C'est vendredi prochain que le MPA devrait trancher sa position définitive, par rapport à l'élection présidentielle d'avril. Selon des sources crédibles, le Conseil national du parti de Amara Benyounès se réunira à Zéralda. C'est vendredi prochain que le MPA devrait trancher sa position définitive, par rapport à l'élection présidentielle d'avril. Selon des sources crédibles, le Conseil national du parti de Amara Benyounès se réunira à Zéralda. Il devrait sans surprise, appeler le président Bouteflika à briguer un cinquièmemandat, comme l'ont fait les autres partisde l'alliance juste après la convocation du corps électoral.Le silence du MPA sur la question, depuisl'été dernier, a donné lieu à moult interprétations,parmi lesquelles l'indécision du chef de l'Etat ou encore, l'absence deconsensus au sommet de l'Etat sur l'optionà retenir.Le parti n'a pas suivi le FLN, le RND etTAJ dans leurs appels à "la continuité", expliquant qu'il faut laisser le présidentprendre sa décision, "en son âme etconscience" et refusant de faire dans "lasurenchère", dans le soutien au chef del'Etat. Ce qui avait valu à M. Benyounèsde violentes attaques de la part de DjamelOuld Abbès, alors secrétaire général duFLN. Le Conseil national du MPA s'est réuni àZemouri (Boumerdès) fin septembre, maisn'avait pris aucune décision. "Le Conseilnational a décidé de reporter la décisionconcernant la position du parti, par rapport à l'élection présidentielle de 2019. Nous attendrons encore jusqu'à ce qu'il y ait suffisammentd'éléments pour pouvoir trancher(…) Le Conseil national estime quepersonne n'a le droit d'empêcher uncitoyen algérien, à se porter candidat àl'élection présidentielle. De même que personne ne doit obliger qui que ce soit à se présenter". Une "position de principe" réitérée la semaine passée, lorsque les trois autres partis de la majorité ont réagi à la convocation du corps électoral le 18 janvier par le président Bouteflika, et appelé ce dernier à se porter candidat à l'élection d'avril. "Le MPA réitère sa décision de principe, à savoir que c'est son Conseil national qui déterminera au moment opportun et de manière définitive, la position du parti visà- vis de cette élection", a indiqué le parti à l'issue de la réunion de son Bureau nationalle 20 janvier, insistant sur le fait que "personne ne peut empêcher un candidat à se présenter, en dehors du conseil constitutionnel, seul habilité à se prononcer sur la validité des candidatures. De même que personne ne doit également obliger un citoyen à se porter candidat".Le MPA devrait donc mettre fin au suspense ce vendredi, en appelant clairement Abdelaziz Bouteflika à briguer un cinquième mandat.Ce qui confirmerait que le temps de l'irrésolution au sein du pouvoir est révolu, et que l'option du cinquième mandat est définitivement retenue. Avant-hier, le chef de cabinet du coordinateur provisoire du FLN, avait annoncé à TSA pour la semaine prochaine, le début des concertations avec les organisations qui lui sont proches, en vue de tracer un programme de mobilisation pour la campagne électorale. Le brouillard qui enveloppe la scène politique depuis l'été dernier, commence bel et bien à se dissiper. Les choses devraient s'accélérer dès la semaine prochaine. Il devrait sans surprise, appeler le président Bouteflika à briguer un cinquièmemandat, comme l'ont fait les autres partisde l'alliance juste après la convocation du corps électoral.Le silence du MPA sur la question, depuisl'été dernier, a donné lieu à moult interprétations,parmi lesquelles l'indécision du chef de l'Etat ou encore, l'absence deconsensus au sommet de l'Etat sur l'optionà retenir.Le parti n'a pas suivi le FLN, le RND etTAJ dans leurs appels à "la continuité", expliquant qu'il faut laisser le présidentprendre sa décision, "en son âme etconscience" et refusant de faire dans "lasurenchère", dans le soutien au chef del'Etat. Ce qui avait valu à M. Benyounèsde violentes attaques de la part de DjamelOuld Abbès, alors secrétaire général duFLN. Le Conseil national du MPA s'est réuni àZemouri (Boumerdès) fin septembre, maisn'avait pris aucune décision. "Le Conseilnational a décidé de reporter la décisionconcernant la position du parti, par rapport à l'élection présidentielle de 2019. Nous attendrons encore jusqu'à ce qu'il y ait suffisammentd'éléments pour pouvoir trancher(…) Le Conseil national estime quepersonne n'a le droit d'empêcher uncitoyen algérien, à se porter candidat àl'élection présidentielle. De même que personne ne doit obliger qui que ce soit à se présenter". Une "position de principe" réitérée la semaine passée, lorsque les trois autres partis de la majorité ont réagi à la convocation du corps électoral le 18 janvier par le président Bouteflika, et appelé ce dernier à se porter candidat à l'élection d'avril. "Le MPA réitère sa décision de principe, à savoir que c'est son Conseil national qui déterminera au moment opportun et de manière définitive, la position du parti visà- vis de cette élection", a indiqué le parti à l'issue de la réunion de son Bureau nationalle 20 janvier, insistant sur le fait que "personne ne peut empêcher un candidat à se présenter, en dehors du conseil constitutionnel, seul habilité à se prononcer sur la validité des candidatures. De même que personne ne doit également obliger un citoyen à se porter candidat".Le MPA devrait donc mettre fin au suspense ce vendredi, en appelant clairement Abdelaziz Bouteflika à briguer un cinquième mandat.Ce qui confirmerait que le temps de l'irrésolution au sein du pouvoir est révolu, et que l'option du cinquième mandat est définitivement retenue. Avant-hier, le chef de cabinet du coordinateur provisoire du FLN, avait annoncé à TSA pour la semaine prochaine, le début des concertations avec les organisations qui lui sont proches, en vue de tracer un programme de mobilisation pour la campagne électorale. Le brouillard qui enveloppe la scène politique depuis l'été dernier, commence bel et bien à se dissiper. Les choses devraient s'accélérer dès la semaine prochaine.