Le déficit financier de la Caisse nationale des Retraites (CNR), qui se reproduit d'année en année, connaîtra une "stabilité" durant les prochaines années en raison de la "régression" enregistrée dans les départs à la retraite. Le déficit financier de la Caisse nationale des Retraites (CNR), qui se reproduit d'année en année, connaîtra une "stabilité" durant les prochaines années en raison de la "régression" enregistrée dans les départs à la retraite. C'est ce qu'a déclaré, hier à Alger, son directeur général, SlimaneMellouka."Il y aura une certaine stabilité du déficitfinancier de la caisse dans les années àvenir, puisqu'il y a eu une régression desdossiers de retraites en 2018 avec l'abrogationdes dispositions pour le départ à la retraite avant l'âge légal. Aussi, nous prévoyons un passage du déficit de l'ordre de 600 à 610 milliards DA en 2019", a préciséM. Mellouka, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.Faisant savoir que le nombre de départs àla retraite a été de moins de 80.000 l'année écoulée, il a rappelé que le déficit actuel de la caisse s'élève à 600 milliards DA.Un montant qui a été octroyé à cette dernière,sous forme de prêt à payer en différéet en 2 tranches, avec un délai de 20 ans, et ce, dans le cadre de la loi de finances201). A ce montant, s'ajoute la contribution"régulière de l'Etat, ce qui a permis à la caisse de se doter d'un total de 700 milliards DA devant lui permettre de couvrir le payement des pensions et allocations desret raites", a-t-il ajouté.Le même responsable a fait état, en outre,de "réflexions sur des pistes" devant endiguerle déficit qui "se creuse" depuis 2015,dont des "mesures juridiques" pour assurerle recouvrement des déperditions dues aux non déclarations ou à la sous-déclarationdes travailleurs par leurs employeurs. Sachant, a-t-il noté, qu'"il y aurait quelque 43 % de salariés non déclarés", selon l'affirmation du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. "L'Etat réfléchit à des mécanismes de réduction des frais de fonctionnement ciblant l'ensemble des organismes du système de Sécurité sociale, en plus du développement de la politique de l'emploi afin d'augmenter le nombre des cotisations", at- il poursuivi, exprimant son "souhait de revenir à la situation d'équilibre", soit 1 retraité pour 5 cotisants. Tout en rappelant les mesures "déjà prises" par les pouvoirs publics pour faire face au déficit de la caisse induit par le nombre "très important" des départs à la,retraite anticipée, il a affirmé que cela s'est traduit par un déficit croissant, de l'ordre de 100 milliards DA l'an, passant ainsi de 150 milliards DA en 2015 à près de 560 milliards DA en 2018. Un montant de 500 milliards DA avait alors été accordé à la caisse pour lui permettre d'assurer le paiement des pensions, et ce, dans le cadre de la loi de finances 2018. Revenant sur l'évolution du de ce déficit financier, il a soutenu qu'en 2013-2014, la caisse "avait encore les moyens nécessaires" pour prendre en charge les dépenses de l'époque, mais depuis 2015, une "saignée très importante" a été ressentie. "En 2016, près de 300.000 dossiers de départs à la retraite ont été déposés", a-t-ilrelevé, faisant savoir qu'après sélection, plus de la moitié a été retenue, ce qui a négativement impacté l'équilibre de cette caisse "dépendante" des cotisations, a-t-il encore rappelé. Autant M. Mellouka a été loquace sur le déficit chronique de la CNR, qui est le véritable problème, autant il s'est montré très évasif , voire même muet sur la question de l'augmentation des retraites pour l'année 2019, alors que lui-même avait fait cette annonce en novembre 2018. C'est ce qu'a déclaré, hier à Alger, son directeur général, SlimaneMellouka."Il y aura une certaine stabilité du déficitfinancier de la caisse dans les années àvenir, puisqu'il y a eu une régression desdossiers de retraites en 2018 avec l'abrogationdes dispositions pour le départ à la retraite avant l'âge légal. Aussi, nous prévoyons un passage du déficit de l'ordre de 600 à 610 milliards DA en 2019", a préciséM. Mellouka, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.Faisant savoir que le nombre de départs àla retraite a été de moins de 80.000 l'année écoulée, il a rappelé que le déficit actuel de la caisse s'élève à 600 milliards DA.Un montant qui a été octroyé à cette dernière,sous forme de prêt à payer en différéet en 2 tranches, avec un délai de 20 ans, et ce, dans le cadre de la loi de finances201). A ce montant, s'ajoute la contribution"régulière de l'Etat, ce qui a permis à la caisse de se doter d'un total de 700 milliards DA devant lui permettre de couvrir le payement des pensions et allocations desret raites", a-t-il ajouté.Le même responsable a fait état, en outre,de "réflexions sur des pistes" devant endiguerle déficit qui "se creuse" depuis 2015,dont des "mesures juridiques" pour assurerle recouvrement des déperditions dues aux non déclarations ou à la sous-déclarationdes travailleurs par leurs employeurs. Sachant, a-t-il noté, qu'"il y aurait quelque 43 % de salariés non déclarés", selon l'affirmation du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. "L'Etat réfléchit à des mécanismes de réduction des frais de fonctionnement ciblant l'ensemble des organismes du système de Sécurité sociale, en plus du développement de la politique de l'emploi afin d'augmenter le nombre des cotisations", at- il poursuivi, exprimant son "souhait de revenir à la situation d'équilibre", soit 1 retraité pour 5 cotisants. Tout en rappelant les mesures "déjà prises" par les pouvoirs publics pour faire face au déficit de la caisse induit par le nombre "très important" des départs à la,retraite anticipée, il a affirmé que cela s'est traduit par un déficit croissant, de l'ordre de 100 milliards DA l'an, passant ainsi de 150 milliards DA en 2015 à près de 560 milliards DA en 2018. Un montant de 500 milliards DA avait alors été accordé à la caisse pour lui permettre d'assurer le paiement des pensions, et ce, dans le cadre de la loi de finances 2018. Revenant sur l'évolution du de ce déficit financier, il a soutenu qu'en 2013-2014, la caisse "avait encore les moyens nécessaires" pour prendre en charge les dépenses de l'époque, mais depuis 2015, une "saignée très importante" a été ressentie. "En 2016, près de 300.000 dossiers de départs à la retraite ont été déposés", a-t-ilrelevé, faisant savoir qu'après sélection, plus de la moitié a été retenue, ce qui a négativement impacté l'équilibre de cette caisse "dépendante" des cotisations, a-t-il encore rappelé. Autant M. Mellouka a été loquace sur le déficit chronique de la CNR, qui est le véritable problème, autant il s'est montré très évasif , voire même muet sur la question de l'augmentation des retraites pour l'année 2019, alors que lui-même avait fait cette annonce en novembre 2018.