C'est devenu malheureusement presque un rituel, l'arrivée du grand froid engendre aussi des drames familiaux provoqués par les appareils de chauffage défectueux, notamment à l'intérieur du pays où des dizaines de personnes meurent chaque année par inhalation du monoxyde de carbone. C'est devenu malheureusement presque un rituel, l'arrivée du grand froid engendre aussi des drames familiaux provoqués par les appareils de chauffage défectueux, notamment à l'intérieur du pays où des dizaines de personnes meurent chaque année par inhalation du monoxyde de carbone. Mais est-ce que réellement les appareils commercialisés en Algérie,pointés du doigt, sont-ils donc sidéfectueux ?Ce n'est pas le point de vue du directeurgénéral du contrôle économique et de larépression de la fraude au ministère duCommerce. Selon Abderahmane Benhazil,interrogé hier par l'APS, les appareils dechauffage à gaz commercialisés sur le marchénational "sont conformes aux exigencesde sécurité", ajoutant que les décèspar inhalation du monoxyde de carbonesont dus à des problèmes d'installation et d'entretien. Les contrôles effectués en 2018, par lesservices de ce ministère, et ce, en amont dela commercialisation de ces produits sur lemarché national ont montré, qu'à l'exceptionde deux appareils, les autres "ont étéjugés conformes aux exigences de sécurité"telles que définies par l'arrêté ministérielde 2016 fixant les exigences de sécurité pour les appareils à gaz combustibledomestiques, souligne ce responsable.Concernant ces deux appareils interdits àla commercialisation, l'un, qui a été fabriquélocalement, comportait un défaut denotice d'utilisation et d'entretien, tandisque le second, qui avait été importé, avaitété jugé non conforme et bloqué au niveaudes services portuaires, précise le mêmeresponsable.Abderahmane Bernhazil a fait savoir qu'en2017, les services du ministère du Commerce avaient relevé que 6 % des produits contrôlés étaient non conformes, contre 61% en 2014 et 85 % en 2013. Pour les produits importés, les appareils de chauffage non conformes font systématiquement l'objet de blocage aux frontières, alors que les appareils produits localement et non conformes sont bloqués au niveau des unités de production avec l'obligation des fabricants concernés de prendre en charge commercialiser."Avec le dispositif de contrôle maintenud'année en année, nous avons pu régler de manière définitive la question de non conformité des appareils de chauffage, et ce, aussi bien pour les produits locaux que ceux importés", poursuit M. Benhazil qui observe que le phénomène de non conformitéde ces appareils a été fortement réduit depuis 2016. Les contrôles de conformité de ces appareils de chauffage s'effectuent sur 18 paramètres dont la capacité d'adaptation de l'appareil aux différents types de gaz, la robustesse du produit, l'étanchéité du circuit du gaz au niveau de l'appareil, les injecteurs et les organes de préréglages, le dispositif d'allumage et la régulation de la pression ainsi que la présence d'une notice d'utilisation et d'entretien. Certains essais peuvent s'effectuer in situ au niveau des ports et usines alors que d'autres sont réalisés au niveau des laboratoires d'essai du ministère du Commerce. Dans ce sens, le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes soutient que les accidents d'intoxication au monoxyde de carbone sont dus à des problèmes d'installation et d'entretien de ces appareils. A ce propos, il relève qu'un grand nombred'utilisateurs de ces appareils recourent à des installateurs non agréés qui proposent des prix bas. Aussi, l'entretien annuel par des professionnels des appareils est également "unpoint essentiel qui n'est pas assez pris en considération par les utilisateurs", regrette-t-il. "Ce sont deux reflexes qui font défaut chez des usagers et qui peuvent provoquer ce type d'accidents", déplore lemême responsable Mais est-ce que réellement les appareils commercialisés en Algérie,pointés du doigt, sont-ils donc sidéfectueux ?Ce n'est pas le point de vue du directeurgénéral du contrôle économique et de larépression de la fraude au ministère duCommerce. Selon Abderahmane Benhazil,interrogé hier par l'APS, les appareils dechauffage à gaz commercialisés sur le marchénational "sont conformes aux exigencesde sécurité", ajoutant que les décèspar inhalation du monoxyde de carbonesont dus à des problèmes d'installation et d'entretien. Les contrôles effectués en 2018, par lesservices de ce ministère, et ce, en amont dela commercialisation de ces produits sur lemarché national ont montré, qu'à l'exceptionde deux appareils, les autres "ont étéjugés conformes aux exigences de sécurité"telles que définies par l'arrêté ministérielde 2016 fixant les exigences de sécurité pour les appareils à gaz combustibledomestiques, souligne ce responsable.Concernant ces deux appareils interdits àla commercialisation, l'un, qui a été fabriquélocalement, comportait un défaut denotice d'utilisation et d'entretien, tandisque le second, qui avait été importé, avaitété jugé non conforme et bloqué au niveaudes services portuaires, précise le mêmeresponsable.Abderahmane Bernhazil a fait savoir qu'en2017, les services du ministère du Commerce avaient relevé que 6 % des produits contrôlés étaient non conformes, contre 61% en 2014 et 85 % en 2013. Pour les produits importés, les appareils de chauffage non conformes font systématiquement l'objet de blocage aux frontières, alors que les appareils produits localement et non conformes sont bloqués au niveau des unités de production avec l'obligation des fabricants concernés de prendre en charge commercialiser."Avec le dispositif de contrôle maintenud'année en année, nous avons pu régler de manière définitive la question de non conformité des appareils de chauffage, et ce, aussi bien pour les produits locaux que ceux importés", poursuit M. Benhazil qui observe que le phénomène de non conformitéde ces appareils a été fortement réduit depuis 2016. Les contrôles de conformité de ces appareils de chauffage s'effectuent sur 18 paramètres dont la capacité d'adaptation de l'appareil aux différents types de gaz, la robustesse du produit, l'étanchéité du circuit du gaz au niveau de l'appareil, les injecteurs et les organes de préréglages, le dispositif d'allumage et la régulation de la pression ainsi que la présence d'une notice d'utilisation et d'entretien. Certains essais peuvent s'effectuer in situ au niveau des ports et usines alors que d'autres sont réalisés au niveau des laboratoires d'essai du ministère du Commerce. Dans ce sens, le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes soutient que les accidents d'intoxication au monoxyde de carbone sont dus à des problèmes d'installation et d'entretien de ces appareils. A ce propos, il relève qu'un grand nombred'utilisateurs de ces appareils recourent à des installateurs non agréés qui proposent des prix bas. Aussi, l'entretien annuel par des professionnels des appareils est également "unpoint essentiel qui n'est pas assez pris en considération par les utilisateurs", regrette-t-il. "Ce sont deux reflexes qui font défaut chez des usagers et qui peuvent provoquer ce type d'accidents", déplore lemême responsable