Les éléments de la Sûreté nationaleont interpellé, jeudi soir, trois individus âgés entre 19 et20 ans suspectés dans l'affaired'agression à l'arme blanche d'unressortissant zimbabwéen, étudiant àl'université de Annaba.L'arrestation intervient 48 heuresaprès l'agression de l'étudiant dansla commune de Sidi Ammar, et l'enquêtese poursuit pour élucider lescirconstances exactes de cetteaffaire. Les éléments de la Sûreté nationaleont interpellé, jeudi soir, trois individus âgés entre 19 et20 ans suspectés dans l'affaired'agression à l'arme blanche d'unressortissant zimbabwéen, étudiant àl'université de Annaba.L'arrestation intervient 48 heuresaprès l'agression de l'étudiant dansla commune de Sidi Ammar, et l'enquêtese poursuit pour élucider lescirconstances exactes de cetteaffaire. Pour rappel, ProsperNdudzo, étudiant à l'université BadjiMokhtar, de nationalité zimbabwéenne,a été victime d'une agressionà l'arme blanche, mardi vers19h. Ses agresseurs lui avaientasséné des coups de couteaux à la cuisse et au cou ,avant de prendre lafuite.Evacué aux urgences de l'hôpitald'El Hadjar, le jeune de 25 ans avaitsuccombé à ses blessures, 24h plustard. A noter qu'un représentant de l'ambassade du Zimbabwe enAlgérie, accompagné d'une représentantedu ministère del'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, chargée des étudiants internationaux se sont rendus jeudi soir à Annaba et ont étéreçus par le wali, Toufik Mezhoud en présence de représentants des étudiantsinternationaux (de nationalités africaines). La rencontre à laquelle a pris également part le recteur de l'universitéBadji Mokhtar, Amar Hayahoum, a été axée sur les aspects liés à la sécurité des étudiants internationauxainsi que les conditions d'accueil etde prise en charge sociale et pédagogique de cette catégorie d'étudiants. Une lettre de condoléances, au nomde la communauté universitaire a étéremise à la famille de la victime. L'effroyable récit d'un témoin de l'agression Ce jeudi, les étudiants étrangers de l'Université ont organisé un rassemblement de protestation, pendant lequel un camarade de l'étudiant tué, présent au moment de l'agression, a apporté un témoignage glaçant sur le déroulement des faits. Très affecté par la mort de son camarade, l'étudiant est revenu sur les circonstances de l'agression. "J'étais avec Prosper (l'étudiant décédé), parce que le resto était fermé et nous avions décidé d'acheter quelques légumes et du poulet. À l'aller, nous sommes passés devant trois personnesqui étaient assises. À notreretour, elles étaient toujours là. L'un d'eux, le plus grand, s'est mis debout et a marché devant nous, il a fait comme s'il passait mais il s'est retourné vers moi. […] il a voulus'accrocher à moi alors je l'ai boxé, et quand je me suis retourné pour regarder derrière moi, j'ai vu que les deux gars avaient déjà pris Prosper", relate le témoin.L'étudiant a tenté de venir en aide à son camarade, mais l'un des deuxavait déjà "blessé(Prosper) à la poitrine alors quel'autre lui a transpercé la cuisse"."J'ai essayé de le traîner et je l'aimis au milieu de la route. J'ai essayé les véhicules, mais ils passaienttoujours. Ils ont vu que Prosper était couvert de sang, maisils ont refusé de s'arrêter", affirme l'étudiant. Les premiers secours sont venus dedeux étudiants maliens, qui se rendaientégalement au marché, d'aprèsle témoin. L'un d'eux a appelé lapolice qui est arrivée " après un certain temps", alors que l'ambulance "est arrivée tardivement". "Prospern'était plus conscient".Une fois à l'hôpital, la victime arepris conscience. "Tout ce qu'ils ontfait (le personnel soignant), c'est debander son pied et le mettre dansune chambre", a raconté l'étudiantqui accuse : "Les médecins n'ont même pas pris soin de lui"."Prosper me disait ‘'je dois parleravec mon père'', raconte l'étudiant très ému. "Il essayait de se rappelerdu numéro de son père, mais il aperdu conscience avant de s'en rappeler".J'ai continué à lui dire ‘'on va appeler ton père, continue à parlers'il te plaît',' mais il m'a dit‘'Que Dieu te bénisse'' et c'était sesdernières paroles Pour rappel, ProsperNdudzo, étudiant à l'université BadjiMokhtar, de nationalité zimbabwéenne,a été victime d'une agressionà l'arme blanche, mardi vers19h. Ses agresseurs lui avaientasséné des coups de couteaux à la cuisse et au cou ,avant de prendre lafuite.Evacué aux urgences de l'hôpitald'El Hadjar, le jeune de 25 ans avaitsuccombé à ses blessures, 24h plustard. A noter qu'un représentant de l'ambassade du Zimbabwe enAlgérie, accompagné d'une représentantedu ministère del'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, chargée des étudiants internationaux se sont rendus jeudi soir à Annaba et ont étéreçus par le wali, Toufik Mezhoud en présence de représentants des étudiantsinternationaux (de nationalités africaines). La rencontre à laquelle a pris également part le recteur de l'universitéBadji Mokhtar, Amar Hayahoum, a été axée sur les aspects liés à la sécurité des étudiants internationauxainsi que les conditions d'accueil etde prise en charge sociale et pédagogique de cette catégorie d'étudiants. Une lettre de condoléances, au nomde la communauté universitaire a étéremise à la famille de la victime. L'effroyable récit d'un témoin de l'agression Ce jeudi, les étudiants étrangers de l'Université ont organisé un rassemblement de protestation, pendant lequel un camarade de l'étudiant tué, présent au moment de l'agression, a apporté un témoignage glaçant sur le déroulement des faits. Très affecté par la mort de son camarade, l'étudiant est revenu sur les circonstances de l'agression. "J'étais avec Prosper (l'étudiant décédé), parce que le resto était fermé et nous avions décidé d'acheter quelques légumes et du poulet. À l'aller, nous sommes passés devant trois personnesqui étaient assises. À notreretour, elles étaient toujours là. L'un d'eux, le plus grand, s'est mis debout et a marché devant nous, il a fait comme s'il passait mais il s'est retourné vers moi. […] il a voulus'accrocher à moi alors je l'ai boxé, et quand je me suis retourné pour regarder derrière moi, j'ai vu que les deux gars avaient déjà pris Prosper", relate le témoin.L'étudiant a tenté de venir en aide à son camarade, mais l'un des deuxavait déjà "blessé(Prosper) à la poitrine alors quel'autre lui a transpercé la cuisse"."J'ai essayé de le traîner et je l'aimis au milieu de la route. J'ai essayé les véhicules, mais ils passaienttoujours. Ils ont vu que Prosper était couvert de sang, maisils ont refusé de s'arrêter", affirme l'étudiant. Les premiers secours sont venus dedeux étudiants maliens, qui se rendaientégalement au marché, d'aprèsle témoin. L'un d'eux a appelé lapolice qui est arrivée " après un certain temps", alors que l'ambulance "est arrivée tardivement". "Prospern'était plus conscient".Une fois à l'hôpital, la victime arepris conscience. "Tout ce qu'ils ontfait (le personnel soignant), c'est debander son pied et le mettre dansune chambre", a raconté l'étudiantqui accuse : "Les médecins n'ont même pas pris soin de lui"."Prosper me disait ‘'je dois parleravec mon père'', raconte l'étudiant très ému. "Il essayait de se rappelerdu numéro de son père, mais il aperdu conscience avant de s'en rappeler".J'ai continué à lui dire ‘'on va appeler ton père, continue à parlers'il te plaît',' mais il m'a dit‘'Que Dieu te bénisse'' et c'était sesdernières paroles