Plusieurs régions du nord du pays sont isolées, depuis hier, par l'amoncellement de la neige qui n'a pas cessé de tomber durant toute la nuit de samedi à dimanche sur les reliefs ne dépassant pas les 400 mètres d'altitude. Plusieurs régions du nord du pays sont isolées, depuis hier, par l'amoncellement de la neige qui n'a pas cessé de tomber durant toute la nuit de samedi à dimanche sur les reliefs ne dépassant pas les 400 mètres d'altitude. ContenuEn Kabylie la neige a fait son apparition même dans les régions maritimes commen Tigzirt et Azeffoun où l'on a enregistré une épaisseur de la poudreuse de plus de 10 centimètres. Alors qu'en Haute Kabylie l'épaisseur dépasseles 30 centimètres voire plus à des altitudes situées au dessus des 900 mètres. Au lever du jour, plusieurs routes étaient fermées à la circulation automobile à divers endroits du paysnotamment dans les wilayas de Médéa, Aïn-Defla, Blida, Boumerdès, Tizi- Ouzou, Béjaïa, Sétif, Jijel, Bordj-Bou-Arreridj. Ainsi si les dernières intempéries, accompagnées de fortes chutes de pluies et de neige, observées ceweek-end sur toute la façade nord dupays et les Hauts-Plateaux ont réjouitagriculteurs et éleveurs, elles ont cependant aussi isolé nombre d'agglomérations en zones de montagne et bloqué plusieurs axes routiers, y gelant le trafic automobile. En raison du manteau neigeux qui les a recouvertes, les wilayas de Tizi- Ouzou et d'Aïn-Defla, à l'image, d'ailleurs, d'autres wilayas de hautes montagnes, se sont retrouvées totalement paralysées. De nombreux véhicules s'étaientretrouvés bloqués, toute la nuit, entre les localités d'El-Khemis et de Boumedfaâ, en raison de la présence du verglas, à l'origine, dit-il, de quelques dégâts sans gravité occasionnés à des camions. La correspondante de la radio Chaîne 3 à Médéa, Rima Rahmani, rapporte que "la presque totalité du réseau routier de la wilaya s'est ainsi retrouvé fortement perturbé par les fortes chutes de neige, donnant lieu à des kilomètres d'embouteillages", rapporte pour sa part la correspondante de la chaîne dans cette région montagneuse". Depuis 18 heures, samedi, expliquet- elle, "la circulation automobile y est devenue malaisée sinon impossible", précisant que "de nombreusesroutes reliant le chef-lieu aux communesenvironnantes, ont été coupées à la circulation provoquant l'arrêt sur des kilomètres de véhicules lourds et légers". Cette situation, des suites de laquelle la wilaya a été amenée à la mise en place d'une cellule de crise a, poursuit- elle, "amené les services de sécurité à intervenir en divers endroits pour prêter assistance aux automobilistes en détresse". Elle rappelle que le services de la Gendarmerie nationale, de la Protection civile, des Travau publics, aidés en cela par des bénévoles, s'attachent depuis la veille à redoubler d'efforts pour rouvrir les voies de communication à des automobilistes contraints de passer la nuit dans le froid. Des flocons de neige dans la région de Ghardaïa Des flocons de neige mêlés d'une fine pluie sont tombés hier au petit matin sur la région de Ghardaïa, a-tonconstaté. Ce phénomène climatique rarissime, accompagné par une baisse de température, a offert auxnombreuses personnes qui s'apprêtaient à accomplir la prière du matin un spectacle magnifique à mmortaliser. Cette très fine couche de neige, qui a touché des zones de la vallée du Mzab (Bounoura, Ghardaïa et Daya Ben-Dahoua), Berriane et l'entrée de Métlili, s'est dissipée après l'apparition des rayons du soleil. Selon les services de météorologie de Ghardaïa, ces flocons de neige n'ont tenu que quelques minutes avant de fondre au lever du soleil. Cette situation a touché l'ensemble du nord du pays et le nord du Sahara, ont-ils fait savoir. Des précipitations au-dessus de la normale Les précipitations prévues pour les mois de février, mars et avril devraient être globalement "au-dessus" de la normale dans les différentes régions du pays, où les températures connaîtront, en général, une baisse par rapport à la normale, selon les prévisions Centre climatologique national (CCN). Selon des données fournies à l'APS par le directeur du CCN, Salah Sahabi Abed, les précipitations prévues pour février seront "au dessus" de la normale sur les régions côtières, proches côtières, de l'intérieur et Hauts-Plateaux (Ouest, Centre et Est) avec 20 à 60 mm deplus que leurs normales climatologiques,et légèrement au-dessus de la normale sur la région Nord du Sahara de l'ordre de 5 à 15 mm par endroits.Pour le mois de mars, elles serontnormales à légèrement au-dessous de la normale sur les régions côtières,proches côtières, chaînes et plaines Ouest, légèrement au dessus de la normale sur les régions de l'intérieur et des Hauts- Plateaux Ouest, "normalesà légèrement au-dessus de la normale sur les régions du littoral,proches côtières, chaines et plaines de la région du Centre", a-t-il indiqué. A l'Est, les précipitations attenduesseront au-dessus de la normale vers les régions côtières, proches côtières, chaînes et plaines et les Hauts-Plateaux, et normales à légèrement au-dessus de la normale sur les régions du Sahara oriental vers Ghardaïa, El-Oued, Touggourt, uargla et Hassi-Messaoud. S'agissant du mois d'avril, les précipitations seront au-dessus de la normalesur les régions côtières, prochescôtières, chaînes, plaines Ouest,plaines du Centre et de l'Est, au-dessus" de la normale sur les régions desHauts-Plateaux Centre, et normalessur les Hauts-Plateaux Est et le nord du Sahara, d'après les prévisions du CCN. Concernant les températures, pour le mois de février, elles seront légèrement au-dessous de la normale sur l'ensemble des régions côtières, proches côtières, chaines et plaines, et au-dessous de la normale mensuellesur les régions des Hauts-Plateaux Ouest et Centre, tandis qu'elles seront normales sur lesrégions de l'intérieur et les Hauts- Plateaux Est. Dans les régions du sud-ouest et le sud-est du pays, elles seront légèrement audessous de la normale, et au-dessus de la normale sur l'extrême Sud-Est. Durant le mois de mars,elles seront normales à légèrementau-dessous de la normale sur les régions côtières, proches côtières, chaînes, plaines de l'intérieur Ouest et Est, très au-dessous de la normale sur les Hauts-Plateaux Ouest, Centreet les régions des oasis, et normales sur les régions du Centre (côtières et de l'intérieur), les Hauts-Plateaux Est et le Grand Sud. Les prévisions du mois d'avril indiquent que les températures seront "légèrement au-dessous"de la normale sur les régionscôtières, proches côtières, et Hauts- Plateaux Ouest, "normales à légèrement au-dessous" de la normale sur les régions des Hauts-Plateaux Centre.Au centre et à l'est du pays, elles seront normales sur les régions côtières, proches côtières, au-dessus de la normale sur les régions des Hauts-Plateaux Est, proches de la normale climatologique sur les régions du Sud-Ouest, normales à légèrement au-dessus de la normalesur le Sahara central, oriental et l'extrême Sud. Il est à noter que l'état du climat algérien en 2017 a été marqué par undébut d'année très froid, avec la survenue d'une vague de froid qui a sévi durant le mois de janvier, touchant même les régions du Sud. L'année dernière a connu, également, un été chaud, voire très chaud dans certaines régions, selon l'ONM, faisantremarquer, notamment, que "la saison estivale avait été marquée par l'occlusion de plusieurs foyers de feude forêts affectant principalement la région Nord-Est". a saison d'automne a été, aussi, chaude, avec un début des pluies tardif pour la plupart des régions du pays, engendrant des impacts directs sur l'agriculture et la ressource en eau. Les trois dernières années, les plus chaudes Au niveau planétaire, il a été confirmé que les années 2015, 2016 et 2017, "qui s'inscrivent clairement dans la tendance au réchauffement sur le long terme causée par l'augmentation des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre,sont les trois années les plus chaudes jamais enregistrées", selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM). L'organisation onusienne souligne, dans son bilan, que 2016 se trouvait toujours en tête de liste, alors que 2017 décroche le record de l'année sans Nino la plus chaude jamais constatée, ce dernier phénomène étant connu pour pousser à la hausse la moyenne mondiale des températures. Selon les données del'OMM, la température moyenne à la surface du globe en 2017 dépassait de quelque 1,1 C celle de l'époque préindustrielle. La température moyenne en 2017 a, quant à elle, dépassé d'environ 0,46 C la normale (14,3 C) calculée pour les années 1981 à 2010, a-t-elle noté, expliquant que les Services météorologiques et hydrologiques nationaux utilisent cette période de référence de 30 anspour déterminer la moyenne et la variabilité des principaux paramètresclimatiques, par exemple la température, le vent et les précipitations, auxquels sont sensibles des secteurscomme la gestion de l'eau, l'énergie, l'agriculture et la santé. L'OMM a annoncé la publication en mars de sa déclaration sur l'état du climat mondial en 2017, qui contiendra des informations détaillées sur la variabilitéet l'évolution des températures, les phénomènes à fort impact ainsique l'accroissement des concentrations de dioxyde de carbone, Lévolution de la banquise arctique et antarctique, la hausse du niveau de la mer et l'acidification des océans, entre autres indicateurs du changement climatique ContenuEn Kabylie la neige a fait son apparition même dans les régions maritimes commen Tigzirt et Azeffoun où l'on a enregistré une épaisseur de la poudreuse de plus de 10 centimètres. Alors qu'en Haute Kabylie l'épaisseur dépasseles 30 centimètres voire plus à des altitudes situées au dessus des 900 mètres. Au lever du jour, plusieurs routes étaient fermées à la circulation automobile à divers endroits du paysnotamment dans les wilayas de Médéa, Aïn-Defla, Blida, Boumerdès, Tizi- Ouzou, Béjaïa, Sétif, Jijel, Bordj-Bou-Arreridj. Ainsi si les dernières intempéries, accompagnées de fortes chutes de pluies et de neige, observées ceweek-end sur toute la façade nord dupays et les Hauts-Plateaux ont réjouitagriculteurs et éleveurs, elles ont cependant aussi isolé nombre d'agglomérations en zones de montagne et bloqué plusieurs axes routiers, y gelant le trafic automobile. En raison du manteau neigeux qui les a recouvertes, les wilayas de Tizi- Ouzou et d'Aïn-Defla, à l'image, d'ailleurs, d'autres wilayas de hautes montagnes, se sont retrouvées totalement paralysées. De nombreux véhicules s'étaientretrouvés bloqués, toute la nuit, entre les localités d'El-Khemis et de Boumedfaâ, en raison de la présence du verglas, à l'origine, dit-il, de quelques dégâts sans gravité occasionnés à des camions. La correspondante de la radio Chaîne 3 à Médéa, Rima Rahmani, rapporte que "la presque totalité du réseau routier de la wilaya s'est ainsi retrouvé fortement perturbé par les fortes chutes de neige, donnant lieu à des kilomètres d'embouteillages", rapporte pour sa part la correspondante de la chaîne dans cette région montagneuse". Depuis 18 heures, samedi, expliquet- elle, "la circulation automobile y est devenue malaisée sinon impossible", précisant que "de nombreusesroutes reliant le chef-lieu aux communesenvironnantes, ont été coupées à la circulation provoquant l'arrêt sur des kilomètres de véhicules lourds et légers". Cette situation, des suites de laquelle la wilaya a été amenée à la mise en place d'une cellule de crise a, poursuit- elle, "amené les services de sécurité à intervenir en divers endroits pour prêter assistance aux automobilistes en détresse". Elle rappelle que le services de la Gendarmerie nationale, de la Protection civile, des Travau publics, aidés en cela par des bénévoles, s'attachent depuis la veille à redoubler d'efforts pour rouvrir les voies de communication à des automobilistes contraints de passer la nuit dans le froid. Des flocons de neige dans la région de Ghardaïa Des flocons de neige mêlés d'une fine pluie sont tombés hier au petit matin sur la région de Ghardaïa, a-tonconstaté. Ce phénomène climatique rarissime, accompagné par une baisse de température, a offert auxnombreuses personnes qui s'apprêtaient à accomplir la prière du matin un spectacle magnifique à mmortaliser. Cette très fine couche de neige, qui a touché des zones de la vallée du Mzab (Bounoura, Ghardaïa et Daya Ben-Dahoua), Berriane et l'entrée de Métlili, s'est dissipée après l'apparition des rayons du soleil. Selon les services de météorologie de Ghardaïa, ces flocons de neige n'ont tenu que quelques minutes avant de fondre au lever du soleil. Cette situation a touché l'ensemble du nord du pays et le nord du Sahara, ont-ils fait savoir. Des précipitations au-dessus de la normale Les précipitations prévues pour les mois de février, mars et avril devraient être globalement "au-dessus" de la normale dans les différentes régions du pays, où les températures connaîtront, en général, une baisse par rapport à la normale, selon les prévisions Centre climatologique national (CCN). Selon des données fournies à l'APS par le directeur du CCN, Salah Sahabi Abed, les précipitations prévues pour février seront "au dessus" de la normale sur les régions côtières, proches côtières, de l'intérieur et Hauts-Plateaux (Ouest, Centre et Est) avec 20 à 60 mm deplus que leurs normales climatologiques,et légèrement au-dessus de la normale sur la région Nord du Sahara de l'ordre de 5 à 15 mm par endroits.Pour le mois de mars, elles serontnormales à légèrement au-dessous de la normale sur les régions côtières,proches côtières, chaînes et plaines Ouest, légèrement au dessus de la normale sur les régions de l'intérieur et des Hauts- Plateaux Ouest, "normalesà légèrement au-dessus de la normale sur les régions du littoral,proches côtières, chaines et plaines de la région du Centre", a-t-il indiqué. A l'Est, les précipitations attenduesseront au-dessus de la normale vers les régions côtières, proches côtières, chaînes et plaines et les Hauts-Plateaux, et normales à légèrement au-dessus de la normale sur les régions du Sahara oriental vers Ghardaïa, El-Oued, Touggourt, uargla et Hassi-Messaoud. S'agissant du mois d'avril, les précipitations seront au-dessus de la normalesur les régions côtières, prochescôtières, chaînes, plaines Ouest,plaines du Centre et de l'Est, au-dessus" de la normale sur les régions desHauts-Plateaux Centre, et normalessur les Hauts-Plateaux Est et le nord du Sahara, d'après les prévisions du CCN. Concernant les températures, pour le mois de février, elles seront légèrement au-dessous de la normale sur l'ensemble des régions côtières, proches côtières, chaines et plaines, et au-dessous de la normale mensuellesur les régions des Hauts-Plateaux Ouest et Centre, tandis qu'elles seront normales sur lesrégions de l'intérieur et les Hauts- Plateaux Est. Dans les régions du sud-ouest et le sud-est du pays, elles seront légèrement audessous de la normale, et au-dessus de la normale sur l'extrême Sud-Est. Durant le mois de mars,elles seront normales à légèrementau-dessous de la normale sur les régions côtières, proches côtières, chaînes, plaines de l'intérieur Ouest et Est, très au-dessous de la normale sur les Hauts-Plateaux Ouest, Centreet les régions des oasis, et normales sur les régions du Centre (côtières et de l'intérieur), les Hauts-Plateaux Est et le Grand Sud. Les prévisions du mois d'avril indiquent que les températures seront "légèrement au-dessous"de la normale sur les régionscôtières, proches côtières, et Hauts- Plateaux Ouest, "normales à légèrement au-dessous" de la normale sur les régions des Hauts-Plateaux Centre.Au centre et à l'est du pays, elles seront normales sur les régions côtières, proches côtières, au-dessus de la normale sur les régions des Hauts-Plateaux Est, proches de la normale climatologique sur les régions du Sud-Ouest, normales à légèrement au-dessus de la normalesur le Sahara central, oriental et l'extrême Sud. Il est à noter que l'état du climat algérien en 2017 a été marqué par undébut d'année très froid, avec la survenue d'une vague de froid qui a sévi durant le mois de janvier, touchant même les régions du Sud. L'année dernière a connu, également, un été chaud, voire très chaud dans certaines régions, selon l'ONM, faisantremarquer, notamment, que "la saison estivale avait été marquée par l'occlusion de plusieurs foyers de feude forêts affectant principalement la région Nord-Est". a saison d'automne a été, aussi, chaude, avec un début des pluies tardif pour la plupart des régions du pays, engendrant des impacts directs sur l'agriculture et la ressource en eau. Les trois dernières années, les plus chaudes Au niveau planétaire, il a été confirmé que les années 2015, 2016 et 2017, "qui s'inscrivent clairement dans la tendance au réchauffement sur le long terme causée par l'augmentation des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre,sont les trois années les plus chaudes jamais enregistrées", selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM). L'organisation onusienne souligne, dans son bilan, que 2016 se trouvait toujours en tête de liste, alors que 2017 décroche le record de l'année sans Nino la plus chaude jamais constatée, ce dernier phénomène étant connu pour pousser à la hausse la moyenne mondiale des températures. Selon les données del'OMM, la température moyenne à la surface du globe en 2017 dépassait de quelque 1,1 C celle de l'époque préindustrielle. La température moyenne en 2017 a, quant à elle, dépassé d'environ 0,46 C la normale (14,3 C) calculée pour les années 1981 à 2010, a-t-elle noté, expliquant que les Services météorologiques et hydrologiques nationaux utilisent cette période de référence de 30 anspour déterminer la moyenne et la variabilité des principaux paramètresclimatiques, par exemple la température, le vent et les précipitations, auxquels sont sensibles des secteurscomme la gestion de l'eau, l'énergie, l'agriculture et la santé. L'OMM a annoncé la publication en mars de sa déclaration sur l'état du climat mondial en 2017, qui contiendra des informations détaillées sur la variabilitéet l'évolution des températures, les phénomènes à fort impact ainsique l'accroissement des concentrations de dioxyde de carbone, Lévolution de la banquise arctique et antarctique, la hausse du niveau de la mer et l'acidification des océans, entre autres indicateurs du changement climatique