Le parti du FLN, qui a déjà annoncé son soutien aumouvement populaire, est-ilen voie d'abandonnertotalement la feuille de routepréconisée par le présidentBouteflika et dont la pierreangulaire est la Conférencenationale inclusive ? Il y'a tout lieu de le croire. Le parti du FLN, qui a déjà annoncé son soutien aumouvement populaire, est-ilen voie d'abandonnertotalement la feuille de routepréconisée par le présidentBouteflika et dont la pierreangulaire est la Conférencenationale inclusive ? Il y'a tout lieu de le croire. tout cas, hier, un membre de la direction du vieux parti a été, on ne peut plusclair sur cette question. Hocine Khaldoun,puisque c'est de lui qu'il a en effet été catégorique: "La Conférence nationale inclusiven'est plus valable". Autant dire quec'est un rejet de la proposition formuléepar le président Bouteflika, qui est aussi,faut-il encore le rappeler, le président duFLN. "Sur le plan pratique, cette idée s'avère impossible à réaliser", a marteléhier, lLe chargé de communication del'instance dirigeante du FLN, dans de multiplesdéclarations aux médias. Et d'ajouter,que "Nous avons bien réfléchi au sein du FLN ces dernières semaines, sur lesmécanismes de cette Conférence. Qui vareprésenter qui dans cette Conférence? Ilssont des millions d'Algériens à sortirchaque semaine dans les rues, pour revendiquerle départ du régime. Il n'y a aucunmécanisme valable pouvant permettred'élire ou de désigner des représentants.Qui sera invité parmi les personnalités etles partis politiques ? Qui sera le représentantde la société civile ? Et puis, cetteConférence risque sérieusement decontourner les revendications de la rue".Mais que faire alors ? "Il est important deconvoquer le corps électoral, pour la tenued'une élection présidentielle dans les meilleursdélais. Cette opération doit être précédéepar la révision du Code électoral et lacréation d'une Haute instance indépendante chargée d'organiser les élections présidentielles, "Le peuple choisira son Président, entoute transparence et liberté. Une fois élu, le futur Président, fort de la légitimitépopulaire, aura à présenter sa feuille deroute aux Algériens. Il sera en mesure deaux attentes exprimées par la classe politique et la société civile", a précisé Hocine Khaldoun, qui a alors clairement laissé entendre, que le FLN est contre le prolongelent du mandat présidentiel, qui expirera le 28 avril prochain. "Lepouvoir doit écouter attentivement les revendications du peuple, respecter savolonté et se soumettre aux lois de laRépublique". Mais, ces fracassantes déclarations, qui ont fait l'effet d'une bombe au sein de l'expartiunique, ne semblaient pas exprimer la position officielle du parti. Pour eteindre le feu, le coordinateur de l'instance dirigeante du parti, Mouad Bouchareb, a vite réagi en remettant les pendules à l'heure. "Au FLN, nous sommes attachés et engagés avec la feuille de route proposée par le président Bouteflika, dont la Conférence nationale. Celle-ci est fondamentale. On peut pas régler le problème actuel, sans tenir la Conférence", a indiqué Mouad Bouchareb sur El Bilad TV. "Toutes lesautres déclarations n'engagent que leurs auteurs. Moi, je parle au nom du FLN et position du FLN est ce que je viens dedire à l'instant", a assuré Mouad Bouchareb, qui est également président de l'Assemblée populaire nationale (APN). Une allusion aux déclarations de Hocine Khaldoun. tout cas, hier, un membre de la direction du vieux parti a été, on ne peut plusclair sur cette question. Hocine Khaldoun,puisque c'est de lui qu'il a en effet été catégorique: "La Conférence nationale inclusiven'est plus valable". Autant dire quec'est un rejet de la proposition formuléepar le président Bouteflika, qui est aussi,faut-il encore le rappeler, le président duFLN. "Sur le plan pratique, cette idée s'avère impossible à réaliser", a marteléhier, lLe chargé de communication del'instance dirigeante du FLN, dans de multiplesdéclarations aux médias. Et d'ajouter,que "Nous avons bien réfléchi au sein du FLN ces dernières semaines, sur lesmécanismes de cette Conférence. Qui vareprésenter qui dans cette Conférence? Ilssont des millions d'Algériens à sortirchaque semaine dans les rues, pour revendiquerle départ du régime. Il n'y a aucunmécanisme valable pouvant permettred'élire ou de désigner des représentants.Qui sera invité parmi les personnalités etles partis politiques ? Qui sera le représentantde la société civile ? Et puis, cetteConférence risque sérieusement decontourner les revendications de la rue".Mais que faire alors ? "Il est important deconvoquer le corps électoral, pour la tenued'une élection présidentielle dans les meilleursdélais. Cette opération doit être précédéepar la révision du Code électoral et lacréation d'une Haute instance indépendante chargée d'organiser les élections présidentielles, "Le peuple choisira son Président, entoute transparence et liberté. Une fois élu, le futur Président, fort de la légitimitépopulaire, aura à présenter sa feuille deroute aux Algériens. Il sera en mesure deaux attentes exprimées par la classe politique et la société civile", a précisé Hocine Khaldoun, qui a alors clairement laissé entendre, que le FLN est contre le prolongelent du mandat présidentiel, qui expirera le 28 avril prochain. "Lepouvoir doit écouter attentivement les revendications du peuple, respecter savolonté et se soumettre aux lois de laRépublique". Mais, ces fracassantes déclarations, qui ont fait l'effet d'une bombe au sein de l'expartiunique, ne semblaient pas exprimer la position officielle du parti. Pour eteindre le feu, le coordinateur de l'instance dirigeante du parti, Mouad Bouchareb, a vite réagi en remettant les pendules à l'heure. "Au FLN, nous sommes attachés et engagés avec la feuille de route proposée par le président Bouteflika, dont la Conférence nationale. Celle-ci est fondamentale. On peut pas régler le problème actuel, sans tenir la Conférence", a indiqué Mouad Bouchareb sur El Bilad TV. "Toutes lesautres déclarations n'engagent que leurs auteurs. Moi, je parle au nom du FLN et position du FLN est ce que je viens dedire à l'instant", a assuré Mouad Bouchareb, qui est également président de l'Assemblée populaire nationale (APN). Une allusion aux déclarations de Hocine Khaldoun.