est, néanmoins,stabilisée à compter du premier semestre2017, affichant un niveau de près de 780milliards de dinars (mds DA), à fin juin2017", selon M. Loukal."Cette stabilisation de la liquidité bancaire,au 1er semestre de 2017, est concomitanteau lancement des opérationsd'open market, d'injection de liquidité àdiverses échéances, à partir de mars 2017", a-t-il poursuivi. Forte augmentation de la liquidité suite à la mise en oeuvre du financement non conventionnel La liquidité s'est, ensuite, fortement accrue dès novembre 2017, suite à la miseen oeuvre du financement non conventionnel,a relevé le gouverneur en précisantque cette liquidité a atteint 1.380,6 mds DA à fin décembre 2017, soit une croissance de 77% par rapport à son niveau au 1er semestre de l'année 2017, selon lemême responsable. Pour les dix (10) premiers mois de 2018, la liquidité bancaire s'est située entre 1.400 et 1.500 mds de DA, a-t-il détaillé. Selon M. Loukal, depuis janvier 2018, le système bancaire algérien, dans sa globalité, "est en situation d'excès de liquidités qui lui permet d'assurer aisément lesbesoins de financement sain de l'économie nationale". Par ailleurs, il a rappelé avec insistance àla place bancaire du pays, l'importance de l'inclusion financière qui doit être accompagnée par des efforts accrus, en matière d'attractivité et de captage de la ressource, notamment celle échappant au circuit traditionnelbancaire.C'est ainsi que, le gouverneur de la Banque centrale a rappelé la nécessité d'une inclusion financière efficace destinée à assurer à l'économie, une croissance inclusive. En effet, "ces deux (2) fonctions étant indissociables pour la poursuite du développement et de la diversification plus prononcée de notre économie et ce, d'autant que les obstacles à l'inclusion financière, ont été levés par la Banque d'Algérie, à travers la promulgation de directives appropriées", a-t-il soutenu. Dans ce sens, M. Loukal a informé les dirigeants des banques, de la décision prise par le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) pour l'élargissement de l'offre bancaire, à travers l'adoption d'un règlement consacrant la finance "participative" (produits financiers conformes à laCharia), devant permettre aux banques,notamment universelles, de compléter etde diversifier la promotion de la gamme de leurs produits et services bancaires, à tous les segments de la clientèle.L'autre décision du CMC, a-t-il ajouté, est l'augmentation du capital minimum requis des banques, passant à vingt (20) milliards de DA contre dix (10) milliards de DA, tandis que le capital minimumrequis des établissements financiers, passe à 6,5 milliards de DA contre 3,5 milliards de DA. A cet égard, un délai de deux (2) années est accordé aux institutions concernées, pourse conformer à cette exigence réglementaire. Cet ajustement du capital minimum, "ne préjuge en rien de la solidité du système bancaire algérien, dans son ensemble, de ses capacités de résilience déjà éprouvées face aux chocs externes, et de sa relative rentabilité", a expliqué le gouverneur. De surcroît, il a porté à la connaissance de la place bancaire, de l'autre décision du CMC portant sur l'émission imminente de nouvelles coupures de billets de banque de 500 et 1.000 DA, et de la pièce de monnaie de 100 DA, dans le cadre d'une opération de rafraichissement des monnaies. Il a alors expliqué, qu'il s'agissait d'une "opération classique de rafraîchissement des monnaies déjà en circulation, certaines datant de plus de trois (3) décennies,alliant, par ailleurs, les nouvelles techniques de sécurisation et de promotion del'évolution de l'Algérie, en matière de développement et de modernisation". A ce propos, M. Loukal a souligné avecinsistance, que "cette action ne constitue qu'une substitution progressive, enmatière de recyclage des billets en circulationde 500 et 1.000 DA, à même valeurfaciale". Cette opération, a tenu à préciser le gouverneurde la Banque centrale, "ne peut êtreet ne doit pas être interprétée comme unchangement de la monnaie nationale".