La prochaine rentrée universitaire est encore dansquelques mois, mais lespréparatifs ont déjàcommencé pour les Algérienssouhaitant effectuer oupoursuivre leurs études enFrance et rejoindre les plus de30 .000 de leurs compatriotes qui étudient actuellement sur place. La prochaine rentrée universitaire est encore dansquelques mois, mais lespréparatifs ont déjàcommencé pour les Algérienssouhaitant effectuer oupoursuivre leurs études enFrance et rejoindre les plus de30 .000 de leurs compatriotes qui étudient actuellement sur place. ContenuCes préparatifs sont devenus autrement compliqués par la décisiondu gouvernement françaisd'augmenter de manière unilatérale, lesfrais de scolarité dans les universitéspubliques françaises, dès la rentrée 2019.Les frais d'inscriptions à l'universitépasseront en effet, pour les nouveaux étudiantsalgériens en licence de 170 euros à2770 euros dès l'an prochain, soit uneaugmentation de 1529%. Les frais de scolaritépour les étudiants algériens en masteret en doctorat, passeront quant à eux, de243 euros et 380 euros, respectivement à3770 euros, soit une hausse de 1.551% pour le master et 992% pour le doctorat. Une fois passé le choc de l'impact causpar la hausse soudaine des frais de scolarité,vient pour les étudiants potentielsl'heure des interrogations sur les modalitésd'acquittement d'un tel montant qui s'ajouteaux dépenses déjà importantes d'unevie en France. En effet, la réglementation de la Banqued'Algérie n'autorise pas le transfert dedevises vers la France pour payer les fraisd'inscription dans une universitéétrangère. Les étudiants vont doncinévitablement faire appel au marché parallèlepour acquérir des devises permettantdes payer les frais de scolarité, soit auminimum près de 600.000 dinars correspondantaux 2.770 euros nécessaires pours'inscrire en licence. À cette réalité s'ajoute un autre obstacle très risque, qui estle risque de voir le consulat français exigerque les frais de scolarité soient payés aupréalable à l'université en complément à toute dossier de demande de visa étudiant, avec l'objectif d'éviter que le visa étudiant ne soit utilisé pour accéder légalement enFrance et d'y rester dans la clandestinité.Cette exigence pourrait poser un sérieuxproblème pour les étudiants algériens, quidisposent d'une marge de manoeuvre très limitée pour s'acquitter du montant. Dans le cas de la licence, les 2,770 euros doivent être payés à l'université ellemême. Campus France ne pourrait par exemple en aucun cas servir d'intermédiaire pour recevoir les paiements de ces sommes en devises en Algérie puisque toutes les transactions dans le pays doivent avoir lieu avec la monnaie nationale, à savoir le dinar algérien. De même que voir Campus France recevoir la somme en dinar n'aurait que peu de sens, étant donné que la Banque d'Algérie empêchera que l'argent soit transféré en devises vers les universités françaises. Le casse-tête est réel, et à priori seules des options compliquées se présentent aux étudiants algériens pour s'acquitter au préalable des frais de scolarité en France. La première consiste à payer au moyen d'une carte VISA, coûteuse et dont l'obtention est laborieuse. La deuxième option consiste à faire appel à la solidarité d'une personne en France qui irait payer les frais de scolarité au nom de l'étudiant concerné. Une opération en "système D" qui s'avèrera impraticable à grande échelle. Reste à voir si effectivement le consulat français imposera une telle exigence aux étudiants algériens. Pour l'instant, aucune décision n'a été prise concernant cet aspect. Quoi qu'il en soit, la rentrée rochaine s'annonce bien compliquée pour ceux qui veulent partir. ContenuCes préparatifs sont devenus autrement compliqués par la décisiondu gouvernement françaisd'augmenter de manière unilatérale, lesfrais de scolarité dans les universitéspubliques françaises, dès la rentrée 2019.Les frais d'inscriptions à l'universitépasseront en effet, pour les nouveaux étudiantsalgériens en licence de 170 euros à2770 euros dès l'an prochain, soit uneaugmentation de 1529%. Les frais de scolaritépour les étudiants algériens en masteret en doctorat, passeront quant à eux, de243 euros et 380 euros, respectivement à3770 euros, soit une hausse de 1.551% pour le master et 992% pour le doctorat. Une fois passé le choc de l'impact causpar la hausse soudaine des frais de scolarité,vient pour les étudiants potentielsl'heure des interrogations sur les modalitésd'acquittement d'un tel montant qui s'ajouteaux dépenses déjà importantes d'unevie en France. En effet, la réglementation de la Banqued'Algérie n'autorise pas le transfert dedevises vers la France pour payer les fraisd'inscription dans une universitéétrangère. Les étudiants vont doncinévitablement faire appel au marché parallèlepour acquérir des devises permettantdes payer les frais de scolarité, soit auminimum près de 600.000 dinars correspondantaux 2.770 euros nécessaires pours'inscrire en licence. À cette réalité s'ajoute un autre obstacle très risque, qui estle risque de voir le consulat français exigerque les frais de scolarité soient payés aupréalable à l'université en complément à toute dossier de demande de visa étudiant, avec l'objectif d'éviter que le visa étudiant ne soit utilisé pour accéder légalement enFrance et d'y rester dans la clandestinité.Cette exigence pourrait poser un sérieuxproblème pour les étudiants algériens, quidisposent d'une marge de manoeuvre très limitée pour s'acquitter du montant. Dans le cas de la licence, les 2,770 euros doivent être payés à l'université ellemême. Campus France ne pourrait par exemple en aucun cas servir d'intermédiaire pour recevoir les paiements de ces sommes en devises en Algérie puisque toutes les transactions dans le pays doivent avoir lieu avec la monnaie nationale, à savoir le dinar algérien. De même que voir Campus France recevoir la somme en dinar n'aurait que peu de sens, étant donné que la Banque d'Algérie empêchera que l'argent soit transféré en devises vers les universités françaises. Le casse-tête est réel, et à priori seules des options compliquées se présentent aux étudiants algériens pour s'acquitter au préalable des frais de scolarité en France. La première consiste à payer au moyen d'une carte VISA, coûteuse et dont l'obtention est laborieuse. La deuxième option consiste à faire appel à la solidarité d'une personne en France qui irait payer les frais de scolarité au nom de l'étudiant concerné. Une opération en "système D" qui s'avèrera impraticable à grande échelle. Reste à voir si effectivement le consulat français imposera une telle exigence aux étudiants algériens. Pour l'instant, aucune décision n'a été prise concernant cet aspect. Quoi qu'il en soit, la rentrée rochaine s'annonce bien compliquée pour ceux qui veulent partir.