La saison d'hiver devra connaître un cumul de précipitations "proche de la normale àau-dessus de la normale" sur le nord dupays, depuis les régions du littoraljusqu'aux La saison d'hiver devra connaître un cumul de précipitations "proche de la normale àau-dessus de la normale" sur le nord dupays, depuis les régions du littoraljusqu'aux Hauts-plateaux de l'ouest, selonles prévisions saisonnières du Centre climatologiquenational (CCN). Selon lesdonnées fournies par le directeur du CCN,Salah Sahabi Abed, pour "les précipitations,le cumul saisonnier devra être normaleà au-dessus de la normale sur l'ensembledes régions du littoral algérienjusqu'aux Hauts-plateaux à l'ouest, avec85% de chance".Pour les températures, "la moyenne saisonnièresera à 80% de probabilité normaleà au-dessus de la normale, c'est-à-dire normaleà plus chaude que la normale climatologiquehabituellement observée", a-t-ilindiqué.Il a noté, à ce propos que, globalement,"les prévisions saisonnières donnent destendances moyennes pour la vigueur de lasaison et dans certains cas, les fluctuationssub-saisonnières peuvent dominer". Dans le même cadre, M. Sahabi a indiquéavoir représenté, fin novembre dernier enEgypte, l'Office national de la météorologie (ONM) à un forum régional sousl'égide de l'Organisation météorologiquemondiale (OMM), l'objectif étantd'"arrêter avec les experts de différents centresclimatiques spécialisés, une prévision consensuelle des températures et des précipitationspour la saison globale hivernale décembre-janvier-février". Il s'agit, également, d'"évaluer les prévisions établies des saisons précédentes", at- il ajouté. Cette rencontre a réuni des experts du climat relevant de l'OMM, et aussi de la France, la Russie, l'Allemagne, la Serbie, l'Italie et l'Espagne, ainsi que des services hydrométéorologiques nationaux et instituts de recherche de la région méditerranéenne. Cette prédiction est "basée sur la production des modèles climatiques dynamiques et statistiques, ainsi que les caractéristiques climatiques des téléconnexions atmosphériques (anomalies climatiques reliées entre elles sur de grandes distances, typiquement des milliers de kilomètres, ndlr), connues à grande échelle", a précisé M. Sahabi. Selon le responsable du CCN, au terme de leurs travaux, les experts ont conclu que pour cette année, les prévisions penchent sur des "conditions d'instabilité et donc de importante sur le sud de l'Europe et les régions côtières de l'Afrique du nord, à l'instar du nord de l'Algérie". Il a expliqué, à cet égard, que "l'analyse des différentes sources de prévisibilité (activité solaire, la couverture neigeuse, l'étendue de glace de mer, El Nino), sur la base des relevés en mois de novembre 2018, montre une tendance probable à un déplacement vers le sud des systèmes de basses pressions pour l'hiver 2018/2019, qui seront associés à des perturbations génératrices de pluies et de conditions humides". Il relevé, à ce propos, que "cela pourrait conduire par conséquent, à une augmentation des précipitations sur le bassin méditerranéen". Hauts-plateaux de l'ouest, selonles prévisions saisonnières du Centre climatologiquenational (CCN). Selon lesdonnées fournies par le directeur du CCN,Salah Sahabi Abed, pour "les précipitations,le cumul saisonnier devra être normaleà au-dessus de la normale sur l'ensembledes régions du littoral algérienjusqu'aux Hauts-plateaux à l'ouest, avec85% de chance".Pour les températures, "la moyenne saisonnièresera à 80% de probabilité normaleà au-dessus de la normale, c'est-à-dire normaleà plus chaude que la normale climatologiquehabituellement observée", a-t-ilindiqué.Il a noté, à ce propos que, globalement,"les prévisions saisonnières donnent destendances moyennes pour la vigueur de lasaison et dans certains cas, les fluctuationssub-saisonnières peuvent dominer". Dans le même cadre, M. Sahabi a indiquéavoir représenté, fin novembre dernier enEgypte, l'Office national de la météorologie (ONM) à un forum régional sousl'égide de l'Organisation météorologiquemondiale (OMM), l'objectif étantd'"arrêter avec les experts de différents centresclimatiques spécialisés, une prévision consensuelle des températures et des précipitationspour la saison globale hivernale décembre-janvier-février". Il s'agit, également, d'"évaluer les prévisions établies des saisons précédentes", at- il ajouté. Cette rencontre a réuni des experts du climat relevant de l'OMM, et aussi de la France, la Russie, l'Allemagne, la Serbie, l'Italie et l'Espagne, ainsi que des services hydrométéorologiques nationaux et instituts de recherche de la région méditerranéenne. Cette prédiction est "basée sur la production des modèles climatiques dynamiques et statistiques, ainsi que les caractéristiques climatiques des téléconnexions atmosphériques (anomalies climatiques reliées entre elles sur de grandes distances, typiquement des milliers de kilomètres, ndlr), connues à grande échelle", a précisé M. Sahabi. Selon le responsable du CCN, au terme de leurs travaux, les experts ont conclu que pour cette année, les prévisions penchent sur des "conditions d'instabilité et donc de importante sur le sud de l'Europe et les régions côtières de l'Afrique du nord, à l'instar du nord de l'Algérie". Il a expliqué, à cet égard, que "l'analyse des différentes sources de prévisibilité (activité solaire, la couverture neigeuse, l'étendue de glace de mer, El Nino), sur la base des relevés en mois de novembre 2018, montre une tendance probable à un déplacement vers le sud des systèmes de basses pressions pour l'hiver 2018/2019, qui seront associés à des perturbations génératrices de pluies et de conditions humides". Il relevé, à ce propos, que "cela pourrait conduire par conséquent, à une augmentation des précipitations sur le bassin méditerranéen".