Les six millions de Salvadoriens sont appelés à élire leur nouveau président cedimanche lors d'un scrutin dont NayibBukele, un candidat antisystème de 37ans, fait figure de favori face aux deuxpartis qui se sont partagés le pouvoirdepuis la fin de la guerre civile en 1992. Les six millions de Salvadoriens sont appelés à élire leur nouveau président cedimanche lors d'un scrutin dont NayibBukele, un candidat antisystème de 37ans, fait figure de favori face aux deuxpartis qui se sont partagés le pouvoirdepuis la fin de la guerre civile en 1992. Exclu du Front Farabundo Marti de libérationnationale (FMLN), le parti degauche au pouvoir, Nayib Bukele aconstitué une coalition avec plusieurspartis qui ne totalisent que onze siègesdans l'assemblée sortante.Les sondages le donnent pourtant nettementen tête devant Carlos Calleja, lecandidat de l'Alliance républicaine nationaliste(Arena, droite conservatrice), l'und'eux le créditant même de plus de 50 %des intentions de vote dès le premier tour. Si aucun candidat n'atteint ce seuil, unsecond tour sera organisé en mars.Nayib Bukele a promis de lutter contre lacorruption qui gangrène le pays et poussede nombreux Salvadoriens à l'exil versles Etats-Unis, alimentant les diatribes deDonald Trump contre les paysd'Amérique centrale.Issu d'une famille aisée qui avait pourtantsoutenu la guérilla marxiste du FMLNpendant la guerre civile, l'actuel maire dela capitale San Salvador ne ménageaucun camp dans ses critiques, en particulier sur les réseaux sociaux dont il estun grand utilisateur. "Un dictateur est un dictateur, qu'il soit de droite ou de gauche'", a-t-il écrit la semaine dernière sur Twitter, après avoir qualifié ainsi les dirigeants de gauche du Venezuela et du Nicaragua, Nicolas Maduro et Daniel Ortega, comme de droite du Honduras, Juan Orlando Hernandez. Exclu du Front Farabundo Marti de libérationnationale (FMLN), le parti degauche au pouvoir, Nayib Bukele aconstitué une coalition avec plusieurspartis qui ne totalisent que onze siègesdans l'assemblée sortante.Les sondages le donnent pourtant nettementen tête devant Carlos Calleja, lecandidat de l'Alliance républicaine nationaliste(Arena, droite conservatrice), l'und'eux le créditant même de plus de 50 %des intentions de vote dès le premier tour. Si aucun candidat n'atteint ce seuil, unsecond tour sera organisé en mars.Nayib Bukele a promis de lutter contre lacorruption qui gangrène le pays et poussede nombreux Salvadoriens à l'exil versles Etats-Unis, alimentant les diatribes deDonald Trump contre les paysd'Amérique centrale.Issu d'une famille aisée qui avait pourtantsoutenu la guérilla marxiste du FMLNpendant la guerre civile, l'actuel maire dela capitale San Salvador ne ménageaucun camp dans ses critiques, en particulier sur les réseaux sociaux dont il estun grand utilisateur. "Un dictateur est un dictateur, qu'il soit de droite ou de gauche'", a-t-il écrit la semaine dernière sur Twitter, après avoir qualifié ainsi les dirigeants de gauche du Venezuela et du Nicaragua, Nicolas Maduro et Daniel Ortega, comme de droite du Honduras, Juan Orlando Hernandez.